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La demoscene existe toujours !

19 janvier 20202 commentaires

Alors que je pensais que les demomakers n’avaient pas survécu au XXè siècle, j’ai découvert en novembre dernier qu’il y avait toujours une demoscene active et des festivals dans le monde entier !

Demomaker, demoscene, demoquoi ?

Des artistes s’amusent depuis les années 1980 à créer des programmes dont le seul but est de présenter des animations visuelles et sonores, tout en repoussant les contraintes techniques des ordinateurs. Ces démos artistiques sont réalisées par des groupes de développeurs, de graphistes et de musiciens un peu fous. Les images, animations et musiques sont calculées en temps réel par l’ordinateur, la prouesse étant de faire de plus en plus beau malgré la faible puissance.

La scène explose au moment de l’apparition des ordinateurs couleur grand public comme le Commodore 64, l’Amiga ou l’Atari ST. Les joueurs de l’époque découvrent ces petites démos lorsqu’ils récupèrent des jeux crackés, elles sont souvent insérées en introduction et servent de signature.


Fairlight – Commodore 64

Ces démos ont aussi une vie en dehors du piratage, et des concours et festivals naissent dans les années 90. Les demoparties regroupent alors des (demo)sceners pendant des week-end entiers, autour de compétitions des meilleures démos.

Les démos deviennent une forme d’expression artistique, importante dans l’univers geek.


State of the Art – Spaceballs – Amiga – 1992

Avec l’arrivée du PC et l’explosion de la puissance, la scène évolue entre ceux qui restent attachés aux anciens ordinateurs et ceux qui cherchent à faire toujours plus beau. Pour conserver l’esprit de la demoscene, des contraintes de taille sont imposées. Les démos doivent par exemple ne pas dépasser 64 Ko, ce qui est très peu, et même 4 Ko pour certaines catégories.


Elevated – RGBA & TBC – PC 4 Ko – 2009

La demoscene en 2020

Les demomakers n’ont pas disparu et la scène est toujours active en 2020. Selon demoparty.net, il y aurait même 28 événements prévus cette année !

Les réalisations récentes sont impressionnantes, il suffit de voir les gagnants des dernières Revision pour s’en rendre compte.


Block One – Fairlight & Cocoon – PC – 2018

Hybridation Geocaching

J’ai redécouvert cet univers par un copain qui me racontait qu’il avait inséré une énigme dans une de ses démos (par ailleurs primée lors du festival Revision 2019). La résolution de l’énigme donnant les coordonnées d’une boîte cachée dans Paris !

Je ne pouvais évidemment pas résister et je me suis précipité sur la retranscription YouTube de cette démo, faute d’Amiga sous la main. Une fois l’énigme résolue et la boîte localisée, nous sommes partis avec mes compères de geocaching fouiller un cimetière parisien et signer le logbook…


De Profundis – Lemon. & The Deadliners & Oxygene – Amiga – 2019

En savoir plus

Vous trouverez plein d’infos sur la demoscene sur pouët.net et scene.org.

Remerciements à Made pour la relecture et pour ton énigme dans De Profundis ! Illustration de l’article Block One de Fairlight & Cocoon

Filed Under: Geek et High-Tech, Une 2 commentaires

The Centrifuge Brain Project, les manèges de l’extrême

1 janvier 2020Laisser un commentaire

Pour le premier article de 2020, retour sur les étranges manèges de l’Institut de recherche centrifuge.

En entrant dans l’exposition Art Robotique de la Cité des Sciences en 2014, les visiteurs se retrouvaient face à d’immenses plans de manèges un peu fous. Plusieurs écrans projetaient des vidéos de ces manèges en activités et l’on pouvait passer devant sans trop se poser de question.

Mais si l’on s’attardait un peu, la curiosité l’emportant, leur violence extrême, la durée des attractions en dizaines d’heures et les incompatibilités avec la gravité terrestre commençaient à faire douter le spectateur. Le Dr Nick Laslowicz, chercheur de l’Institut de recherche centrifuge basé en Floride expliquait pourtant de manière très sérieuse l’impact sur le cerveau d’un manège ou la simulation prénatale du «Dandelion».

Tout était finalement un superbe faux documentaire créé par Till Nowak, un artiste et réalisateur Allemand ! Si vous ne l’avez pas encore vu, laissez-vous captiver et embarquez dans ces manèges impossibles.


