Les Flash Tours sont des visites de villes rapides, souvent d’une journée, dans le but de voir et flasher les Space Invaders. C’est à la fois l’objectif et un prétexte à des balades entre copains, et cela permet de découvrir des villes autrement.
Après avoir récemment compilé mes chroniques de festivals, voici un nouvel article qui reprend une grande partie de mes comptes rendus de flash tours, précédemment publiés sur les réseaux sociaux.
Cet article sera complété d’année en année, de flash tour en flash tour… Vous pouvez cliquer sur les vignettes pour ouvrir les galeries.
2025
Ravenne
Plusieurs destinations étaient au départ envisagées pour ce Flash Tour, dont Manchester et Newcastle. Mais l’idée du nord de l’Angleterre, des bières et des Fish and Chips n’enchantait pas Ellis, le copain avec qui je devais partir. Dès que l’on parle cuisine, on sait que l’Italie gagne toujours à la fin et en quelques minutes le projet a basculé sur Ravenne. Au-delà des arguments culinaires, c’est évidemment une invasion mythique, Ravenne étant la capitale mondiale de la mosaïque depuis l’antiquité.
Nous arrivons à Ravenne par le train de Bologne du matin, totalement complet et saturé par les Italiens et touristes. Une mosaïque nous accueille dès la sortie de la gare, puis nous prenons le bus vers la marina. On se trompe en achetant le ticket dans le bus, et quelques minutes plus tard des contrôleurs nous expliquent que cette petite erreur va nous couter 77 euros chacun (ça aurait fait un certain nombre de litres de bières à Manchester…) Mais c’est vite oublié en arrivant devant la superbe sirène RA_31 sur le port, qui fait partie des pièces légendaires.
Nous faisons un tour à la plage, puis revenons vers le centre-ville et nous découvrons alors la beauté de Ravenne. La mosaïque est effectivement très présente dans cette ville, le mausolée de Galla Placidia et la basilique Saint-Vital sont époustouflantes, les plaques de rues sont superbes, et évidemment les Invaders. Nous croisons quelques fresques de Street Art, quelques œuvres de Blub, et au détour d’une rue, une porte de garage s’ouvre à notre passage et dévoile d’étonnantes copies de RA_38 ou PA_1332. La nuit tombe sur la ville qui est encore plus belle, c’est par hasard un soir d’une finale de foot entre une équipe française et italienne, nous évitons de parler trop fort devant les visages dépités des supporters assis en terrasse.
L’invasion date de 2014 et 2015 et il y a de superbes pièces dans les 30 Space Invaders encore visibles à Ravenne.
Marrakech
Après quelques jours dans la très belle et calme Essaouira, nous arrivons à la bouillonnante Marrakech. C’est la seconde fois que je viens dans cette ville et les quatre Invaders ne sont évidemment pas le but principal. Je sais d’avance que je ne flasherai sans doute que ceux du centre et pas les deux du désert, même si mes potes flasheurs sont convaincus du contraire :).
Nous dormons dans un Riad dans la Medina et MRAK_01 n’est qu’à une vingtaine de minutes par des petites rues. J’y passe de nuit, il n’y a personne et deux marocains me voient chercher et m’y accompagnent, je l’imaginais plus à l’entrée du souk. MRAK_03 est pour le lendemain, cette fois à 40 minutes à pied de la Medina, je négocie avec un taxi l’aller/retour à 50 dirhams (5€).
Comme prévu, énorme flemme de faire 3 heures de voiture pour aller flasher les deux du désert, ma passion, mon obsession s’émousserait-elle ? Mais il y a tant à faire ici, comme le sublime Jardin Majorelle. Depuis notre dernière venue et la mort de Pierre Bergé, les jardins privés sont ouverts au public et ça double la superficie de jardins, ils sont encore plus beaux.
Autres flash tours en 2025
Quelques autres flash tours et détours pendant les vacances en 2025, sans comptes rendus : Amiens, Noordwijk, Orléans, Bruxelles 3…
2024
Contis et BAB
Compte rendu d’une journée à BAB et Contis. Avec par ordre d’apparition Anto et Edgard, Vicente et Ghost75. En guest star Vdduke.
On commence à organiser notre flash tour entre copains au 3ème jour de l’invasion. Il y a déjà 25 mosaïques posées et on se dit qu’on doit pouvoir caler Contis en même temps. Évidemment, on ne change pas les plans au fur et à mesure des poses, et quand le total arrive à 60, on se dit que ça va être vraiment speed, mais toujours faisable.
TGV de 7h04 à Paris, arrivée 9h14 à Bordeaux, on saute dans la voiture d’un copain flasheur qui habite la région. On descend les Landes, passe « rapidement » par Contis (avec des guillemets car l’un de nous galère sur CON_01), puis on continue la route jusqu’à Bayonne. On se gare au parking Boufflers à midi. Ça va, on est dans les temps.
Boucle de 3,3 km à pied pour flasher les 18 SI de ce côté de l’Adour. Cette ville est toujours aussi sublime, et les mosaïques de cette invasion vraiment belles. On récupère la voiture 50 minutes plus tard, on traverse le pont pour aller flasher les 3 coté gare, puis on se dirige vers la jetée. Ça va, on est dans les temps.
On descend la côte de BAB_50 à BAB_07, le long des plages d’Anglet. On tombe par hasard sur un copain devant BAB_09, en pleine discussion avec des locaux à leur expliquer notre folie à tous. On l’embarque pour la suite de la balade. Arrivée à Biarritz à 14h30, on se gare au parking Charles Floquet. Ça va, on est dans les temps.
