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Comptes rendus de Flash Tours

13 septembre 2025Laisser un commentaire

Les Flash Tours sont des visites de villes rapides, souvent d’une journée, dans le but de voir et flasher les Space Invaders. C’est à la fois l’objectif et un prétexte à des balades entre copains, et cela permet de découvrir des villes autrement.

Après avoir récemment compilé mes chroniques de festivals, voici un nouvel article qui reprend une grande partie de mes comptes rendus de flash tours, précédemment publiés sur les réseaux sociaux.

Cet article sera complété d’année en année, de flash tour en flash tour… Vous pouvez cliquer sur les vignettes pour ouvrir les galeries.


2025

Ravenne

Plusieurs destinations étaient au départ envisagées pour ce Flash Tour, dont Manchester et Newcastle. Mais l’idée du nord de l’Angleterre, des bières et des Fish and Chips n’enchantait pas Ellis, le copain avec qui je devais partir. Dès que l’on parle cuisine, on sait que l’Italie gagne toujours à la fin et en quelques minutes le projet a basculé sur Ravenne. Au-delà des arguments culinaires, c’est évidemment une invasion mythique, Ravenne étant la capitale mondiale de la mosaïque depuis l’antiquité.

Nous arrivons à Ravenne par le train de Bologne du matin, totalement complet et saturé par les Italiens et touristes. Une mosaïque nous accueille dès la sortie de la gare, puis nous prenons le bus vers la marina. On se trompe en achetant le ticket dans le bus, et quelques minutes plus tard des contrôleurs nous expliquent que cette petite erreur va nous couter 77 euros chacun (ça aurait fait un certain nombre de litres de bières à Manchester…) Mais c’est vite oublié en arrivant devant la superbe sirène RA_31 sur le port, qui fait partie des pièces légendaires.

Nous faisons un tour à la plage, puis revenons vers le centre-ville et nous découvrons alors la beauté de Ravenne. La mosaïque est effectivement très présente dans cette ville, le mausolée de Galla Placidia et la basilique Saint-Vital sont époustouflantes, les plaques de rues sont superbes, et évidemment les Invaders. Nous croisons quelques fresques de Street Art, quelques œuvres de Blub, et au détour d’une rue, une porte de garage s’ouvre à notre passage et dévoile d’étonnantes copies de RA_38 ou PA_1332. La nuit tombe sur la ville qui est encore plus belle, c’est par hasard un soir d’une finale de foot entre une équipe française et italienne, nous évitons de parler trop fort devant les visages dépités des supporters assis en terrasse.

L’invasion date de 2014 et 2015 et il y a de superbes pièces dans les 30 Space Invaders encore visibles à Ravenne.

Marrakech

Après quelques jours dans la très belle et calme Essaouira, nous arrivons à la bouillonnante Marrakech. C’est la seconde fois que je viens dans cette ville et les quatre Invaders ne sont évidemment pas le but principal. Je sais d’avance que je ne flasherai sans doute que ceux du centre et pas les deux du désert, même si mes potes flasheurs sont convaincus du contraire :).

Nous dormons dans un Riad dans la Medina et MRAK_01 n’est qu’à une vingtaine de minutes par des petites rues. J’y passe de nuit, il n’y a personne et deux marocains me voient chercher et m’y accompagnent, je l’imaginais plus à l’entrée du souk. MRAK_03 est pour le lendemain, cette fois à 40 minutes à pied de la Medina, je négocie avec un taxi l’aller/retour à 50 dirhams (5€).

Comme prévu, énorme flemme de faire 3 heures de voiture pour aller flasher les deux du désert, ma passion, mon obsession s’émousserait-elle ? Mais il y a tant à faire ici, comme le sublime Jardin Majorelle. Depuis notre dernière venue et la mort de Pierre Bergé, les jardins privés sont ouverts au public et ça double la superficie de jardins, ils sont encore plus beaux.

Autres flash tours en 2025

Quelques autres flash tours et détours pendant les vacances en 2025, sans comptes rendus : Amiens, Noordwijk, Orléans, Bruxelles 3…


2024

Contis et BAB

Compte rendu d’une journée à BAB et Contis. Avec par ordre d’apparition Anto et Edgard, Vicente et Ghost75. En guest star Vdduke.

On commence à organiser notre flash tour entre copains au 3ème jour de l’invasion. Il y a déjà 25 mosaïques posées et on se dit qu’on doit pouvoir caler Contis en même temps. Évidemment, on ne change pas les plans au fur et à mesure des poses, et quand le total arrive à 60, on se dit que ça va être vraiment speed, mais toujours faisable.

TGV de 7h04 à Paris, arrivée 9h14 à Bordeaux, on saute dans la voiture d’un copain flasheur qui habite la région. On descend les Landes, passe « rapidement » par Contis (avec des guillemets car l’un de nous galère sur CON_01), puis on continue la route jusqu’à Bayonne. On se gare au parking Boufflers à midi. Ça va, on est dans les temps.

Boucle de 3,3 km à pied pour flasher les 18 SI de ce côté de l’Adour. Cette ville est toujours aussi sublime, et les mosaïques de cette invasion vraiment belles. On récupère la voiture 50 minutes plus tard, on traverse le pont pour aller flasher les 3 coté gare, puis on se dirige vers la jetée. Ça va, on est dans les temps.

On descend la côte de BAB_50 à BAB_07, le long des plages d’Anglet. On tombe par hasard sur un copain devant BAB_09, en pleine discussion avec des locaux à leur expliquer notre folie à tous. On l’embarque pour la suite de la balade. Arrivée à Biarritz à 14h30, on se gare au parking Charles Floquet. Ça va, on est dans les temps.

Nouvelle boucle de 5 km dans Biarritz, ça monte, ça descend, et c’est très beau. Le soleil est magique sur la mer déchainée. 20 SI plus tard, on récupère la voiture un peu avant 16h pour aller voir le très beau BAB_14. Heu, on est encore dans les temps ?

Direction Saint Jean de Luz pour la suite de la côte. L’invasion de Marseille m’avait marqué avec la découverte du Vallon des Auffes, cette invasion me fait vibrer avec le petit port de Guethary et BAB_34. On arrive au bout de l’invasion un peu avant 17h et l’étrange BAB_13 du bout du monde. On avait dit quelle heure pour être dans les temps ?

On remonte vite pour ceux du centre d’Anglet, mais gros bouchons à cette heure. BAB_49 est flashé depuis la voiture sans presque s’arrêter (oui, on a honte) et pas le temps de prendre des requests sur BAB_10. On flashe le dernier de la gare de Biarritz et on prend notre train à 18h38, arrivée à Paris à 22h53. Tu vois, on était largement dans les temps.

Journée incroyable, 58 SI sur BAB et 2 sur Contis. 60 km de voiture pour la boucle Bayonne/Biarritz/Saint Jean de Luz, sans compter la route de Bordeaux, 13 km de marche, beaucoup de souvenirs et de conneries entre potes !

Londres 4

4eme passage en un an, ça devient n’importe quoi cette passion pour les Eurostar du matin et le retour le soir même :). Au départ j’avais un petit circuit tout calme de prévu, juste les 10 réactivations de l’été et 1 SI qui me restait, largement le temps d’un déj et d’une bière avec un copain. Par une incroyable chance, 11 nouvelles réactivations tombent la veille, soit 22 SI à flasher. La petite balade calme à pied devient une grosse balade speed dans trois quartiers de Londres, le vélo s’impose alors.

Je commence par l’Est (Shoreditch), et LDN_121 ne passe pas. Par hasard je tombe sur un autre flasheur qui est aussi en train de galérer. Après ¼ d’heure d’échecs je prends des requests en me disant que l’algo de reconnaissance sera peut-être modifié un jour, et je reprends ma route. Les réactivations de Brick Lane sont aussi difficiles à flasher, mais finalement j’en ai 6/7 de ce quartier.

Je bascule à l’Ouest pour les nouvelles réactivations de Notting Hill, et retrouve l’inoubliable plaisir masochiste de ce quartier à vélo. Le temps passe du grand soleil à la pluie en quelques minutes, mais ça ne retire rien à la beauté des rues. 5/5 sur Notting Hill.

Je reçois alors des messages me disant que d’autres ont réussi à flasher LDN_121, je vais devoir y retourner. En étant toujours à Notting Hill, je tente tout de même une request et bonheur, elle passe ! Je me dis alors que la reconnaissance de la pièce a été améliorée par l’atelier, mais mes tentatives dans le TGV du soir prouveront le contraire, mes autres requests ne passeront pas, j’ai simplement eu une énorme chance.

Soho enfin, 8 réactivations, je prends pour la 3eme fois un vélo et boucle rapidement le tour. Quel plaisir de voir Sid Vicious (LDN_73). Je vais finalement bien pouvoir déjeuner avec Shootagain !

Avant de reprendre mon Eurostar du retour je passe par LDN_142 qui je n’avais pas eu le temps de flasher en juin. Je retrouve par hasard Regard Naturel dans la queue de la sécurité de Saint Pancras, on va pouvoir se raconter nos passions excessives dans le train.