Version sous titrée

Crédits Photos : © Till Nowak

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Urbex – «Le manoir de l’Homme au ballon»

14 novembre 2019Laisser un commentaire

Visite d’un manoir Normand qui a eu plusieurs vies, de la colonie de vacances au centre de désintoxication, pour finir aujourd’hui à l’abandon…

Cela faisait presque deux ans que je n’avais pas fait d’Urbex, en dehors de quelques coups d’œil furtifs au travers de fenêtres de bâtiments désaffectés. Deux ans sans le plaisir de l’exploration, de la découverte, de la surprise, jusqu’au week-end dernier !

Au détour d’une balade en Normandie, nous passons devant un grand manoir qui semble abandonné. Aucune barrière ne ferme le terrain et il est impossible de résister à la tentation, de ne pas nous en approcher, tant le bâtiment est beau. Nous le contournons, mais comme nous sommes en famille et que je n’ai aucune idée de son état intérieur et des risques, je préfère ne pas y entrer. En tous cas pas tout de suite…

Par chance, un copain avec qui j’ai déjà visité la Fac de 12h02 et une des explorations de l’Entrepôt au manège clandestin est aussi dans la région, et nous décidons de nous y retrouver le lendemain matin.

Nous commençons par visiter le rez-de-chaussée. Je m’attends à découvrir un grand escalier central et c’est finalement un petit escalier sur le coté qui dessert chaque niveau, rendant les couloirs immenses. Si une grande porte en bois a résisté aux dégradations, les pièces sont en partie taguées. Toutes les fenêtres sont obstruées et le soleil éclaire faiblement l’espace.

De multiples traces de travaux plus ou moins récents sont visibles en arrivant au premier étage. L’espace est étrangement divisé en de nombreuses petites pièces et certaines sont recouvertes de Placo brut, des gaines électriques pendent, vides de tous câbles. Les fenêtres sont neuves mais leurs vitres détruites. On a l’impression d’être face à un chantier à peine commencé et déjà abandonné.

Un détail attire mon attention, le carrelage d’une pièce est découpé pour dessiner un « homme au ballon ». Le béton apparait au travers et semble avoir été coloré, le jaune du ballon est encore vif et on devine du rouge et du bleu.

L’escalier qui mène au dernier étage a été partiellement brulé, mais ne semble pas dangereux. Nous pouvons y monter et découvrir des pièces dans lesquelles le plancher a totalement disparu. Une fougère pousse dans un coin et la vue sur le sémaphore et la mer est superbe.

Nous finissons par le sous-sol et ressortons du manoir. Des petits bâtiments couverts de tags et de végétation sont visibles sur le coté, mais ce sera peut-être pour une prochaine visite.

Histoire

S’il est difficile de trouver la date de construction de ce manoir et ses premiers habitants, son histoire devient plus connue à partir de la fin de la première guerre mondiale. Il a servi pendant 50 ans de colonie de vacances pour les enfants de mineurs des Houillères du bassin Nord-Pas-de-Calais et des bâtiments annexes servaient de dortoirs.

Il a ensuite été racheté dans les années 1970 pour devenir un centre de désintoxication. L’association qui gérait ce manoir avait des dizaines d’autres centres dans le monde, mais son fonctionnement obscur, des malversations financières et des dérives sectaires ont finalement provoqué sa chute. L’étrange motif d’homme au ballon creusé dans le carrelage est en fait le logo d’une des branches de cette association.

Abandonné depuis les années 2000, le manoir se dégrade petit à petit. La mairie a demandé son classement en 2016…

–

Cliquez sur une photo pour accéder à la galerie…

Pour voir tous les articles sur le thème Urbex

Crédits Photos : © Sébastien Mougey, à l’exception de la carte postale et du logo de l’association

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Le trac du Podcast !

18 octobre 2019Laisser un commentaire

Participer à un podcast est une étrange expérience, à la fois excitante et déstabilisante, d’autant plus quand on a l’habitude de l’écrit.

L’écriture d’article pour la presse papier, en ligne ou même pour les blogs, est un exercice relativement calme et posé. On organise ses idées, rédige, corrige, reformule, améliore son texte jusqu’à l’obtention de quelque chose que l’on juge abouti, puis on le publie. La pression peut venir des délais, de l’urgence du bouclage, mais pas de la rédaction en elle-même.