Nouvelle boucle de 5 km dans Biarritz, ça monte, ça descend, et c’est très beau. Le soleil est magique sur la mer déchainée. 20 SI plus tard, on récupère la voiture un peu avant 16h pour aller voir le très beau BAB_14. Heu, on est encore dans les temps ?
Direction Saint Jean de Luz pour la suite de la côte. L’invasion de Marseille m’avait marqué avec la découverte du Vallon des Auffes, cette invasion me fait vibrer avec le petit port de Guethary et BAB_34. On arrive au bout de l’invasion un peu avant 17h et l’étrange BAB_13 du bout du monde. On avait dit quelle heure pour être dans les temps ?
On remonte vite pour ceux du centre d’Anglet, mais gros bouchons à cette heure. BAB_49 est flashé depuis la voiture sans presque s’arrêter (oui, on a honte) et pas le temps de prendre des requests sur BAB_10. On flashe le dernier de la gare de Biarritz et on prend notre train à 18h38, arrivée à Paris à 22h53. Tu vois, on était largement dans les temps.
Journée incroyable, 58 SI sur BAB et 2 sur Contis. 60 km de voiture pour la boucle Bayonne/Biarritz/Saint Jean de Luz, sans compter la route de Bordeaux, 13 km de marche, beaucoup de souvenirs et de conneries entre potes !
Londres 4
4eme passage en un an, ça devient n’importe quoi cette passion pour les Eurostar du matin et le retour le soir même :). Au départ j’avais un petit circuit tout calme de prévu, juste les 10 réactivations de l’été et 1 SI qui me restait, largement le temps d’un déj et d’une bière avec un copain. Par une incroyable chance, 11 nouvelles réactivations tombent la veille, soit 22 SI à flasher. La petite balade calme à pied devient une grosse balade speed dans trois quartiers de Londres, le vélo s’impose alors.
Je commence par l’Est (Shoreditch), et LDN_121 ne passe pas. Par hasard je tombe sur un autre flasheur qui est aussi en train de galérer. Après ¼ d’heure d’échecs je prends des requests en me disant que l’algo de reconnaissance sera peut-être modifié un jour, et je reprends ma route. Les réactivations de Brick Lane sont aussi difficiles à flasher, mais finalement j’en ai 6/7 de ce quartier.
Je bascule à l’Ouest pour les nouvelles réactivations de Notting Hill, et retrouve l’inoubliable plaisir masochiste de ce quartier à vélo. Le temps passe du grand soleil à la pluie en quelques minutes, mais ça ne retire rien à la beauté des rues. 5/5 sur Notting Hill.
Je reçois alors des messages me disant que d’autres ont réussi à flasher LDN_121, je vais devoir y retourner. En étant toujours à Notting Hill, je tente tout de même une request et bonheur, elle passe ! Je me dis alors que la reconnaissance de la pièce a été améliorée par l’atelier, mais mes tentatives dans le TGV du soir prouveront le contraire, mes autres requests ne passeront pas, j’ai simplement eu une énorme chance.
Soho enfin, 8 réactivations, je prends pour la 3eme fois un vélo et boucle rapidement le tour. Quel plaisir de voir Sid Vicious (LDN_73). Je vais finalement bien pouvoir déjeuner avec Shootagain !
Avant de reprendre mon Eurostar du retour je passe par LDN_142 qui je n’avais pas eu le temps de flasher en juin. Je retrouve par hasard Regard Naturel dans la queue de la sécurité de Saint Pancras, on va pouvoir se raconter nos passions excessives dans le train.
Une très belle journée, 21/22 SI puisque LDN_80 a été détruit très rapidement. Je n’ai encore pas réussi à faire un CR court, mais cette ville mérite mieux que quelques mots.
Francfort
Dans la série «Les Space Invaders font faire des choses folles», troisième visite de l’Agence Spatiale Européenne. Cette fois l’ESOC, le Centre européen des opérations spatiales, à coté de Francfort. Magique !
Le podcast Already Flashed n°41 – Flash tour Francfort et ESA Darmstadt a été enregistré en live ce jour là et raconte ce Flash Tour.
Munich
L’invasion de Munich date d’avril 2023 et comprend la fameuse mosaïque Edward Snowden (MUN_14), restée introuvable à l’époque presque un mois.
Nous y passons à la fin de nos vacances autrichiennes et allemandes, pour trois nuits. Je n’ai pas forcément prévu de tout flasher, sachant que les Invaders ne sont pas uniquement dans le centre, mais couvrent une grande superficie de la ville. La première balade nous amène tout proche du Viktualienmarkt, et je peux donc flasher MUN_04 et le Edward Snowden. Je pensais qui si je ne devais en avoir qu’un seul, ce devait être celui-ci, et j’ai la chance de pouvoir bien en profiter puisqu’il n’est pour une fois pas recouvert. En retournant à l’appart j’en flashe deux ou trois autres, dont le superbe arc en ciel MUN_10.
Le lendemain matin, je ne peux finalement pas résister à mon habituel plaisir du vélo en ville, et je loue un vélo électrique TIER pour une petite balade en speed. J’arrive devant la bière et sa chope MUN_01, en plein soleil, et je reste subjugué par cette pièce. La véritable ombre du soleil, associée à la fausse ombre créée par les carreaux noirs, donne une incroyable impression de volume, c’est mon coup de cœur de cette invasion. Je poursuis par tous les SI de l’ouest de la ville, 6 mosaïques en une heure et une quinzaine de km. Nous passons dans l’après-midi dans le quartier des musées et j’en ajoute 3, puis je termine par un A/R en S-Bahn plein Est pour MUN_03. Il ne m’en reste plus que deux pour le dernier jour et je reprends un vélo pour une demi-heure, j’ai le temps de passer par MUN_07 détruit.