Une très belle journée, 21/22 SI puisque LDN_80 a été détruit très rapidement. Je n’ai encore pas réussi à faire un CR court, mais cette ville mérite mieux que quelques mots.

Francfort

Dans la série «Les Space Invaders font faire des choses folles», troisième visite de l’Agence Spatiale Européenne. Cette fois l’ESOC, le Centre européen des opérations spatiales, à coté de Francfort. Magique !

Le podcast Already Flashed n°41 – Flash tour Francfort et ESA Darmstadt a été enregistré en live ce jour là et raconte ce Flash Tour.

Munich

L’invasion de Munich date d’avril 2023 et comprend la fameuse mosaïque Edward Snowden (MUN_14), restée introuvable à l’époque presque un mois.

Nous y passons à la fin de nos vacances autrichiennes et allemandes, pour trois nuits. Je n’ai pas forcément prévu de tout flasher, sachant que les Invaders ne sont pas uniquement dans le centre, mais couvrent une grande superficie de la ville. La première balade nous amène tout proche du Viktualienmarkt, et je peux donc flasher MUN_04 et le Edward Snowden. Je pensais qui si je ne devais en avoir qu’un seul, ce devait être celui-ci, et j’ai la chance de pouvoir bien en profiter puisqu’il n’est pour une fois pas recouvert. En retournant à l’appart j’en flashe deux ou trois autres, dont le superbe arc en ciel MUN_10.

Le lendemain matin, je ne peux finalement pas résister à mon habituel plaisir du vélo en ville, et je loue un vélo électrique TIER pour une petite balade en speed. J’arrive devant la bière et sa chope MUN_01, en plein soleil, et je reste subjugué par cette pièce. La véritable ombre du soleil, associée à la fausse ombre créée par les carreaux noirs, donne une incroyable impression de volume, c’est mon coup de cœur de cette invasion. Je poursuis par tous les SI de l’ouest de la ville, 6 mosaïques en une heure et une quinzaine de km. Nous passons dans l’après-midi dans le quartier des musées et j’en ajoute 3, puis je termine par un A/R en S-Bahn plein Est pour MUN_03. Il ne m’en reste plus que deux pour le dernier jour et je reprends un vélo pour une demi-heure, j’ai le temps de passer par MUN_07 détruit.

Munich est une ville très agréable, jolie, vivante et animée, quel contraste avec la froideur de Vienne ! Le musée d’art urbain et contemporain MUCA expose Damien Hirst et nous pouvons voir une des versions de son requin plongé dans du formol. La Hofbräuhaus est aussi un passage obligé…

Vienne

Il y a des Space Invaders mythiques que tout flasheur normalement obsédé rêve d’avoir vu au moins une fois dans sa vie. L’un d’eux est immense et se trouve à Vienne, dans le MuseumsQuartier, et ne se flashe même pas. C’est une superbe passerelle entièrement recouverte en 2008.

Les 43 autres mosaïques actuellement visibles sont presque toutes dans le centre-ville et certaines sont très belles. Nous y étions pour quatre nuits et j’ai pu tout flasher au grès des visites de la ville, en y ajoutant un peu plus d’une heure par jour spécifiquement dédiée aux flashs, à pied et en tramways.

Vienne est à la fois culturellement étonnante et architecturalement très froide. Elle est trop minérale, manque d’arbres et les abords du canal du Danube ne sont pas du tout exploités ni agréables, contrairement aux autres capitales traversées par des fleuves. Ljubljana est tellement plus charmante. Petit conseil, n’arrivez pas à Vienne le samedi après-midi, tout ou presque est fermé jusqu’au mardi, voire mercredi, en dehors des musées et de quelques restaus, c’est décevant.

Enfin, gros coup de cœur pour la rétrospective du photographe Gregory Crewdson au musée Albertina. Ses œuvres ultra détaillées font penser à Hopper, à David Lynch, elles sont envoutantes et étranges.

Londres 3

Troisième visite de Londres en moins d’un an, alors que je n’y étais pas retourné depuis 10 ans, les Invaders nous rendent toujours aussi cinglés. J’ai prévu de flasher les 11 nouvelles mosaïques et les 18 qui me restent, majoritairement en vélo.

Nous partons cette fois à trois copains par l’Eurostar de 8h40 et nous sommes euphoriques à la gare… jusqu’à l’annonce d’un retard du train. Les voyageurs se pressent devant la porte d’embarquement, et sans être compacte, la foule est dense. Un anglais à coté de nous regarde tout le monde méchamment et répète « Don’t touch my wife » dès que quelqu’un s’approche un peu trop de sa femme ! Nous arrivons finalement à monter dans le train et c’est avec 1h10 de retard que nous débarquons à Londres, ça va être tendu.

Notre groupe se sépare et je me précipite à une station de vélos en libre-service (les Santander Cycles). Aucun vélo électrique n’est disponible, je loue un mécanique et je sens que mes 40 km vont être sportifs. Je commence par les nouveaux Spaces et quelques réactivations de Soho, LDN_159 est mon coup de cœur. Puis je traverse la tamise pour aller jusqu’à la Tate Modern et la réactivation de LDN_93, repars vers l’Ouest et Chelsea, discute avec un Munichois devant Vivienne Westwood / LDN_155, et remonte enfin vers Notting Hill. J’ai déjà plus de 20 km dans les jambes quand je réalise qu’il y a le mot « Hill » dans Notting Hill, ça monte ! LDN_21 flashe difficilement en contre-jour, j’y arrive finalement en utilisant le flash. Après 2h45 de vélo et 30 km, je largue mon vélo et me précipite dans le métro pour basculer à l’Est.

Avec le retard du train je vais devoir modifier mon parcours et laisser de côté LDN_142. Je reloue un vélo pour un dernier tour de 4 mosaïques, dont le lointain LDN_148. Comme la zone Nord-Est n’est pas couverte par les stations de vélo, il me faut ajouter presque 5 km de plus pour rejoindre une station Santander Cycles et reprendre un métro pour retourner au centre de Londres. La gare de Stratford international est dans un immense centre commercial, je cours dans tous les sens, perdu, et je trouve la gare au dernier moment. Un train direct me ramène à Saint Pancras et je suis très très juste pour l’Eurostar de retour… ouf. Mes copains me tendent des bières avec un grand sourire, il y a des choses importantes dans la vie !

42 km de vélo, 28 Space Invaders, encore une journée incroyable sous le soleil Londonien. J’avais écrit « cinglé » en introduction de ce compte rendu, plus aucun doute cette fois.

Bilbao

Nous sommes 4 jours à Bilbao, et au-delà des Space Invaders, la motivation principale de ce séjour est de visiter le Guggenheim. Nous faisons Paris – Bayonne en train (4h) et louons une voiture à Bayonne, ce qui va nous permettre de visiter un peu le Pays Basque en chemin. Sans compter les arrêts, Bilbao est à 1h30 de voiture de Bayonne.

Dans Bilbao, notre hôtel est à côté de la passerelle Zubizuri, donc sur la rive nord/est de la ville. Mais tout est très proche ici et se fait très bien à pied. Le premier soir je ne peux résister au plaisir de débloquer la ville avec BBO_22. Puis nous nous promenons dans la vieille ville et je flashe au hasard, sans contrainte et sans chercher à tout flasher.

Le lendemain, la visite tant attendue du Guggenheim. Le bâtiment de Frank Gehry est sublime, certaines œuvres sont incroyables (dont le Richard Serra mémorable, le Puppy de Jeff Koons ou l’araignée Maman de Louise Bourgeois). Je pars seul dans l’après-midi flasher cette fois exhaustivement, et en laissant de côté BBO_37, il me faut entre 1h30 et 2h pour faire la boucle complète à pied en profitant du rare Street Art.

Le troisième jour nous partons visiter San Juan de Gaztelugatxe, une ile surmontée d’un ermitage, haut lieu des fans de Game of Thrones (très reconnaissables :) ). Puis nous allons profiter des plages de Bilbao et faire un peu d’Urbex sur les hauteurs de la ville. Je termine la ville par BBO_37, mission accomplie.

Enfin le dernier jour visite de Saint Sébastien, très jolie ville, avant de rentrer en train par Bayonne. La région est superbe, les multiples bars et restaus de Bilbao un plaisir, et le Guggenheim, évidemment…

Montpellier

Montpellier restait une de mes dernières villes possibles en aller-retour d’une journée, j’attendais patiemment une éventuelle réactivation des SI détruits. Quand je vois les premières annonces samedi dernier, je me dis que ça va être l’occasion ! Les billets de trains sont forcément chers, mais je n’ai plus fait d’A/R depuis Clermont en novembre et ça me manque, je craque.

J’arrive à 11h00 à la gare de Montpellier Sud de France (pas le choix à ces horaires), et c’est le bout du monde, la gare est à 6 km de la ville. Si vous le pouvez, privilégiez la gare Saint Roch. Pour rejoindre le centre depuis Sud de France, au choix, bus + tram en 50 minutes, taxi ou Uber. Ce sera la dernière solution (au prix d’une pinte de bière à Paris). Je rejoins le centre-ville en 1/4 d’heure, le Uber me dépose par hasard juste en dessous de MPL_42, en bordure de la zone piétonne.