A l’inverse, le podcast s’apparente à la radio et son instantanéité. La majorité des podcasts est réalisée dans les conditions du direct, les échanges entre les intervenants se font en « live » et il n’est pas possible de revenir sur un sujet une fois l’enregistrement terminé, pour le compléter ou le corriger. Lors du montage, le réalisateur peut couper les blancs, les hésitations et quelques phrases sans intérêt, mais rarement faire plus.

Après des années de presse et de blogs, je me suis retrouvé à trois reprises à enregistrer des podcasts, et à chaque fois mon ressenti était le même. Les sujets étaient autour des Escape Games, une passion qui commence à durer, mais je ne connaissais ni les questions, ni les thématiques qui allaient être abordées, et ma préparation ne pouvait donc qu’être succincte. Nous étions de trois à cinq intervenants, tous avec une farouche envie de parler et défendre nos idées. À chaque participation, l’enregistrement a provoqué un stress étonnant, presque à trembler en tenant le micro, suivi de nombreux regrets quand je réalisais que j’avais oublié certains éléments de réponse, que j’aurais pu approfondir plus un sujet. Ce n’est que quelques semaines plus tard, lors de la diffusion du podcast et de mon écoute du résultat, que je ressentais enfin un soulagement et une grande joie qui effaçait le stress initial.

Mais pourquoi recommencer alors ? Car cette pression est finalement bénéfique, elle s’apparente sans doute à du trac et le résultat en vaut la peine. L’exercice viendrait d’ailleurs presque à me manquer…

[EDIT]Ajout de mon interview dans l’émission Coulisses sur France Inter, même si ce n’est pas un podcast, ajout des podcasts de 2020, ajout de Already Flashed, ajout de Silence on Joue de l’été 2025.

–

Silence on Joue, Hors-Série Été 2025, épisode 4

Enregistré le 2 juillet 2025, diffusé le 8 août 2025, réalisé par Erwan Cario – Libération.
Sur Acast, Apple Podcast et Spotify…

Already Flashed

A partir de juillet 2020, réalisé par Sébastien Mougey.
Les deux réalisations des podcasts Polygamer m’avaient mis l’eau à la bouche, et un an plus tard j’ai recraqué sur un nouveau podcast. Already Flashed a pour sujet les mosaïques du street artiste Invader et sur FlashInvaders.

Polygamer n°2

Enregistré le 10 mai 2020, réalisé par Sébastien Mougey.
Sur Soundclound, Apple Podcast, Spotify et sur Polygamer…

EscapeCast n°12

Enregistré le 8 avril 2020, réalisé par François Touchard.
Sur Soundclound, Apple Podcast et Spotify…

Polygamer n°1

Enregistré le 5 avril 2020, réalisé par Sébastien Mougey.
Sur Soundclound, Apple Podcast, Spotify et sur Polygamer…

Emission Coulisses – France Inter

Enregistrée le 2 mars 2020, Alexandra Ackoun.
Sur Apple Podcast et sur le site de France Inter…

EscapeCast n°9

Enregistré le 23 septembre 2019, réalisé par François Touchard.
Sur Soundclound, Apple Podcast et Spotify…

EscapeCast n°3

Enregistré le 11 mai 2019, réalisé par François Touchard.
Sur Soundclound, Apple Podcast et Spotify…

PlayTime n°53

Enregistré en le 14 septembre 2017, réalisé par Flavien M.
Sur Soundclound, Apple Podcast et Kultur & Konfitur…

Crédits Photos : © Sébastien Mougey, issue de l’enregistrement d’EscapeCast n°3

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Territoire du nord

10 août 2019Laisser un commentaire

Un croisement entre Ayers Rock et Kings Canyon, en Australie.

· 28/07/2018 · Australie
· Olympus E-M1mk2 · 12 mm (equ 24) · 1/640 s · ƒ/9 · 200 ISO
· © Sébastien Mougey · Tous droits réservés · All rights reserved
· Sur 500px

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Obey x Invader

4 mai 2019Laisser un commentaire

Quand les street artists Invader et Shepard Fairey collaborent pour une collection de vêtements, il faut s’attendre à un combat acharné pour s’en procurer un.