Munich est une ville très agréable, jolie, vivante et animée, quel contraste avec la froideur de Vienne ! Le musée d’art urbain et contemporain MUCA expose Damien Hirst et nous pouvons voir une des versions de son requin plongé dans du formol. La Hofbräuhaus est aussi un passage obligé…
Vienne
Il y a des Space Invaders mythiques que tout flasheur normalement obsédé rêve d’avoir vu au moins une fois dans sa vie. L’un d’eux est immense et se trouve à Vienne, dans le MuseumsQuartier, et ne se flashe même pas. C’est une superbe passerelle entièrement recouverte en 2008.
Les 43 autres mosaïques actuellement visibles sont presque toutes dans le centre-ville et certaines sont très belles. Nous y étions pour quatre nuits et j’ai pu tout flasher au grès des visites de la ville, en y ajoutant un peu plus d’une heure par jour spécifiquement dédiée aux flashs, à pied et en tramways.
Vienne est à la fois culturellement étonnante et architecturalement très froide. Elle est trop minérale, manque d’arbres et les abords du canal du Danube ne sont pas du tout exploités ni agréables, contrairement aux autres capitales traversées par des fleuves. Ljubljana est tellement plus charmante. Petit conseil, n’arrivez pas à Vienne le samedi après-midi, tout ou presque est fermé jusqu’au mardi, voire mercredi, en dehors des musées et de quelques restaus, c’est décevant.
Enfin, gros coup de cœur pour la rétrospective du photographe Gregory Crewdson au musée Albertina. Ses œuvres ultra détaillées font penser à Hopper, à David Lynch, elles sont envoutantes et étranges.
Londres 3
Troisième visite de Londres en moins d’un an, alors que je n’y étais pas retourné depuis 10 ans, les Invaders nous rendent toujours aussi cinglés. J’ai prévu de flasher les 11 nouvelles mosaïques et les 18 qui me restent, majoritairement en vélo.
Nous partons cette fois à trois copains par l’Eurostar de 8h40 et nous sommes euphoriques à la gare… jusqu’à l’annonce d’un retard du train. Les voyageurs se pressent devant la porte d’embarquement, et sans être compacte, la foule est dense. Un anglais à coté de nous regarde tout le monde méchamment et répète « Don’t touch my wife » dès que quelqu’un s’approche un peu trop de sa femme ! Nous arrivons finalement à monter dans le train et c’est avec 1h10 de retard que nous débarquons à Londres, ça va être tendu.
Notre groupe se sépare et je me précipite à une station de vélos en libre-service (les Santander Cycles). Aucun vélo électrique n’est disponible, je loue un mécanique et je sens que mes 40 km vont être sportifs. Je commence par les nouveaux Spaces et quelques réactivations de Soho, LDN_159 est mon coup de cœur. Puis je traverse la tamise pour aller jusqu’à la Tate Modern et la réactivation de LDN_93, repars vers l’Ouest et Chelsea, discute avec un Munichois devant Vivienne Westwood / LDN_155, et remonte enfin vers Notting Hill. J’ai déjà plus de 20 km dans les jambes quand je réalise qu’il y a le mot « Hill » dans Notting Hill, ça monte ! LDN_21 flashe difficilement en contre-jour, j’y arrive finalement en utilisant le flash. Après 2h45 de vélo et 30 km, je largue mon vélo et me précipite dans le métro pour basculer à l’Est.
Avec le retard du train je vais devoir modifier mon parcours et laisser de côté LDN_142. Je reloue un vélo pour un dernier tour de 4 mosaïques, dont le lointain LDN_148. Comme la zone Nord-Est n’est pas couverte par les stations de vélo, il me faut ajouter presque 5 km de plus pour rejoindre une station Santander Cycles et reprendre un métro pour retourner au centre de Londres. La gare de Stratford international est dans un immense centre commercial, je cours dans tous les sens, perdu, et je trouve la gare au dernier moment. Un train direct me ramène à Saint Pancras et je suis très très juste pour l’Eurostar de retour… ouf. Mes copains me tendent des bières avec un grand sourire, il y a des choses importantes dans la vie !
42 km de vélo, 28 Space Invaders, encore une journée incroyable sous le soleil Londonien. J’avais écrit « cinglé » en introduction de ce compte rendu, plus aucun doute cette fois.
Bilbao
Nous sommes 4 jours à Bilbao, et au-delà des Space Invaders, la motivation principale de ce séjour est de visiter le Guggenheim. Nous faisons Paris – Bayonne en train (4h) et louons une voiture à Bayonne, ce qui va nous permettre de visiter un peu le Pays Basque en chemin. Sans compter les arrêts, Bilbao est à 1h30 de voiture de Bayonne.
Dans Bilbao, notre hôtel est à côté de la passerelle Zubizuri, donc sur la rive nord/est de la ville. Mais tout est très proche ici et se fait très bien à pied. Le premier soir je ne peux résister au plaisir de débloquer la ville avec BBO_22. Puis nous nous promenons dans la vieille ville et je flashe au hasard, sans contrainte et sans chercher à tout flasher.