Je boucle la visite à pied en 1h45, en passant par tous les SI sauf les 4 inconnus et en prenant pas mal de photos. 11 pièces ne sont pas encore validées par l’atelier, je bombarde de requests. Les travaux étant quasi terminés, le plastique qui protégeait MPL_38 a été retiré. Avec le soleil et les ombres j’ai du mal à l’avoir et je crains le « TOO MANY FLASHES TODAY: NEED TO REST CPU ». Je m’éloigne pour tenter son voisin MPL_27 avant d’y revenir et tutulululu ! Attiré par une œuvre de street art en collages non loin de MPL_21, je tombe sur un petit restau de burgers parfait après ce tour de la ville. Montpellier est vraiment superbe, j’ai maintenant très envie d’y revenir pour un week-end !

Les invasions datent de 1999 et 2001, et on sent le classicisme des premiers temps d’Invader, avec beaucoup de petites pièces aux motifs de Space Invaders ou de Pac Man, mais elles sont jolies. Les réactivations sont aussi très belles, toutes brillantes…

Un grand merci à la R34CT1V4T10N T34M

Miami

Nous sommes en vacances dans la région, avec 4 nuits sur Miami Beach. Je n’ai pas prévu de flasher les 23 présents, mais au moins tous ceux de South Miami Beach et quelques autres en fonction des balades.

La ville de Miami Beach est superbe, l’architecture Art Déco étonnante, le front de mer (coté atlantique) très agréable. Les SI de cette partie de la ville se font tranquillement à pied, creuser le sable pour MIA_29 est fun, les survivants sont petits mais jolis. Je pousse jusqu’à MIA_22, que je ne peux pas rater après le podcast 26 !

Le deuxième jour, on part vers la villa Vizcaya (à ne pas manquer), et je peux flasher une partie de ceux du sud, dont MIA_67 en demandant à la sécurité du port l’accès au ponton. Je laisse les deux à faire en bateau et le 64 pourtant accessible à pied, mais pas grave.

Le troisième jour, on se promène dans Wynwood, le quartier street art. Sympa mais un peu survendu quand on a l’habitude de voir des œuvres et des fresques (comment ça je suis blasé ?). C’est l’occasion de flasher les rares survivants du nord de la ville.

Au final 18/23, peut-être 19/23 en repartant avec celui de l’aéroport, et une très agréable découverte de cette ville que je recommande, bien loin des clichés que j’avais en tête (finalement ce sera 20/23). On part maintenant vers Key West…


2023

Londres 1

Mon TGV Paris -> Londres est à 8h30. Eurostar conseille une arrivée 60 à 75 minutes avant pour laisser le temps du passage de la douane et de la sécurité, j’arrive donc à 7h15 et c’est finalement très très (trop) large.

Arrivée à Londres à 10h (heure de Londres), je prends tout de suite le métro pour aller flasher LDN_149 au nord-est, il est loin mais ça fait plaisir de le voir en vrai. Il faut compter au moins 50 minutes A/R de trajet. Puis j’enchaine sur LDN_139 à Camdem, toujours en métro, et enfin j’arrive dans Soho pour le vrai début de ma balade… …à vélo.

Les Santander Cycles sont l’équivalent des Velib des Parisiens, 1,65£ par tranche de 30 minutes. 6 km de vélo pour les 17 SI de Soho, LDN_14 est recouvert, LDN_33 tout récemment réactivé ne passe pas, je termine par LDN_12 qui est pile mon 2000ème, exactement au moment où je retrouve Shootagain72 pour discuter autour d’un café.

Je prends ensuite le métro pour rejoindre le sud de la tamise, et là nouveau tour à vélo de 17km pour flasher toute la zone dont les superbes LDN_126 et LDN_144, puis retraverser la tamise vers Soho pour enfin réussir LDN_33 sous la pluie, ceux de Farringdon et LDN_88 proche de la gare, je pose le vélo.

Il me reste un peu de temps et je peux tenter un A/R en métro pour LDN_145, et enfin me poser (et manger un truc) à Saint Pancras le temps de mon train de retour. J’ai encore trop de marge, malgré le conseil de 60-90 minutes d’Eurostar, train 17h31 -> 20h48.

Au final, 35 Invaders dont les deux superbes 100 points, 23km de vélo, zéro bière (pas compatible avec la conduite à gauche en vélo), un métro dans le mauvais sens (pourtant le métro Londonien n’est pas compliqué, j’ai juste été trop confiant). J’ai laissé volontairement Shoredicth pour plus tard, je reviens bientôt en famille…

Grude

On est en vacances en Slovénie/Croatie, et on s’arrête 4 jours vers Split, c’est donc très tentant de faire un « petit » passage à Grude, à un peu plus d’une heure de route. Réveil (très) matinal, j’arrive à la frontière à 8h du matin. Triple contrôle, police croate, police bosniaque, douane bosniaque. La police croate vérifie que la voiture de location a le droit de traverser la frontière, mais comme on l’a louée à Ljubljana on a le cross-border, ouf. Tout passe vite et en moins de 5 minutes je suis coté bosniaque, à moi GRU_03 (un peu difficile à flasher), puis je remonte sur GRU_01.

La vraie difficulté va être maintenant d’accéder à GRU_02, j’ai envoyé plusieurs emails depuis un mois mais je n’ai jamais eu de réponse. J’arrive à l’accueil du bâtiment qui est je crois le bon, personne. Je frappe aux portes, rien. Je remonte au bâtiment principal, deux secrétaires ne comprennent pas ce que je veux, heureusement j’ai préparé une traduction en bosniaque et je leur montre. Elles appellent un collègue qui parle anglais et me dit que c’est bien dans le bâtiment où je suis allé en premier.

J’y retourne, toujours personne à l’accueil. Un employé passe, il parle un peu anglais, je lui explique. Il appelle une fille de l’accueil, qui comprend en voyant ma traduction. Et là tout se débloque, une autre personne arrive et me fait tout visiter, c’est assez génial. Quand il comprend que ça m’intéresse vraiment, pas juste pour la mosaïque, il me fait faire le tour, m’explique tout, me montre les Heidelberg de 30 ou 40 mètres de long, je suis heureux :). Il me partage sa connexion pour que je puisse flasher.

Enfin retour, la douane Croate ne comprend pas trop mon double passage de la frontière en moins de 2 heures et me suspecte d’être venu acheter de l’alcool ou des cigarettes. Je ne peux pas dire que c’est pour du carrelage. Au final 4 heures plus tard je suis de retour, crevé et content !

Ljubljana

La ville de Ljubljana a été une découverte pour de très nombreuses flasheuses et flasheurs, particulièrement après la seconde invasion de 2021. A force d’entendre des retours dithyrambiques sur cette capitale et sur le lac de Bled, cette région avait fini par me faire rêver, au point d’organiser des vacances en Slovénie et Croatie.

Le charme de Ljubljana opère dès les premiers instants, la ville est superbe, les bords de la rivière Ljubljanica qui traverse la ville sont remplis de petits bars et on s’y sent tout de suite très bien. Les nombreuses mosaïques sur le thème de la ville, les dragons, sont superbes, particulièrement LJU_33 et LJU_36.

Le musée MGLC est fermé pour travaux, mais en passant par le bar il semble possible d’accéder à l’escalier et de flasher certaines mosaïques. Je vise un dimanche matin pour ne pas croiser les ouvriers et j’arrive à en flasher cinq. Je rentre tout content et je découvre qu’un flasheur est venu deux jours plus tôt et a tout flashé, après avoir croisé un membre du musée qui promenait son chien et qui l’a accompagné. Je décide d’y retourner le lundi matin et j’ose cette fois frapper aux portes. Malgré les travaux, le personnel du musée est très accueillant et me fait faire le tour et me permet d’accéder aux quatre qui me manquent.

Nous passons encore quelques jours dans cette superbe ville, le Metelkova vaut la visite de jour et de nuit, et partons ensuite vers Bled.

Lille 2

Le mini CR du mini flashtour du jour, LIL_00, où comment pousser l’addiction à son paroxysme, un journée pour un seul invader.

La méthode Archi et philou est parfaite, aller-retour Paris Douai en TGV, puis location de vélo chez Cycle N Repair (attention à prévoir de la marge, ils sont à 1,8 km à pied de la gare). Les loueurs très sympas nous indiquent un itinéraire pour rejoindre l’A1 (le moment où l’on passe pour des cinglés à dire qu’on va voir une autoroute, mais on retient forcément le quart de leur parcours. Finalement, avec quelques petites erreurs on arrive à suivre leur chemin qui évite les grosses routes. 23km de vélo pour une mosaïque mémorable !

On termine à Douai avec les bières du nord, des frites et fricadelles, puis retour à Paris.