J’assume toujours autant ma multimonomaniaquerie, et comme vous avez peut-être pu le lire dans l’article sur FlashInvaders, je suis évidemment accro aux mosaïques Space Invader. En tout bon fan, il était impossible de résister à la collaboration entre Invader et un autre street artist, Shepard Fairey, via sa marque Obey.

Une collection de tee-shirt en série limitée a été créée et mise en vente le 4 avril dans la boutique parisienne. Une heure avant l’ouverture, il y avait déjà plusieurs centaines de personnes dans la rue, comme on peut le voir sur cette vidéo instagram. Une partie des fans venait pour les affiches numérotées en plus des vêtements, ce n’était pas mon cas et j’ai préféré attendre la vente en ligne du lendemain.

Prêt à 9h50, équipé comme pour les ventes de places de concert ou de festivals avec plusieurs navigateurs internet ouverts et plusieurs onglets, mon compte créé sur le site Obey, ma carte bleue en main, je n’avais plus qu’à attendre 10h00. Et forcément, gros rush à l’heure pile et tout a été vendu en moins de deux minutes. Commande passée, confirmation reçue, plus qu’à croiser les doigts. Dans l’après-midi, deux copains me disent que leur commande a été annulée par la marque, je commence à stresser. Mais par chance la mienne est validée et je reçois le tee-shirt une semaine plus tard. Avec l’inobjectivité du fan, il est beau, très beau !

C’est la mosaïque LA_056 qui est représentée sur le tee-shirt, avec le petit détail parfait des deux carreaux manquants en haut à droite, comme à l’époque où elle existait encore (cette œuvre n’est malheureusement plus visible à Los Angeles).

Photo invader.spotter.free.fr

Le tee-shirt ne se flashe pas, mais on s’en doutait…

Cela peut paraitre surprenant de trouver un article sur un tee-shirt sur ce blog plutôt geek, et pourtant ce n’est pas la première fois. Par exemple le Transmit pour la Geek pride day, le Coda dans la collection 2009-2010 du geek Mac, les tee-shirts Microsoft Softwear et enfin l’indispensable Spinner de Panic !

Retrouvez tous les podcasts Already Flashed et tous les articles sur FlashInvaders et les Invaders.

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Bugophilie 4

7 avril 2019Laisser un commentaire

Je bugge, tu bugges, il bugge…

De nouvelles photos dans la série Bugophilie, avec pour commencer les toujours superbes BSOD.


Une pharmacie… bleue · janvier 2019

Forum des Halles · janvier 2016

Un écran de pub du Métro en plein boot · avril 2018

Et un autre, toujours dans le métro, en panne · septembre 2017

Une publicité dans la rue… sous MacOS · novembre 2015

Dans un tramway à Amsterdam · décembre 2015

Les panneaux du RER Ligne A · mai 2015

Et pour finir, un bug humain. Qui a décidé d’emmurer le panneau ? · novembre 2017

Pour voir toutes les photos de la collection bugophile depuis 2012 : Bugophilie.

Crédits Photos : © Sébastien Mougey sauf Eric D. pour le BSOD du Forum des Halles. Cette série s’appelait initialement «nobug».

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Hong-Kong

17 février 2019Laisser un commentaire

Hong Kong

La skyline de Hong-kong vue de Tsim Sha Tsui.

3 photos en bracketing d’exposition assemblées avec Aurora.

· 02/08/2018 · Hong-Kong
· Olympus E-M1mk2 · 12 mm (equ 24) · 1/20 s · ƒ/2.8 · 3200 ISO
· © Sébastien Mougey · Tous droits réservés · All rights reserved
· Sur 500px

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FlashInvaders, le street art est une drogue

23 janvier 2019Laisser un commentaire

Vingt ans après la première mosaïque Space Invader, des joueurs un peu cinglés sont prêts à traverser la planète pour « flasher » ces œuvres de Street Art. Leur auteur, Invader, a réussi à transformer ses créations en un jeu geolocalisé de plusieurs centaines de milliers de joueurs.

Invader est un artiste français qui colle ses petites mosaïques sur les murs des villes depuis 1996. Si les premières œuvres représentaient les aliens pixélisés et mythiques du jeu de Taito, les thématiques ont largement évolué depuis et son terrain de jeu est passé des rues de Paris à celles du monde entier. On peut tout autant trouver un superbe Dr House de 10m de haut dans le XIII arrondissement de Paris, le Dude* de The Big Lebowski à Los Angeles ou un Astro Boy à Tokyo.