Le lendemain, la visite tant attendue du Guggenheim. Le bâtiment de Frank Gehry est sublime, certaines œuvres sont incroyables (dont le Richard Serra mémorable, le Puppy de Jeff Koons ou l’araignée Maman de Louise Bourgeois). Je pars seul dans l’après-midi flasher cette fois exhaustivement, et en laissant de côté BBO_37, il me faut entre 1h30 et 2h pour faire la boucle complète à pied en profitant du rare Street Art.
Le troisième jour nous partons visiter San Juan de Gaztelugatxe, une ile surmontée d’un ermitage, haut lieu des fans de Game of Thrones (très reconnaissables :) ). Puis nous allons profiter des plages de Bilbao et faire un peu d’Urbex sur les hauteurs de la ville. Je termine la ville par BBO_37, mission accomplie.
Enfin le dernier jour visite de Saint Sébastien, très jolie ville, avant de rentrer en train par Bayonne. La région est superbe, les multiples bars et restaus de Bilbao un plaisir, et le Guggenheim, évidemment…
Montpellier
Montpellier restait une de mes dernières villes possibles en aller-retour d’une journée, j’attendais patiemment une éventuelle réactivation des SI détruits. Quand je vois les premières annonces samedi dernier, je me dis que ça va être l’occasion ! Les billets de trains sont forcément chers, mais je n’ai plus fait d’A/R depuis Clermont en novembre et ça me manque, je craque.
J’arrive à 11h00 à la gare de Montpellier Sud de France (pas le choix à ces horaires), et c’est le bout du monde, la gare est à 6 km de la ville. Si vous le pouvez, privilégiez la gare Saint Roch. Pour rejoindre le centre depuis Sud de France, au choix, bus + tram en 50 minutes, taxi ou Uber. Ce sera la dernière solution (au prix d’une pinte de bière à Paris). Je rejoins le centre-ville en 1/4 d’heure, le Uber me dépose par hasard juste en dessous de MPL_42, en bordure de la zone piétonne.
Je boucle la visite à pied en 1h45, en passant par tous les SI sauf les 4 inconnus et en prenant pas mal de photos. 11 pièces ne sont pas encore validées par l’atelier, je bombarde de requests. Les travaux étant quasi terminés, le plastique qui protégeait MPL_38 a été retiré. Avec le soleil et les ombres j’ai du mal à l’avoir et je crains le « TOO MANY FLASHES TODAY: NEED TO REST CPU ». Je m’éloigne pour tenter son voisin MPL_27 avant d’y revenir et tutulululu ! Attiré par une œuvre de street art en collages non loin de MPL_21, je tombe sur un petit restau de burgers parfait après ce tour de la ville. Montpellier est vraiment superbe, j’ai maintenant très envie d’y revenir pour un week-end !
Les invasions datent de 1999 et 2001, et on sent le classicisme des premiers temps d’Invader, avec beaucoup de petites pièces aux motifs de Space Invaders ou de Pac Man, mais elles sont jolies. Les réactivations sont aussi très belles, toutes brillantes…
Un grand merci à la R34CT1V4T10N T34M
Miami
Nous sommes en vacances dans la région, avec 4 nuits sur Miami Beach. Je n’ai pas prévu de flasher les 23 présents, mais au moins tous ceux de South Miami Beach et quelques autres en fonction des balades.
La ville de Miami Beach est superbe, l’architecture Art Déco étonnante, le front de mer (coté atlantique) très agréable. Les SI de cette partie de la ville se font tranquillement à pied, creuser le sable pour MIA_29 est fun, les survivants sont petits mais jolis. Je pousse jusqu’à MIA_22, que je ne peux pas rater après le podcast 26 !
Le deuxième jour, on part vers la villa Vizcaya (à ne pas manquer), et je peux flasher une partie de ceux du sud, dont MIA_67 en demandant à la sécurité du port l’accès au ponton. Je laisse les deux à faire en bateau et le 64 pourtant accessible à pied, mais pas grave.
Le troisième jour, on se promène dans Wynwood, le quartier street art. Sympa mais un peu survendu quand on a l’habitude de voir des œuvres et des fresques (comment ça je suis blasé ?). C’est l’occasion de flasher les rares survivants du nord de la ville.
Au final 18/23, peut-être 19/23 en repartant avec celui de l’aéroport, et une très agréable découverte de cette ville que je recommande, bien loin des clichés que j’avais en tête (finalement ce sera 20/23). On part maintenant vers Key West…
2023
Londres 1
Mon TGV Paris -> Londres est à 8h30. Eurostar conseille une arrivée 60 à 75 minutes avant pour laisser le temps du passage de la douane et de la sécurité, j’arrive donc à 7h15 et c’est finalement très très (trop) large.
Arrivée à Londres à 10h (heure de Londres), je prends tout de suite le métro pour aller flasher LDN_149 au nord-est, il est loin mais ça fait plaisir de le voir en vrai. Il faut compter au moins 50 minutes A/R de trajet. Puis j’enchaine sur LDN_139 à Camdem, toujours en métro, et enfin j’arrive dans Soho pour le vrai début de ma balade… …à vélo.
Les Santander Cycles sont l’équivalent des Velib des Parisiens, 1,65£ par tranche de 30 minutes. 6 km de vélo pour les 17 SI de Soho, LDN_14 est recouvert, LDN_33 tout récemment réactivé ne passe pas, je termine par LDN_12 qui est pile mon 2000ème, exactement au moment où je retrouve Shootagain72 pour discuter autour d’un café.