Cologne

Une journée complètement incroyable à Cologne. TGV de 7h55, arrivée à 11h15. Je saute sur un vélo KVB-Rad (comme les velib parisien, il faut avoir préalablement installé l’appli et créé un compte), et c’est parti pour le tour de la ville pour essayer de tout flasher avant de rejoindre les copains pour la visite de l’ESA à 13h30. Je connais déjà Cologne donc je peux faire sans regret ce tour express. 1h15 plus tard et 11km, les 23 SI de la ville sont flashés, sans difficulté. Je suis trempé, et ce n’est pas les quelques gouttes de pluie qui en sont la cause.

J’ai même le temps de trouver une cache sur l’étonnant pont à coté de KLN_18, un SI que je n’avais pas super bien localisé d’ailleurs. Taxi pour l’ESA (seul ce n’est pas une bonne idée, les prix sont délirants ici).

Laura, notre guide, nous retrouve à l’entrée. Elle est incroyable, elle est (ou a longtemps été) instructrice pour les astronautes, et fait guide et conférencière en parallèle. La visite est magique, au-delà même des Invaders, que ce soit la piscine d’entraînement ou les répliques des modules de l’ISS.

Retour rapide sur Cologne (en voiture/train cette fois), puis TGV 16h44 pour Paris. C’était très speed, mais vraiment fantastique.

Plus d’infos dans l’article Visiter l’Agence Spatiale Européenne avec des yeux d’enfants.

Amsterdam

TGV Paris 7h25, arrivée à Amsterdam à 10h44. On passe louer des vélos, et c’est parti pour le tour dans le sens des aiguilles d’une montre (pourquoi dans ce sens ? Parce qu’on a des vélos jaunes !).

10 km théoriques, sans compter les requests sur les détruits. Le temps est couvert, ce qui évite les reflets problématiques sur certains (la flasheuse et le flasheur sont les seuls humains à préférer le temps couvert pour leurs balades). On enchaine tranquillement, la ville est toujours aussi magique, encore plus à vélo.

SI dans les petites rues, SI sur les ponts, SI le long des canaux, et ainsi de suite. L’invasion date de 1999, ça se ressent sur la diversité des pièces, mais qu’importe. Tous se flashent sans résister, sauf AMS_04, forcément. Après une dizaine de tentatives il passe finalement.

10 km plus tard on repose les vélos, environ 2h30 pour faire la boucle et profiter. Il reste du temps pour manger avant le TGV de 15h15…

Autres flash tours en 2023

Quelques autres flash tours et vacances avec des flashs en 2023 : Clermont Ferrand 2, Londres 2, Marseille 2 et La Ciotat, Fontainebleau (je ne compte pas le nombre de fois)…


2022

Bruxelles et Redu

Tout commence par un TGV Paris Bruxelles entre copains, la location d’une voiture, la visite d’un musée d’art urbain, puis nous partons vers les Ardennes belges, à 1h30 de la capitale.

La campagne est verte, il fait gris, nous roulons sur une petite route. Une presque montée cède la place à une descente dans une cuvette et se dévoile alors devant nous un décor inimaginable de film de science-fiction. Des dizaines et dizaines d’antennes paraboliques, de plus de 20 mètres de haut, sont disséminées dans la zone. Nous sommes comme des enfants dans la voiture, incapable de retenir nos rires et nos frissons. Bienvenue à Redu !

Ce centre de communication, de suivi et de télémesures a ouvert en 1968. Le lieu a été choisi pour sa cuvette, une protection naturelle contre les interférences radioélectriques, et son éloignement des villes. Au fur et à mesure des années, ses domaines de compétences spatiales ont été étendues.

Des badges nominatifs nous attendent au PC Sécurité, le site est très peu ouvert au public et un gardien va nous accompagner pendant toute notre visite «Space Invaders» pour voir les oeuvres de l’artiste posées dans le centre en 2015. Il a en face de lui quatre gamins qui s’émerveillent de tout, nous n’en revenons toujours pas d’être là. On s’entendrait presque lui poser des questions comme «Monsieur, monsieur, tu es allé sur la lune toi ?»

Ce flash tour a son propre article : Visiter l’Agence Spatiale Européenne avec des yeux d’enfants.

Rotterdam

TGV Paris 7h25, arrivée à Rotterdam à 10h20. J’ai 5 heures sur place, 12 km de circuit prévu pour 23 SI, ça devrait être large. Je prends quand même un vélo (en libre service Donkey republic), au moins pour ceux les plus au sud.

Les SI sont tous simples et petits, normal pour une invasion de 1999. Aucun problème pour les flasher, je passe assez tôt dans ma boucle devant RTD_23, mais la galerie est fermée. Les vitres sont recouvertes d’un film transparent vert, j’arrive quand même à voir le SI mais impossible de le flasher. Je continue ma boucle, les ponts sur les canaux et la Meuse sont ouverts, heureusement que j’ai du temps. RTD_10 passe au 3eme ou 4eme essai. Je repasse les ponts et pose le vélo après 13 km.

La suite à pied, en faisant pas mal de détours pour du street art, 5 km pour finir. Je retourne à la galerie de RTD_23 et elle est ouverte avant l’heure (14h normalement). 23/23/26.

TGV de retour à 14h58, j’aurais presque pu m’arrêter en chemin à Bruxelles pour les deux du Mima, mais ce sera une prochaine fois. Rotterdam est une jolie ville, même sous un temps gris. Les maisons cubiques jaunes font évidemment leur effet (RTD_05 et 06). Les canaux sont par contre moins impressionnants que ceux d’Amsterdam.

Lausanne et Genève

TGV Paris 7h56, arrivée à Lausanne à 11h52. La ville est ensoleillée, toute jolie sur les bords du Lac Léman. Les invaders sont sur les hauteurs, une boucle de 4,2 km à pied en 50 minutes qui monte, monte, pour redescendre. 8/8 invaders, certains sont un peu difficiles à flasher au soleil, mais rien d’insurmontable. À côté de LSN_02 un couple m’interpelle, ils ont entendu le tutulululu et se demandent ce que c’est. Petite explication, Invader, mosaïques, 4000 dans le monde, FlashInvaders :).

12h48 je cours pour attraper un train pour Genève. Il y en a toutes les dix minutes environ, mais certains sont beaucoup plus rapides que d’autres. Les billets «de parcours» sont valables pour une journée, quel que soit le train, et peuvent être pris rapidement sur l’appli CFF (merci Karillav).

13h31 Genève ! Comme le suggérait Vdduke, je commence par ceux du lac. Aucun problème pour entrer dans les Bains des Paquis, en demandant gentiment et expliquant pourquoi, ils me laissent passer sans payer. L’endroit est assez incroyable, un cygne fait du photo bomb sur mes flashs . GNV_18 et 19, du dessus en très peu d’essais, téléphone bien accroché par une sangle. Je continue ma boucle, GNV_28 ne passe pas d’en bas avec le soleil, il faut monter. Pour GNV_33 dans le théâtre, j’avais prévu plusieurs passages à différents moments, pour assurer le coup, et dès 15h c’est bon, il y a du monde à l’accueil et ils sont adorables. Au final, en 6 heures sur Genève, j’ai le temps de bien profiter. 31/31, 10 km en vélo, 7 km à pied (plus les 4 de Lausanne). Et de rapporter mon poids en chocolat, avec ce que j’ai cramé en calories aujourd’hui.

19h42 TGV de retour… Est-ce que je passe sur PA_274 en arrivant à 23 h ?

Bale

TGV de 7h22, arrivée 10h26. On commence par 2 Invaders avant de passer devant un arrêt de Tram qui va vers BSL_24. Un tram est prévu dans quelques minutes, on change le programme et on monte dedans.

15 minutes et une frontière plus tard, on se retrouve en France. Les accès à l’invader ne sont pas évidents, trop de végétation pour le voir d’en haut, on doit prendre la bretelle d’autoroute… à pied. On longe l’A35, flashe depuis en bas quand une camionnette orange de la sécurité autoroute s’arrête pour nous faire signe de partir.

Retour en Suisse par le tram et belle balade de presque 13 km dans la ville. Beaucoup de superbes Invaders, des quartiers tous mignons mais aussi de grandes avenues plus froides. On passe devant la grande foire annuelle d’Art Contemporain, mais malheureusement pas le temps de s’arrêter. On visite quand même quelques galeries d’art moderne assez cools.

Le dernier Invader est BSL_09, bien visible même s’il est planqué dans les arbres, mais impossible à flasher avec ses yeux en miroir et les ombres des feuillages. Après 20 minutes à tenter plein de trucs, à faire de l’ombre avec nos sacs à dos pour obscurcir les yeux, tutulululu. Ouf, le train est dans peu de temps. 16h34, retour vers Paris…

Une très belle journée sous les 31° de Bâle ! 23 flashés / 23 flashables / 25 en tout.

Anvers et Charleroi

Départ Paris Gare du Nord 8h25, arrivée Anvers 10h27. Je vais directement sur ANVR_02 qui est bien là, tout brillant au soleil. La ville est super belle, je profite de mes 2 heures pour me balader, chercher quelques caches originales *, manger des trucs locaux ET acheter du chocolat. 10,1 km en 2h02.