Vagues d’invasions après vagues, il y a aujourd’hui plus de 3700 SI (Space Invaders) dans 77 villes. Ce nombre est malheureusement théorique puisque les œuvres sont fréquemment volées ou détruites. Le Street Art est en effet de plus en plus à la mode et la cote de l’artiste explose, entrainant une marchandisation de ses mosaïques volées. Sur les 1380 SI posés dans Paris (à la date de rédaction de cet article), seuls 1050 sont visibles. Mais depuis quelques années, des équipes de fans font des « réactivations » et reposent à l’identique les SI détruits, selon les méthodes de l’artiste. Cela permet de compenser un peu les destructions.

En plus de ses œuvres sauvages, Invader expose ses créations dans des musées et publie des plans et livres qui décrivent et recensent les invasions des villes. Sans compter les rééditions, il y a sept livres avec Paris, Los Angeles, Londres/UK, Rome, Ravenne, Miami et Hong Kong. Il y a un tel engouement aujourd’hui que ces livres sont épuisés en quelques jours et se revendent dix fois leur prix. En plus du côté artistique de ces ouvrages, un des intérêts pour les fans est qu’ils contiennent des cartes approximatives des mosaïques. Les emplacements ne sont en effet pas communiqués par Invader. A chaque nouvelle pose et nouvelle photo sur son compte Instagram, la communauté part à la recherche du SI, croise les informations pour finir par le trouver. D’autres cartes sont créées par les fans, les coordonnées se transmettent secrètement d’équipes en équipes, pour réussir à flasher…

Flash Invaders

Les jeux geolocalisés existent depuis des années, et si le plus connu du grand public est toujours Pokémon Go (avant la sortie prochaine de Harry Potter Wizards Unite du même studio), le plus ancien est le Geocaching avec ses 19 ans d’existence. Il y a d’autres projets plus confidentiels, comme cet étrange Flash Invaders, ses 70.000 joueurs et 3 millions de flashs (EDIT: Début 2023, 280.000 joueurs et 17 millions de flashs. Été 2025, 450.000 joueurs, 35 millions de flashs).

Ce jeu a été lancé sur iPhone et Android en 2014 et a pour but de prendre en photo, ou flasher, les œuvres d’Invader et gagner des points. Les SI ont une valeur de 10 à 100 points suivant leur intérêt, leur originalité, leur taille, auxquels s’ajoutent 100 points supplémentaires pour une nouvelle ville flashée. Un top est affiché directement sur l’appli, et la course au classement permanente, que ce soit au niveau mondial ou entre copains.

Pour s’assurer du bon emplacement du joueur et accorder les points, l’application utilise à la fois la position géographique du téléphone et un système de reconnaissance d’images développé par une entreprise Française, LTU. Quand le réseau est défaillant, l’appli peut stocker localement les flashs et ainsi permettre au joueur de les envoyer plus tard. Mais malgré toutes ces technologies mises en œuvre, certains essaient de tricher et faire croire qu’ils sont ailleurs, le bannissement temporaire en est souvent la punition…

Il est possible dans Flash Invaders et sur le site d’Invader de visualiser en temps réel les flashs des autres joueurs et de surveiller d’éventuelles nouveautés ou réactivations. L’incroyable fréquence des flashs et leur répartition mondiale donne une idée de l’engouement autour de ce jeu.

Drogue ?

Après quelques flashs en dilettante en 2016 et 2017 lors de mes sorties dans Paris ou mes vacances à l’étranger, j’ai fini par plonger totalement dans l’univers des Space Invaders en 2018. Alors que je pensais pouvoir résister et ne pas cumuler les SI avec mes autres addictions ludiques, ce jeu a finalement gagné.

Préparer, organiser des balades pour flasher le plus grand nombre de SI devient fréquent, que ce soit seul ou avec des copains. Il y a à la fois le plaisir de la découverte de l’œuvre dans son « habitat naturel » et le coté purement ludique de voir ses points monter, de dépasser -ou se faire dépasser par- ses amis. Franchir des seuils et aussi excitant, atteindre les 10.000 points, entrer dans le top 2000, 1000 ou 100… Cette course est évidemment beaucoup plus simple quand on habite sur Paris et ses 28.000 points (en ne comptant pas les détruits), mais il y en a dans toute la France !