Je prends ensuite le métro pour rejoindre le sud de la tamise, et là nouveau tour à vélo de 17km pour flasher toute la zone dont les superbes LDN_126 et LDN_144, puis retraverser la tamise vers Soho pour enfin réussir LDN_33 sous la pluie, ceux de Farringdon et LDN_88 proche de la gare, je pose le vélo.
Il me reste un peu de temps et je peux tenter un A/R en métro pour LDN_145, et enfin me poser (et manger un truc) à Saint Pancras le temps de mon train de retour. J’ai encore trop de marge, malgré le conseil de 60-90 minutes d’Eurostar, train 17h31 -> 20h48.
Au final, 35 Invaders dont les deux superbes 100 points, 23km de vélo, zéro bière (pas compatible avec la conduite à gauche en vélo), un métro dans le mauvais sens (pourtant le métro Londonien n’est pas compliqué, j’ai juste été trop confiant). J’ai laissé volontairement Shoredicth pour plus tard, je reviens bientôt en famille…
Grude
On est en vacances en Slovénie/Croatie, et on s’arrête 4 jours vers Split, c’est donc très tentant de faire un « petit » passage à Grude, à un peu plus d’une heure de route. Réveil (très) matinal, j’arrive à la frontière à 8h du matin. Triple contrôle, police croate, police bosniaque, douane bosniaque. La police croate vérifie que la voiture de location a le droit de traverser la frontière, mais comme on l’a louée à Ljubljana on a le cross-border, ouf. Tout passe vite et en moins de 5 minutes je suis coté bosniaque, à moi GRU_03 (un peu difficile à flasher), puis je remonte sur GRU_01.
La vraie difficulté va être maintenant d’accéder à GRU_02, j’ai envoyé plusieurs emails depuis un mois mais je n’ai jamais eu de réponse. J’arrive à l’accueil du bâtiment qui est je crois le bon, personne. Je frappe aux portes, rien. Je remonte au bâtiment principal, deux secrétaires ne comprennent pas ce que je veux, heureusement j’ai préparé une traduction en bosniaque et je leur montre. Elles appellent un collègue qui parle anglais et me dit que c’est bien dans le bâtiment où je suis allé en premier.
J’y retourne, toujours personne à l’accueil. Un employé passe, il parle un peu anglais, je lui explique. Il appelle une fille de l’accueil, qui comprend en voyant ma traduction. Et là tout se débloque, une autre personne arrive et me fait tout visiter, c’est assez génial. Quand il comprend que ça m’intéresse vraiment, pas juste pour la mosaïque, il me fait faire le tour, m’explique tout, me montre les Heidelberg de 30 ou 40 mètres de long, je suis heureux :). Il me partage sa connexion pour que je puisse flasher.
Enfin retour, la douane Croate ne comprend pas trop mon double passage de la frontière en moins de 2 heures et me suspecte d’être venu acheter de l’alcool ou des cigarettes. Je ne peux pas dire que c’est pour du carrelage. Au final 4 heures plus tard je suis de retour, crevé et content !
Ljubljana
La ville de Ljubljana a été une découverte pour de très nombreuses flasheuses et flasheurs, particulièrement après la seconde invasion de 2021. A force d’entendre des retours dithyrambiques sur cette capitale et sur le lac de Bled, cette région avait fini par me faire rêver, au point d’organiser des vacances en Slovénie et Croatie.
Le charme de Ljubljana opère dès les premiers instants, la ville est superbe, les bords de la rivière Ljubljanica qui traverse la ville sont remplis de petits bars et on s’y sent tout de suite très bien. Les nombreuses mosaïques sur le thème de la ville, les dragons, sont superbes, particulièrement LJU_33 et LJU_36.
Le musée MGLC est fermé pour travaux, mais en passant par le bar il semble possible d’accéder à l’escalier et de flasher certaines mosaïques. Je vise un dimanche matin pour ne pas croiser les ouvriers et j’arrive à en flasher cinq. Je rentre tout content et je découvre qu’un flasheur est venu deux jours plus tôt et a tout flashé, après avoir croisé un membre du musée qui promenait son chien et qui l’a accompagné. Je décide d’y retourner le lundi matin et j’ose cette fois frapper aux portes. Malgré les travaux, le personnel du musée est très accueillant et me fait faire le tour et me permet d’accéder aux quatre qui me manquent.
Nous passons encore quelques jours dans cette superbe ville, le Metelkova vaut la visite de jour et de nuit, et partons ensuite vers Bled.
Lille 2
Le mini CR du mini flashtour du jour, LIL_00, où comment pousser l’addiction à son paroxysme, un journée pour un seul invader.
La méthode Archi et philou est parfaite, aller-retour Paris Douai en TGV, puis location de vélo chez Cycle N Repair (attention à prévoir de la marge, ils sont à 1,8 km à pied de la gare). Les loueurs très sympas nous indiquent un itinéraire pour rejoindre l’A1 (le moment où l’on passe pour des cinglés à dire qu’on va voir une autoroute, mais on retient forcément le quart de leur parcours. Finalement, avec quelques petites erreurs on arrive à suivre leur chemin qui évite les grosses routes. 23km de vélo pour une mosaïque mémorable !
On termine à Douai avec les bières du nord, des frites et fricadelles, puis retour à Paris.