Anvers 12h54, Charleroi 14h36, théoriquement. Gros problèmes de trains aujourd’hui en Belgique, j’arrive finalement à 15h36 à Charleroi. Sachant que je dois repartir par le train de 15h52 pour Bruxelles, puis Thalys vers Paris, ça parait impossible. La passion est plus forte, je n’ai pas fait tout ce chemin pour visiter juste la gare de Charleroi. Je vais très rapidement jusqu’à CHAR_01, le chemin est aussi bucolique que prévu !

Je rate évidemment mon train de 15h52, le suivant part 1/2 heure plus tard mais le billet reste valable. Par contre je dois décaler mon Thalys et payer la différence. Conclusion de tout ça, ma folie ne s’arrange pas, Anvers vaut la visite, Charleroi beaucoup moins

* Profitez de votre balade à Anvers pour aller chercher les deux caches à 31 mètres sous le niveau de la mer, après des immenses escalators en bois. 500m de tunnels (GC5X63A et GC5TXMM).

Marseille 1

Réveil à 5h30, c’est le seul moment de la journée où je me dis que je suis complètement cinglé. TGV 6h39, arrivée à Marseille à 10h. J’avais préparé mon abonnement velib (enfin Le Vélo ici) à l’avance, je prends un vélo devant la gare, ils sont quasi tous en très bon état, mais toujours aussi lourds.

Boucle dans le centre de Marseille en partant de la gare, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, je pars vers le panier, puis le vieux port, en gros les 1er, 2eme et 6eme arrondissements. Le panier monte bien, mais ce n’est pas le pire. Je garde la bonne mère pour plus tard et termine ma boucle en 2h10, 39 SI, 12km de vélo. En vision de cycliste, les Marseillais conduisent comme les Parisiens, mais sont plus souriants :).

Je retrouve Zhou (que je remercie énormément) et on fait ensemble et en voiture 28 SI de plus, du Vallon des Auffes à la Cité radieuse et plein d’autres quartiers , je n’arrive plus à l’arrêter tellement il veut me montrer les SI de sa ville. On a même le temps de passer faire un coucou à Life on Mars.

17h02 TGV de retour sur Paris. 2200 points, 67 SI pour arriver au compte rond de 70, j’en avais déjà trois. Je n’imaginais pas autant en 7h. En conclusion, les invaders de Marseille SONT LES PLUS BEAUX que je connaisse, ils sont incroyables. Et cette ville est toujours aussi agréable.

Grenoble

Un petit CR de notre flashtour d’hier, à cinq avec Anto et Edgard, Aklem, Mulibai, Vicente et moi (par ordre alphabétique)

TGV Départ 7h43 Gare de Lyon, arrivée 10h44 à Grenoble (je passe sous silence le réveil qui n’a pas sonné et la course monumentale pour ne pas rater le train, à quelques minutes près). Les vélos étaient réservés, via Vélo+. 3€ la journée, ils nous attendaient, la récupération se fait sur le parvis de la gare en 10 minutes max, pour 4 vélos.

On commence par flasher celui de la gare, puis parcours dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (ouest / sud / est / nord). Le début nous fait passer par des superbes fresques de Street art, sur d’immenses murs. Pendant qu’on est frais, on va flasher les 3 du sud en vélo. Ça rajoute 10 km au parcours et nous fait passer par des nationales à deux voies pas géniales à vélo, mais bon.

Retour dans le centre-ville, un immense Obey sur un immeuble nous donne le sourire. On retrouve le 5ème du groupe et on entre dans l’école des Beaux-Arts. Vicente est parfait pour convaincre une prof de nous laisser entrer et flasher celui de l’amphithéâtre :).

Suite de la ville, certains du groupe se prennent un coup de stress (dont moi) sur le temps qui nous reste, on ne va pas pouvoir s’arrêter manger un truc si on veut finir (spoiler, on aurait pu). On continue, on croise des flasheurs, et on part vers La Tronche pour le petit GRN_54. De retour dans Grenoble, on se dit finalement que la montée vers la Bastille va être compliquée à vélo. La vue est incroyable d’en haut.

Après 5h de vélo et 26 km, des arrêts, des hésitations sur le parcours optimum (de raccourcis à ma façon :) ), de quelques soucis pour flasher certains (mais finalement pas tant que ça), c’est terminé, 54/57 (3 détruits) ! On a le temps d’acheter quelques trucs et de prendre une bière en terrasse avec NKO.

Retour tout aussi speed à la gare, on largue les vélos, TGV 17h19, arrivée 20h17 à Paris. Une top journée au soleil.

Paris

Que vient faire Paris dans un article sur les Flash Tours, alors que je suis parisien ? Certaines mosaïques ne se flashent pas simplement et demandent de l’organisation, que ce soit sur les autoroutes ou dans des lieux fermés. Doud1er a par exemple longtemps organisé des sorties « BAU » (Bande d’Arrêt d’Urgence) pour ses copines et copains, et j’en garde d’excellents souvenirs. Un autre incroyable souvenir est la découverte d’une piscine parisienne fermée depuis des années que je repartage ici, et qui a eu son propre article Urbex – «La piscine émeraude».

Un rendez-vous un matin tôt en semaine dans une rue parisienne, une entrée discrète par la porte d’un bâtiment en briques des années 1930, quelques volées d’escaliers bleu électrique et une étrange lumière au travers d’une porte. La piscine se dévoile alors, la verrière se reflète dans l’eau vert émeraude, le lieu est impressionnant, magique. Je n’ai que quelques minutes pour prendre des photos, mais subjugué par le site, je préfère profiter quelques secondes encore avant d’immortaliser ma visite et trouver l’envahisseur en mosaïque pour lequel je suis venu..

Autres flash tours en 2022

Quelques autres flash tours et vacances avec des flashs en 2022 : Avignon et Nimes, Berlin 2, Malaga…


2021

Rennes

Il y a un passage obligé de tout flash tour à Rennes, la galette saucisse du marché couvert.

Lyon

Mini CR de mon flash tour de Lyon 3h48, 25,1km de vélo (Velo’v), funiculaire pour Saint Just, 42/42. Presque 4h en m’arrêtant moins de 10 minutes pour manger un truc, quand j’ai senti que j’étais dans les temps. J’avais 5h sur place, donc en comptant le retour à la gare et la petite marge pour le train, 4h30-40. C’était speed.

Bruxelles et Lille 1

Je viens de me faire la journée à Bruxelles, je suis dans le TGV pour Lille. Arrivée à 9h47, départ à 16h17, soit un peu plus de 6 heures sur place. J’ai eu le temps de flasher les 28 mosaïques, quelques requests de détruits, de faire un peu de geocaching, de prendre pas mal de photos de street art, de manger des moules, de boire une bière, et enfin une gaufre… 10 km de Vélo pour faire les plus éloignés, suivis de 10 km de marche. Mon circuit était initialement de 14 km, mais je me suis pas mal baladé.

Le podcast Already Flashed n°5 – Flash tour Bruxelles a été enregistré sur place.


Et avant

Faro, Cap Ferret, CAZ, Avignon, Marseille, Lubéron, Aix en Provence, Toulouse, Nantes, Clermont Ferrand, Dijon, Minorque, Hong Kong, Berlin…

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Escape Game – «UrbeXscape»

7 septembre 2025Laisser un commentaire

Un ancien Escape Game parisien zombie devient un lieu d’exploration urbaine pas totalement inhabité…

Nous avions adoré en 2016 les deux salles de Team Time, le Bunker Zombie et Mafia District, et presque 10 ans plus tard nous découvrons que le lieu a été abandonné et squatté et qu’il est aujourd’hui un spot connu d’Urbex. C’est évidemment purement fictif, l’enseigne a elle-même transformé l’espace existant en une immense aventure qui en fait le plus grand Escape Game de Paris, pour un résultat exceptionnel, comme vous allez le comprendre.

UrbeXscape

Un faux article du «Parisein» présente l’histoire de Team Time et la découverte un matin de l’état des salles, squattées pendant la nuit. Les mois passent, la situation se dégrade peu à peu, le bâtiment est abandonné, quand un étrange individu contacte l’enseigne pour proposer des visites à des clients avides de sensations fortes…

Nous arrivons devant le spot d’Urbex et entrons par la porte principale sur la rue. A l’intérieur la pièce est sobre, vide, personne, juste un fauteuil, quelques explications, le Parisein, une décharge à signer et un énorme bouton rouge sur un mur. Nous appuyons dessus et s’ensuit une séquence qui nous met immédiatement et formidablement dans l’ambiance. Un talkie-walkie grésille et Nox, lui-même urbexeur, nous parle. Il sera notre guide dans notre visite et nous invite à pousser la porte pour découvrir les lieux.