La phase d’après est de se rendre dans des endroits improbables, de s’introduire dans un terrain surveillé par la police pour flasher les neuf SI* sous les lettres HOLLYWOOD à L.A ou de tenter ceux qui sont sous l’eau à Cancun. Mais qui pourrait bien vouloir faire ça ?

[EDIT 07/2021] Écoutez le podcast Already Flashed sur FlashInvaders et les mosaïques d’Invader !
[EDIT 11/2020] Récit de quatre années de jeu, de recherches, de rencontres : FlashInvaders, une folie de 4 ans !

Tous les articles sur FlashInvaders et les Invaders. Et pour en savoir plus, le site d’Invader et Invader Spotter.

* Le Dude et les 9 SI de Hollywood sont détruits. Remerciements à Arnokovic pour la relecture. Crédits Photos : © Invader pour la grande image et Sébastien Mougey pour les autres illustrations.

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Geocaching – La cache à ça

16 décembre 20181 commentaire

Après deux making-of sur mes propres caches, voici une Mystery dont je ne suis pas l’auteur. Mais cette cache me touche particulièrement pour une raison que vous allez bientôt découvrir.

Une nouvelle Mystery étrange est apparue en octobre dernier dans le bois de Vincennes. Étrange par sa réalisation, c’est sans doute la première cache électronique de Paris intra-muros. Étrange aussi par sa thématique, puisque c’est une dédicace à un Geocacheur de la région. Si j’écris aujourd’hui un article sur cette cache alors que je n’en suis pas l’owner, c’est que j’en suis étonnamment la cible !

Aussi fou (et excitant) que cela puisse paraître, The Purple Mouse m’a dédié sa dernière création. Et ce n’est pas une petite Tradi ou une Mystery farfelue, c’est une cache que je rêvais secrètement de réaliser.

La cache à ça

Le titre en lui-même est déjà bizarre et permet de nombreuses interprétations. La lecture de la description en donne certaines, et le final en ajoute une supplémentaire, ou confirme une piste. Il faut donc avoir tout résolu pour comprendre le titre, elle est fourbe cette souris violette !

D’après la description, « Ça » est un étrange personnage, un phénomène qui amène à se demander « Mais c’est quoi Ça ? ». Je suis bien évidemment le moins bien placé pour répondre à cette question, mais je le prends pour un compliment. C’est sympa d’être un peu barré non ?

Je vais tenter d’être modeste même si cette cache me fait énormément plaisir, le plus important n’est pas « Ça » mais la réalisation en elle-même, car cette cache est sublime et électronique.

Électronique ?

Quand vous aurez passé la première étape, vous découvrirez que vous devez vous rendre quelque part dans le bois de Vincennes équipé d’une pile 9v et d’un tournevis. Une pile, un tournevis ? De plus en plus étrange…

L’énigme principale de cette Mystery est en effet une très grosse boite que vous ouvrirez avec impatience, pour y découvrir un superbe mécanisme. Impossible de le décrire précisément sans spoiler, mais il est dans un thème que j’affectionne particulièrement, auquel l’owner a ajouté son inévitable patte. Crétin, complétement crétin ce lapin !

Cette cache est construite autour d’un Arduino, un tout petit ordinateur très souvent utilisé pour les caches électroniques. Ce système est en effet adapté aux caches car il est d’un coût très faible et sa programmation est extrêmement simple. Le plus compliqué est généralement dans la mise en scène du mécanisme, dans son habillage pour le rendre attrayant. Et là, quelle présentation, cette cache est parfaitement réussie !

Je regardais avec envie depuis pas mal de temps les caches Arduino, avec l’idée d’en créer une, mais je n’avais jamais franchi le pas. Sans le savoir, The Purple Mouse est donc tombé génialement bien avec sa réalisation. Me faire une dédicace était déjà fou, la faire comme ça est incroyable. Merci !

Si vous voulez rencontrer « Ça » : La cache à Ça (Clin d’oeil à SMY).
Et pour en savoir plus sur l’Arduino dans le cadre du Geocaching, un article sur le blog de Tof.

Crédits Photos : © The Purple Mouse pour la cache et Ubisoft pour le Lapin Crétin

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