Cologne
Une journée complètement incroyable à Cologne. TGV de 7h55, arrivée à 11h15. Je saute sur un vélo KVB-Rad (comme les velib parisien, il faut avoir préalablement installé l’appli et créé un compte), et c’est parti pour le tour de la ville pour essayer de tout flasher avant de rejoindre les copains pour la visite de l’ESA à 13h30. Je connais déjà Cologne donc je peux faire sans regret ce tour express. 1h15 plus tard et 11km, les 23 SI de la ville sont flashés, sans difficulté. Je suis trempé, et ce n’est pas les quelques gouttes de pluie qui en sont la cause.
J’ai même le temps de trouver une cache sur l’étonnant pont à coté de KLN_18, un SI que je n’avais pas super bien localisé d’ailleurs. Taxi pour l’ESA (seul ce n’est pas une bonne idée, les prix sont délirants ici).
Laura, notre guide, nous retrouve à l’entrée. Elle est incroyable, elle est (ou a longtemps été) instructrice pour les astronautes, et fait guide et conférencière en parallèle. La visite est magique, au-delà même des Invaders, que ce soit la piscine d’entraînement ou les répliques des modules de l’ISS.
Retour rapide sur Cologne (en voiture/train cette fois), puis TGV 16h44 pour Paris. C’était très speed, mais vraiment fantastique.
Plus d’infos dans l’article Visiter l’Agence Spatiale Européenne avec des yeux d’enfants.
Amsterdam
TGV Paris 7h25, arrivée à Amsterdam à 10h44. On passe louer des vélos, et c’est parti pour le tour dans le sens des aiguilles d’une montre (pourquoi dans ce sens ? Parce qu’on a des vélos jaunes !).
10 km théoriques, sans compter les requests sur les détruits. Le temps est couvert, ce qui évite les reflets problématiques sur certains (la flasheuse et le flasheur sont les seuls humains à préférer le temps couvert pour leurs balades). On enchaine tranquillement, la ville est toujours aussi magique, encore plus à vélo.
SI dans les petites rues, SI sur les ponts, SI le long des canaux, et ainsi de suite. L’invasion date de 1999, ça se ressent sur la diversité des pièces, mais qu’importe. Tous se flashent sans résister, sauf AMS_04, forcément. Après une dizaine de tentatives il passe finalement.
10 km plus tard on repose les vélos, environ 2h30 pour faire la boucle et profiter. Il reste du temps pour manger avant le TGV de 15h15…
Autres flash tours en 2023
Quelques autres flash tours et vacances avec des flashs en 2023 : Clermont Ferrand 2, Londres 2, Marseille 2 et La Ciotat, Fontainebleau (je ne compte pas le nombre de fois)…
2022
Bruxelles et Redu
Tout commence par un TGV Paris Bruxelles entre copains, la location d’une voiture, la visite d’un musée d’art urbain, puis nous partons vers les Ardennes belges, à 1h30 de la capitale.
La campagne est verte, il fait gris, nous roulons sur une petite route. Une presque montée cède la place à une descente dans une cuvette et se dévoile alors devant nous un décor inimaginable de film de science-fiction. Des dizaines et dizaines d’antennes paraboliques, de plus de 20 mètres de haut, sont disséminées dans la zone. Nous sommes comme des enfants dans la voiture, incapable de retenir nos rires et nos frissons. Bienvenue à Redu !
Ce centre de communication, de suivi et de télémesures a ouvert en 1968. Le lieu a été choisi pour sa cuvette, une protection naturelle contre les interférences radioélectriques, et son éloignement des villes. Au fur et à mesure des années, ses domaines de compétences spatiales ont été étendues.
Des badges nominatifs nous attendent au PC Sécurité, le site est très peu ouvert au public et un gardien va nous accompagner pendant toute notre visite «Space Invaders» pour voir les oeuvres de l’artiste posées dans le centre en 2015. Il a en face de lui quatre gamins qui s’émerveillent de tout, nous n’en revenons toujours pas d’être là. On s’entendrait presque lui poser des questions comme «Monsieur, monsieur, tu es allé sur la lune toi ?»
Ce flash tour a son propre article : Visiter l’Agence Spatiale Européenne avec des yeux d’enfants.
Rotterdam
TGV Paris 7h25, arrivée à Rotterdam à 10h20. J’ai 5 heures sur place, 12 km de circuit prévu pour 23 SI, ça devrait être large. Je prends quand même un vélo (en libre service Donkey republic), au moins pour ceux les plus au sud.
Les SI sont tous simples et petits, normal pour une invasion de 1999. Aucun problème pour les flasher, je passe assez tôt dans ma boucle devant RTD_23, mais la galerie est fermée. Les vitres sont recouvertes d’un film transparent vert, j’arrive quand même à voir le SI mais impossible de le flasher. Je continue ma boucle, les ponts sur les canaux et la Meuse sont ouverts, heureusement que j’ai du temps. RTD_10 passe au 3eme ou 4eme essai. Je repasse les ponts et pose le vélo après 13 km.
La suite à pied, en faisant pas mal de détours pour du street art, 5 km pour finir. Je retourne à la galerie de RTD_23 et elle est ouverte avant l’heure (14h normalement). 23/23/26.
TGV de retour à 14h58, j’aurais presque pu m’arrêter en chemin à Bruxelles pour les deux du Mima, mais ce sera une prochaine fois. Rotterdam est une jolie ville, même sous un temps gris. Les maisons cubiques jaunes font évidemment leur effet (RTD_05 et 06). Les canaux sont par contre moins impressionnants que ceux d’Amsterdam.