Ce n’est pas la première fois qu’une salle parisienne tente la thématique Urbex, mais c’était jusque-là plutôt des alibis à la pauvreté des décors ou des briefings ratés, qui décrédibilisaient la suite du jeu. C’est totalement différent cette fois chez UrbeXscape, on sent dès l’introduction qu’une partie des codes de l’exploration urbaine est bien intégrée, sans même avoir encore découvert la folie destructrice des décors qui va suivre. Une règle de l’Urbex est par exemple de ne jamais rien emporter, même si les lieux sont abandonnés, on laisse toujours les objets sur place (qui n’a pas eu envie d’emporter un jour un vieux panneau accroché à un mur ?). Dès le briefing cette règle est utilisée intelligemment par le GM pour nous faire comprendre que l’on doit laisser dans chaque pièce les objets trouvés. Ce n’est évidemment pas rare qu’on nous le demande en Escape Game, mais c’est ici très bien amené. On respecte les lieux, on ne force pas les accès, toujours des règles à la fois Urbex et Escape. Une autre règle est de ne pas révéler la localisation, mais cette fois je crains de devoir vous la donner…

Tout est retourné dans l’ancienne zone d’accueil de l’enseigne, les murs sont graffés, tagués (il y a d’ailleurs un superbe tag dans un coin), un frigo semble toujours branché, la caisse enregistreuse est au sol et l’ensemble est ultra réaliste, entre le lieu abandonné et le squat. Rien n’est collé, tout se manipule, il y en a de partout. Nous accédons assez rapidement aux anciens décors de Mafia District et là aussi, tout est transformé. Difficile d’imaginer que la salle était encore ouverte il y a quelques mois, des années semblent s’être écoulées, on se croirait dans une cuisine glauque de Resident Evil 7 VR.

Il faut se déplacer avec attention, on pourrait presque se blesser et c’est justement ce qui rend l’ensemble si crédible (même si ce sont des couteaux à beurre dans les tiroirs et qu’ils ne coupent évidemment pas). Les anciens décors sont parfois reconnaissables, parfois totalement transformés, parfois nouveaux et l’enseigne joue avec ça. Le parcours est cependant entièrement différent, des murs ont été montés, d’autres détruits, des portes ont été percées. Il n’est à la fois ni gênant d’avoir joué les anciennes salles (pour les clins d’œil et les souvenirs), ni évidemment handicapant de n’être jamais venu et de tout découvrir.

Au fur et à mesure de la progression, on se rend compte que l’exploration est de plus en plus entravée et que le jeu prend le dessus, les énigmes font leur apparition. Dans certaines pièces, les mécanismes cachés offrent plusieurs approches, soit par la fouille, soit par l’observation en suivant les indices. J’ai précédemment parlé de squat, une pièce provoque un point de bascule, il y a nettement des traces étranges. L’aventure UrbeXscape devient alors plus horrifique et commence à dévoiler son récit. Les énigmes sont d’ailleurs bien adaptées à notre niveau de stress, juste assez difficiles pour nous ralentir. Le son et les bruitages sont de plus en plus présents, et participent à la montée en tension. Une pièce a même une odeur particulière, on sent le travail olfactif.

Nous perdons toute notion du temps, et c’est au bout d’un immense parcours de presque deux heures que nous sortons, après un beau final. Nous retrouvons alors nos GM Martin et Pierre, ainsi que l’équipe avec Ania, Yan et Alex. Nous venons de vivre une aventure incroyable, superbement menée par les GM, par les interventions de « Nox », avec un fil conducteur fort. Nous étions tellement embarqués que pour une fois, nous n’avons même pas pensé à nous déguiser avec tout ce qui trainait dans les pièces.

Je fais réellement de l’Urbex depuis de nombreuses années et c’est la première fois qu’une salle s’en rapproche de manière crédible, le jeu en plus. Mais il n’est pas indispensable d’être attiré par ce thème, les fondamentaux de l’escape sont aussi bien là, ce n’est pas « juste une visite ».

En dix ans d’escapes, seules une dizaines de salles parisiennes sont entrées dans la catégorie des «incontournables» de Polygamer, un peu plus ici pour les «Coups de coeur». Une fois par an environ, une salle nous surprend, nous retourne et nous rappelle pourquoi nous aimons toujours les Escape Games. UrbeXscape en fait maintenant partie avec cette incroyable réalisation.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site du UrbeXscape.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © UrbeXscape.

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Jeu – Blue Prince

17 août 2025Laisser un commentaire

Blue Prince est un puzzle game marquant de 2025, dont le manoir se dévoile jour après jour.

Voici un rapide récit de mon expérience vécue au printemps dernier. Si vous n’avez jamais entendu parler de ce jeu, je vous conseille de commencer par regarder la vidéo en fin d’article.

Le premier jour…

Je n’aime pas les rogues et seuls certains puzzle games me plaisent, comme Chants of Sennaar et pas du tout comme The Witness. Blue Prince est donc un pari pour moi et si j’avais prévu de résister à la hype et d’attendre quelques mois, je craque finalement au bout d’une semaine. Mon setup * est un peu tordu (je le détaille en fin d’article si ça vous intéresse), mais il me permet de me concentrer et m’organiser. Je suis conquis dès le premier run, par l’ambiance, les graphismes, la musique et par le draft et le rogue ! Pourtant je viens juste d’écrire que je n’aime pas les rogues.

Le manoir se dévoile…

Les runs (ou jours dans la terminologie de Blue Prince) s’accumulent et la pièce tout en haut m’obsède. Je ne débloque rien de permanent pour le moment, mais ma connaissance des lieux, ou des pièces, me permet d’améliorer mes runs. Je ne sais plus où j’ai lu que Blue Prince était un « Knowledge Mania », chez Exserv je crois, mais c’est exactement ça, la connaissance acquise prime sur le reste. En tous cas c’est mon ressenti à ce moment du jeu.

Au 12ème jour je débloque enfin quelque chose de permanent, cela change pas mal ma vision du jeu. Le manoir est bien plus grand que je ne l’imaginais. Je ne cherche plus forcément à monter vers ce que je crois être le but ultime, tout en haut, mais plutôt à découvrir de nouvelles pièces et en apprendre plus sur le Lore et les énigmes. Au 23ème jour le jeu s’ouvre encore plus et je suis émerveillé par les implications de ce que je viens de découvrir. Je comprends de plus en plus l’engouement général sur ce jeu. Chaque énigme réussie fait raisonner un petit Eureka dans ma tête.

La pièce 46…

Il me faut une vingtaine d’heures et 36 runs pour ouvrir la fameuse porte de la pièce 46 et voir le générique de fin. La cinématique me touche particulièrement, j’ai l’impression d’avoir tout donné, comme si j’avais passé des centaines d’heures et des combats épiques alors que je n’ai fait que poser des pièces sur un plan et ouvrir des portes. Cette idée de mélange rogue, draft et énigmes est sublime, GOTY !

Et après…

Le studio Dogubomb nous présente dans ses trailers la pièce 46 comme le but ultime, et se garde bien de dévoiler tout le « end game ». Mais au moment d’ouvrir sa porte, tant d’énigmes sont encore irrésolues et tant de lieux inexplorés qu’il est impossible de s’arrêter là. Je suis à 80 runs et plus de 50 heures et j’ai l’impression de n’avoir touché qu’une partie du jeu. Tout est de plus en plus cryptique, j’ai plus de 50 pages de notes sous Word, des centaines de captures et je joue encore et encore…

PS : J’ai participé cet été au podcast «Silence on Joue» de Libération pour parler de cet incroyable jeu.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de la rédac.

* Mon setup : Je n’arrive pas à jouer à des puzzle games sur la Play, c’est sans doute lié à mon environnement de jeu et à la distance de la télé, mais il faut que je sois proche de l’écran pour réfléchir. Je joue donc généralement à ces jeux sur Switch, et plus rarement sur Mac.
Pour Blue Prince, je joue en Remote Play de ma PS5 sur mon Mac, c’est donc l’écran du Mac qui affiche le jeu. Word est ouvert en arrière-plan et j’y note des infos sur les pièces, les livres, etc. Les captures sont réalisées sur le Mac et non la PS5, ce qui me permet de tout classer jour par jour. Et enfin j’extrais les textes importants des captures pour les coller dans Word.

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Already Flashed n° 50 – Qu’y a-t-il après l’addiction ?

1 août 2025Laisser un commentaire

Already Flashed, le podcast sur FlashInvaders et les Space Invaders.

Après un bilan des quatre années du podcast, des sujets inhabituels sont abordés dans ce 50ème épisode avec Arnokovic. Il était le tout premier invité en juillet 2021, classé 10ème. Il parle de l’évolution de FlashInvaders et de sa vision du jeu, de sa lassitude, de ses motivations à disparaître du classement, de la triche et des téléphones voyageurs, du bilan carbone et des paradoxes de l’artiste, ou encore de son retour à son ancienne passion…

On retrouve dans cet épisode : PA_1469.

Enregistré le 1er juillet 2025.

Retrouvez tous les podcasts Already Flashed et tous les articles sur FlashInvaders et les Invaders.

Crédits musiques et bruitages : musique M4T3O OutroQuest, bruitages de l’application FlashInvaders, bruitages du jeu Galaga Namco 1981. Crédits illustrations : © Sébastien Mougey.

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Escape Game – «La mission secrète» The Game

14 juillet 2025Laisser un commentaire

Un escape game secret dont on ne peut rien dire, ça vous tente ?