Lausanne et Genève
TGV Paris 7h56, arrivée à Lausanne à 11h52. La ville est ensoleillée, toute jolie sur les bords du Lac Léman. Les invaders sont sur les hauteurs, une boucle de 4,2 km à pied en 50 minutes qui monte, monte, pour redescendre. 8/8 invaders, certains sont un peu difficiles à flasher au soleil, mais rien d’insurmontable. À côté de LSN_02 un couple m’interpelle, ils ont entendu le tutulululu et se demandent ce que c’est. Petite explication, Invader, mosaïques, 4000 dans le monde, FlashInvaders :).
12h48 je cours pour attraper un train pour Genève. Il y en a toutes les dix minutes environ, mais certains sont beaucoup plus rapides que d’autres. Les billets «de parcours» sont valables pour une journée, quel que soit le train, et peuvent être pris rapidement sur l’appli CFF (merci Karillav).
13h31 Genève ! Comme le suggérait Vdduke, je commence par ceux du lac. Aucun problème pour entrer dans les Bains des Paquis, en demandant gentiment et expliquant pourquoi, ils me laissent passer sans payer. L’endroit est assez incroyable, un cygne fait du photo bomb sur mes flashs . GNV_18 et 19, du dessus en très peu d’essais, téléphone bien accroché par une sangle. Je continue ma boucle, GNV_28 ne passe pas d’en bas avec le soleil, il faut monter. Pour GNV_33 dans le théâtre, j’avais prévu plusieurs passages à différents moments, pour assurer le coup, et dès 15h c’est bon, il y a du monde à l’accueil et ils sont adorables. Au final, en 6 heures sur Genève, j’ai le temps de bien profiter. 31/31, 10 km en vélo, 7 km à pied (plus les 4 de Lausanne). Et de rapporter mon poids en chocolat, avec ce que j’ai cramé en calories aujourd’hui.
19h42 TGV de retour… Est-ce que je passe sur PA_274 en arrivant à 23 h ?
Bale
TGV de 7h22, arrivée 10h26. On commence par 2 Invaders avant de passer devant un arrêt de Tram qui va vers BSL_24. Un tram est prévu dans quelques minutes, on change le programme et on monte dedans.
15 minutes et une frontière plus tard, on se retrouve en France. Les accès à l’invader ne sont pas évidents, trop de végétation pour le voir d’en haut, on doit prendre la bretelle d’autoroute… à pied. On longe l’A35, flashe depuis en bas quand une camionnette orange de la sécurité autoroute s’arrête pour nous faire signe de partir.
Retour en Suisse par le tram et belle balade de presque 13 km dans la ville. Beaucoup de superbes Invaders, des quartiers tous mignons mais aussi de grandes avenues plus froides. On passe devant la grande foire annuelle d’Art Contemporain, mais malheureusement pas le temps de s’arrêter. On visite quand même quelques galeries d’art moderne assez cools.
Le dernier Invader est BSL_09, bien visible même s’il est planqué dans les arbres, mais impossible à flasher avec ses yeux en miroir et les ombres des feuillages. Après 20 minutes à tenter plein de trucs, à faire de l’ombre avec nos sacs à dos pour obscurcir les yeux, tutulululu. Ouf, le train est dans peu de temps. 16h34, retour vers Paris…
Une très belle journée sous les 31° de Bâle ! 23 flashés / 23 flashables / 25 en tout.
Anvers et Charleroi
Départ Paris Gare du Nord 8h25, arrivée Anvers 10h27. Je vais directement sur ANVR_02 qui est bien là, tout brillant au soleil. La ville est super belle, je profite de mes 2 heures pour me balader, chercher quelques caches originales *, manger des trucs locaux ET acheter du chocolat. 10,1 km en 2h02.
Anvers 12h54, Charleroi 14h36, théoriquement. Gros problèmes de trains aujourd’hui en Belgique, j’arrive finalement à 15h36 à Charleroi. Sachant que je dois repartir par le train de 15h52 pour Bruxelles, puis Thalys vers Paris, ça parait impossible. La passion est plus forte, je n’ai pas fait tout ce chemin pour visiter juste la gare de Charleroi. Je vais très rapidement jusqu’à CHAR_01, le chemin est aussi bucolique que prévu !
Je rate évidemment mon train de 15h52, le suivant part 1/2 heure plus tard mais le billet reste valable. Par contre je dois décaler mon Thalys et payer la différence. Conclusion de tout ça, ma folie ne s’arrange pas, Anvers vaut la visite, Charleroi beaucoup moins
* Profitez de votre balade à Anvers pour aller chercher les deux caches à 31 mètres sous le niveau de la mer, après des immenses escalators en bois. 500m de tunnels (GC5X63A et GC5TXMM).
Marseille 1
Réveil à 5h30, c’est le seul moment de la journée où je me dis que je suis complètement cinglé. TGV 6h39, arrivée à Marseille à 10h. J’avais préparé mon abonnement velib (enfin Le Vélo ici) à l’avance, je prends un vélo devant la gare, ils sont quasi tous en très bon état, mais toujours aussi lourds.
Boucle dans le centre de Marseille en partant de la gare, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, je pars vers le panier, puis le vieux port, en gros les 1er, 2eme et 6eme arrondissements. Le panier monte bien, mais ce n’est pas le pire. Je garde la bonne mère pour plus tard et termine ma boucle en 2h10, 39 SI, 12km de vélo. En vision de cycliste, les Marseillais conduisent comme les Parisiens, mais sont plus souriants :).
Je retrouve Zhou (que je remercie énormément) et on fait ensemble et en voiture 28 SI de plus, du Vallon des Auffes à la Cité radieuse et plein d’autres quartiers , je n’arrive plus à l’arrêter tellement il veut me montrer les SI de sa ville. On a même le temps de passer faire un coucou à Life on Mars.
17h02 TGV de retour sur Paris. 2200 points, 67 SI pour arriver au compte rond de 70, j’en avais déjà trois. Je n’imaginais pas autant en 7h. En conclusion, les invaders de Marseille SONT LES PLUS BEAUX que je connaisse, ils sont incroyables. Et cette ville est toujours aussi agréable.
Grenoble
Un petit CR de notre flashtour d’hier, à cinq avec Anto et Edgard, Aklem, Mulibai, Vicente et moi (par ordre alphabétique)
TGV Départ 7h43 Gare de Lyon, arrivée 10h44 à Grenoble (je passe sous silence le réveil qui n’a pas sonné et la course monumentale pour ne pas rater le train, à quelques minutes près). Les vélos étaient réservés, via Vélo+. 3€ la journée, ils nous attendaient, la récupération se fait sur le parvis de la gare en 10 minutes max, pour 4 vélos.
On commence par flasher celui de la gare, puis parcours dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (ouest / sud / est / nord). Le début nous fait passer par des superbes fresques de Street art, sur d’immenses murs. Pendant qu’on est frais, on va flasher les 3 du sud en vélo. Ça rajoute 10 km au parcours et nous fait passer par des nationales à deux voies pas géniales à vélo, mais bon.
Retour dans le centre-ville, un immense Obey sur un immeuble nous donne le sourire. On retrouve le 5ème du groupe et on entre dans l’école des Beaux-Arts. Vicente est parfait pour convaincre une prof de nous laisser entrer et flasher celui de l’amphithéâtre :).
Suite de la ville, certains du groupe se prennent un coup de stress (dont moi) sur le temps qui nous reste, on ne va pas pouvoir s’arrêter manger un truc si on veut finir (spoiler, on aurait pu). On continue, on croise des flasheurs, et on part vers La Tronche pour le petit GRN_54. De retour dans Grenoble, on se dit finalement que la montée vers la Bastille va être compliquée à vélo. La vue est incroyable d’en haut.
Après 5h de vélo et 26 km, des arrêts, des hésitations sur le parcours optimum (de raccourcis à ma façon :) ), de quelques soucis pour flasher certains (mais finalement pas tant que ça), c’est terminé, 54/57 (3 détruits) ! On a le temps d’acheter quelques trucs et de prendre une bière en terrasse avec NKO.
Retour tout aussi speed à la gare, on largue les vélos, TGV 17h19, arrivée 20h17 à Paris. Une top journée au soleil.
Paris
Que vient faire Paris dans un article sur les Flash Tours, alors que je suis parisien ? Certaines mosaïques ne se flashent pas simplement et demandent de l’organisation, que ce soit sur les autoroutes ou dans des lieux fermés. Doud1er a par exemple longtemps organisé des sorties « BAU » (Bande d’Arrêt d’Urgence) pour ses copines et copains, et j’en garde d’excellents souvenirs. Un autre incroyable souvenir est la découverte d’une piscine parisienne fermée depuis des années que je repartage ici, et qui a eu son propre article Urbex – «La piscine émeraude».
Un rendez-vous un matin tôt en semaine dans une rue parisienne, une entrée discrète par la porte d’un bâtiment en briques des années 1930, quelques volées d’escaliers bleu électrique et une étrange lumière au travers d’une porte. La piscine se dévoile alors, la verrière se reflète dans l’eau vert émeraude, le lieu est impressionnant, magique. Je n’ai que quelques minutes pour prendre des photos, mais subjugué par le site, je préfère profiter quelques secondes encore avant d’immortaliser ma visite et trouver l’envahisseur en mosaïque pour lequel je suis venu..
Autres flash tours en 2022
Quelques autres flash tours et vacances avec des flashs en 2022 : Avignon et Nimes, Berlin 2, Malaga…
2021
Rennes
Il y a un passage obligé de tout flash tour à Rennes, la galette saucisse du marché couvert.
Lyon
Mini CR de mon flash tour de Lyon 3h48, 25,1km de vélo (Velo’v), funiculaire pour Saint Just, 42/42. Presque 4h en m’arrêtant moins de 10 minutes pour manger un truc, quand j’ai senti que j’étais dans les temps. J’avais 5h sur place, donc en comptant le retour à la gare et la petite marge pour le train, 4h30-40. C’était speed.
Bruxelles et Lille 1
Je viens de me faire la journée à Bruxelles, je suis dans le TGV pour Lille. Arrivée à 9h47, départ à 16h17, soit un peu plus de 6 heures sur place. J’ai eu le temps de flasher les 28 mosaïques, quelques requests de détruits, de faire un peu de geocaching, de prendre pas mal de photos de street art, de manger des moules, de boire une bière, et enfin une gaufre… 10 km de Vélo pour faire les plus éloignés, suivis de 10 km de marche. Mon circuit était initialement de 14 km, mais je me suis pas mal baladé.
Le podcast Already Flashed n°5 – Flash tour Bruxelles a été enregistré sur place.
Et avant
Faro, Cap Ferret, CAZ, Avignon, Marseille, Lubéron, Aix en Provence, Toulouse, Nantes, Clermont Ferrand, Dijon, Minorque, Hong Kong, Berlin…
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