Parce qu’on n’aime plus The Game depuis longtemps, parce j’écrivais en 2022 lors de notre article sur la Mission Spatiale « Nous n’y retournerons pas avant cinq ans », parce que la thématique de la salle se résume à « Pour en savoir plus, il faudra venir la jouer ! », parce qu’on a un esprit de contradiction ultra développé, et aussi un tout petit peu parce qu’une copine a aimé cette salle… nous voici de nouveau chez The Game.

Alors évidemment, il nous est arrivé d’avoir de très bonnes surprises après avoir détesté une enseigne (notre premier contact avec Kairos était dramatique avec le Zombie Motel, et trois mois plus tard nous adorions les Pirates des Antilles). Il nous est aussi arrivé l’inverse, ou juste d’être constants dans nos goûts. Mais de là à retourner chez The Game qui enchaine depuis 2017 les déceptions, en tous cas selon nous, c’était inimaginable…

Et puis finalement…
Nous y sommes…
Dans la rue…
Devant la porte de leurs locaux de Saint Michel…
Et nous entrons…
Et nous aimons…
Et nous aimons vraiment…
Et nous n’allons pas pouvoir en parler…

La Mission Secrète

On vous a dit que c’était secret ?

Impossible de vous parler de l’entrée dans la salle, des décors, du scénario, des échanges avec le GM (qui s’appelait Thomas), des déguisements, du role play, des rebondissements, des énigmes et mécanismes et du fun, surtout du fun. C’est dommage puisque pour une fois tout est positif.

Est-ce que cette aventure aurait été différente si The Game n’avait pas joué sur la surprise de sa thématique ? Sans doute pas, d’autant qu’elle n’est pas révolutionnaire et que cet article aurait été bien plus simple à écrire. Il se peut même que ce soit déceptif pour certains qui s’imagineraient énormément, après le suspens entretenu par l’enseigne. Ça n’a pas joué sur nous, et ça n’a même pas provoqué d’attente ou d’envie particulière.

Et contre toute attente nous la recommandons grandement. Nous étions quatre et si certains passages sont exigus, cela n’a pas posé de problème et il y a de quoi occuper tout le monde. Et surtout elle est fun, je ne pensais plus pouvoir écrire ça de The Game.

Nous risquons d’avoir envie d’y retourner maintenant, c’est malin.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de The Game.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : Illustration de l’article Pexels/Viresh Studio

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Chroniques de festivals

29 juin 2025Laisser un commentaire

Les articles musicaux sont très rares ici, et pourtant ce blog parlait exclusivement musique et concerts entre 2005 et 2007. Retour de cette ancienne thématique pour des chroniques de Rock en Seine, Solidays ou We Love Green rédigées sur de nombreuses années…

Cet article est une compilation de mes chroniques de festivals, préalablement publiées sur différents réseaux sociaux, dans le but de ne pas voir disparaitre tous ces petits bouts d’histoires musicales et d’anecdotes. Il a fallu un peu d’archéologie pour tout rassembler et il manque encore plein de choses. Je ne suis pas certain que ça intéresse grand monde en dehors des copines et copains qui m’ont accompagné, sauf à vouloir reconstituer certaines programmations.

Cet article sera complété d’année en année, de festival en festival… Vous pouvez cliquer sur les vignettes pour ouvrir les galeries.

Rock en Seine 2025

3 jours de Rock en Seine, 18 heures de concerts, 26 groupes, 26 km.
 
J’étais assez circonspect sur la programmation de cette édition, peu de groupes m’accrochaient et je voulais surtout voir Caribou, Pamela, Kneecap et The Limiñanas. Finalement il y a eu de très bonnes surprises, quelques déceptions et de belles rencontres.
 
– Caribou : Depuis le temps que je voulais le voir, j’arrive en avance, je me colle à la crash barrière et remarque les énormes caissons de basse entre la scène et le public. Juste avant le début, un fan à côté de moi distribue des dizaines de masques en papier à l’effigie de Dan Snaith (alias Caribou), que l’on porte tous dans les premières minutes. Ils sont quatre sur scène et les versions live des morceaux sont très cools. La sonorisation de la scène est étrange et on ressent violemment les basses, physiquement, au point de devoir reculer de 10 mètres, puis d’encore 10 mètres, malgré des bouchons d’oreille (ce sera quasi systématiquement le cas de cette scène sur les concerts des 3 jours), c’est dommage.
– Pamela : J’avais déjà ma place pour leur concert au Trianon en novembre prochain et c’était une surprise de les voir apparaitre dans la liste finale des groupes du festival. J’arrive aussi en avance et me colle encore à la crash barrière, mais cette scène n’est pas du tout sonorisée de la même manière. Ce groupe franco-anglais (le chanteur est anglais, le bassiste et le batteur sont français, et ce dernier est aussi le batteur de Zaho de Sagazan) fait un électro rock très efficace et j’aime beaucoup, comme prévu.
– Kneecap : Je les avais repérés en début d’été, lors de ma pré-écoute de l’intégralité des artistes de Rock en Seine. Je sentais que ça pouvait donner quelque chose en live et je n’avais aucune idée à ce moment-là des polémiques qu’ils entraineraient quelques semaines plus tard. Malgré mon arrivée en avance, la petite scène est noire de monde. L’ambiance est très festive et leur mélange de rap Anglais, de punk et d’électro est très efficace, ça me rappelle par certains côtés un peu Asian Dub Foundation. Le public est totalement avec eux dans leur engagement en faveur de la cause palestinienne (de nombreux autres artistes sont engagés sur ce festival, dont Fontaines DC). Ce concert est incroyable et une de mes révélations de cette édition de Rock en Seine.
– Jamie xx : C’est un ex-musicien du groupe The xx et le début du concert, ou plutôt du « set », donne un peu trop l’image d’un DJ qui mixe en live. Je m’ennuie et m’accroche en me disant que je partirai au bout d’1/2 heure, quand une bascule s’opère d’un coup et le concert devient génial. En fond de public, au niveau de la régie, Oliver Sim (l’ex chanteur des xx) se met à chanter son morceau GMT pour un remix live. La suite est incroyable et devient une de mes autres claques de cette édition. Grand moment d’étonnement aux premières notes d’un improbable remix de « C’est la ouate », mais les autres morceaux sont majoritairement des compositions de Jamie xx, ce n’était finalement pas un set de DJ. La seule mauvaise note est les « Go muscu », ces mecs qui ne peuvent s’empêcher de se mettre torse nu dans le public et montrer leurs muscles des qu’il y a de la techno.
– The Limiñanas : Je disais en intro de ce récap que je voulais les voir et c’est une des déceptions du festival. J’associe ce groupe aux morceaux en Français des deux fondateurs, Marie et Lionel, comme « Je ne suis pas très drogue ». Mais le concert est quasi intégralement chanté par un anglais et sa version de « J’adore le monde » en yaourt naze. Peu d’intérêt.
– Empire of the Sun : Je suis tombé par hasard pendant mes vacances sur KA2, un improbable groupe Norvégien avec des danseurs déguisés en champignons ou en monstres verts et j’ai l’impression du même WTF avec Empire of the Sun. La scénographie est complètement barrée, ces australiens sont cinglés.
– Lsdxoxo : Je n’avais pas du tout accroché à We Love Green, mais je ressens complètement différemment son concert cette fois et me laisse emporter.
– Justice : C’est le gros concert du samedi et je préfère terminer Jamie xx, au risque d’être très loin pour Justice. C’est exactement la même scénographie qu’à We Love Green 2024 où j’étais très bien placé, je ne regarde que quelques morceaux de loin, toujours aussi efficaces.
– Marc Rebillet : Sans vraiment connaitre ses morceaux, son image de mec en caleçon et peignoir ne m’attire pas plus que ça. J’assiste quand même à ses trois premiers morceaux et il est fort, c’est fun et il a le sens de l’impro.
– Fontaines DC : Une des deux têtes d’affiche du dimanche soir, sur la très grande scène. Je pense que j’aurais plus apprécié sur une petite scène, je n’arrive pas à entrer dans leur concert…
– En vrac : Ash, Aurora, Dabeull Live Band, Fat Dog, Floating Point, John Maus, Jorja Smith, Kabeaushé, King Hannah, Last train, Luidji, Max Baby, Provoker, Sharon Van Etten, Slow Fiction, Wallows.

We Love Green 2025

2 jours de concerts, 20 groupes, 20 km de danse et un retour à vélo à 1h30 du matin…

Le samedi s’annonce pluvieux et je suis toujours un peu traumatisé par l’évacuation du festival en 2022 pour cause d’orage violent. Mais finalement on arrive à éviter la pluie (ou à être sous un chapiteau au pire moment). Le dimanche est ensoleillé et on retrouve le bonheur de boire des bières couchés dans l’herbe, car c’est aussi ça les festivals.

Les meilleurs moments :
– Air : Je les avais ratés lors de leur concert à Pleyel cette année pour les 25 ans de l’album Moon Safari, et hors de question que je les rate de nouveau. On arrive tôt sous le chapiteau pour être tout devant et on voit la fin de la préparation du setup, une immense « boite » blanche toute en longueur dont le fond et les côtés sont recouverts d’écrans. Le concert débute et j’ai les larmes aux yeux, tellement j’ai écouté cet album, c’est musicalement et visuellement sublime. Au milieu du concert, un pied de micro est installé et on sent le ou la Guest venir chanter. Charli XCX arrive et la salle est hystérique, des filles à côté de moi sont presque à s’évanouir. Elle interprète sobrement Cherry Blossom Girl…
– The Dare : Exactement la fusion Électro-Rock que j’aime, il est seul sur scène, je suis collé à la crash barrière et c’est génial.
– Fcukers : A l’écoute de leurs morceaux je sentais que ça pouvait exploser en live, mais je craignais un peu le coté répétitif. Finalement un excellent concert, toujours collé tout devant, c’est l’avantage des petites scènes des festivals.
– LCD Soundsystem : Décidément, après le concert de clôture de Rock en Seine l’année dernière, ils font la clôture de We Love Green cette année. Je viens en vélo pour pouvoir repartir après la fin des métros et les voir jusqu’au bout, et encore une fois un grand plaisir.
– Spill Tab : J’arrive tôt le samedi pour la voir et c’est une pop légère et très sympa.
– Lucky Love : Très bonne surprise, il est très touchant et on voit qu’il est aussi danseur.
– Charli XCX : Difficile de faire cette liste des moments notables sans parler de Brat. Dès le début de l’après-midi, les centaines, les milliers de fans sont reconnaissables dans tout le festival par leur vert fluo. C’est la seule date française de l’artiste et le festival est complet. Le dernier concert du soir rassemble des dizaines de milliers de personnes, tous devant la grande scène. Des Anglais un peu bourrés qu’on n’avait pas vu le reste de la journée s’y serrent de plus en plus. Quand Charli XCX arrive, c’est évidemment l’explosion de cris. Même en étant assez loin de la scène, c’est ultra serré, j’ai rarement vu ça en festival. J’écoute quelques morceaux avant de rentrer, pour ne pas rater le dernier métro.
– En vrac : Rallye, Maureen, Snow strippers, HorsegiirL, Parcels, Gesaffelstein, Magdalena Bay, Claude, Zamdane, Clara Luciani, Beach house, Dali, FKA Twigs…

Rock en Seine 2024

2 jours ½ de Rock en Seine pour moi cette année, avec une programmation très réussie. 19 concerts, 26 km de danse et d’A/R de scène en scène, et de très belles surprises.

Quelques concerts notables :
– Massive Attack : Avec eux c’est quitte ou double. Génial en 2003 à Rock en Seine, puis assez moyen en 2006 et 2019 dans des petites salles. Visiblement ils gagnent à jouer dans des festivals et devant des dizaines de milliers de personnes. Très très bon moment, même si Horace Andy n’a vraiment plus de voix.
– LCD Soundsystem : Le concert de clôture du dimanche soir, ils sont une petite dizaine sur scène et l’ambiance est folle.
– Zaho de Sagazan : Je voulais la voir depuis l’année dernière et à l’écoute de son album, je pensais qu’elle avait tout pour faire un concert très Électro. Pas déçu, grosse claque même, un concert mémorable entre émotions et explosions musicales.
– Vox Low : J’aime toujours autant ce groupe Post Punk / Cold Wave. Je me retrouve même à discuter Space Invaders avec eux dans l’après-midi, quelle coïncidence.
– Kasabian : Pas spécialement fan de ce groupe, je voulais cependant les voir le jeudi et un très bon moment.
– The Kills : C’est la 3ème fois que je les vois et ils finissent par vieillir, dommage.
– PJ Harvey : Elle est complètement perchée et mystique, je la préférais dans ses concerts plus anciens.
– Pixies : Un groupe américain qui se comporte en groupe américain et enchaine les morceaux sans grande inspiration.
– Nation of Language : Une belle découverte, je vais creuser maintenant.
– Kae Tempest : Idem, je ne connaissais pas et je vais creuser.
– En vrac : Entropie, Astral Bakers, Blonde redhead, The Offspring, 2 many DJs, Dynamite Shakers, Ghinzu, Bar Italia, Nina Versyp…

We Love Green 2024

C’était We Love Green ce week-end, et j’ai bravé la météo Parisienne pour une excellente journée. Les chiffres bruts pour commencer, 10 heures de concerts, 14 groupes, 13 km de marche et de danse, 11 km de vélo (pour profiter jusqu’au dernier morceau du dernier concert… …de Justice).

– Justice : Je commence par le concert de clôture du jour, une très grosse claque. J’ai un souvenir lointain de ce groupe, à l’époque de leur premier album et surtout de l’écoute en boucle de D.A.N.C.E. J’avais un rapport étrange à leur électro mélangée à une violence presque rock. Je suis tout de même curieux et je me débrouille pour être à quelques mètres de la scène, tout devant. 1h15 assez folle, une ambiance incroyable, un éclairage sublime et je retrouve la violence de l’époque, à laquelle j’accroche cette fois totalement en live. Le final est justement D.A.N.C.E, je termine heureux malgré les 12° à 1h du matin.
– Lewis Ofman : On rembobine la journée, premier concert à 15h30, il bruine, le festival est recouvert de boue, mais ça commence bien. Déjà vu à Rock en Seine, efficace.
– L’Impératrice : C’est sympa en festival, léger, mais ils arrivent toujours à mettre une bonne ambiance. A un moment du concert, un break, quelques notes me font un étrange effet… et si ? Une cloche résonne dans le silence et me rappelle vraiment quelque chose, mais je n’ose y croire. Silence de nouveau. Et là le guitarise se met au centre de la scène et attaque Aerodynamic des Daft Punk, la foule hurle et moi aussi…
– Eloi : Dans son mélange de Rap/Pop/Rock/Electro qui donne de l’Hyperpop, elle fait un concert assez étonnant et très réussi. Je connaissais seulement quelques titres et je ne m’attendais pas à si bien en live.
– Papooz : Une pop toute légère qui réchauffe sous la pluie. Ils ne changent pas de festival en festival…
– En vrac : Kim Gordon, Josman, Kaytranada, Badbadnotgood, Saint DX et quelques DJ sous le chapiteau Techno…

Et enfin, en rentrant en vélo, j’ai croisé un renard en pleine ville à 1h30 du matin. Il était beau (et je n’avais pas bu).

Rock en Seine 2023

J’ai oublié d’écrire un compte rendu sur le moment ou je ne l’ai pas retrouvé, j’écris juste quelques lignes deux ans plus tard…

– Glauque : Je voulais absolument les voir en live et c’est mon concert préféré de mes deux jours cette édition de Rock en Seine, un excellement moment sur une petite scène.
– Bonobo : J’écoute Simon Green depuis son premier album Animal Magic en 2001, je m’attendais à un concert d’électro bien chill et calme à apprécier au soleil du festival. C’est finalement bien plus speed que prévu et il y a beaucoup de monde.
– Fever Ray : Rien à voir avec le concert sombre et hypnotique de l’Olympia en 2010, j’ai presque du mal à la reconnaitre.
– Un énorme « En vrac » : The Strokes, Placebo, Foals, Wet Leg, En attendant Ana, Flavien Berger, Silly boy blue, Christine and the queens, Pogo car crash control, Viagra Boys, Dalle Beton, The Reytons, Young Fathers, Zed yun pavarotti.

We Love Green 2023

Petit résumé de deux jours de We Love Green. 17 heures de concerts, 20 km de marche et de danse ! Il y a deux groupes que je voulais absolument voir (Sad Night Dynamite) ou revoir (Agar Agar) et je n’ai pas été déçu !

– Sad Night Dynamite : Des Anglais très très inspirés par Gorillaz, qui ont l’énergie purement anglaise. Une bière avalée directe, ils demandent un « pit » et se jettent dans le public. La petite scène est parfaite pour eux, génial d’un bout à l’autre du concert.
– Agar Agar : J’avais adoré leur concert à Rock en Seine en 2019. Ils sont cette année sur la plus grande scène, en plein soleil à 15h. Je suis collé devant, je me dis qu’ils ne vont jamais réussir à remplir, et pourtant il y a bcp de monde. Un excellent moment, le dernier album gagne à être joué en live.
– Darkside : Je voulais voir depuis longtemps Nicolas Jaar et c’était l’occasion avec Darkside. Un groupe de musique électro expérimentale barré. Une scénographie assez étrange avec une sorte d’immense disque lunaire qui est animé par deux filles. Envoutant.
– Surf Curse : Même petite scène que Sad Night Dynamite, même ambiance. Un groupe de pur rock, avec le batteur qui est chanteur. Belle surprise en live.
– Orelsan : Ce n’est pas ce que j’écoute, mais en live il est vraiment sympa à voir, toujours un bon moment.
– Phoenix : Pour l’expérience, sympa à voir, belle scénographie avec un immense écran découpé en son centre.
– En vrac : Adèle Castillon, Baccus, Desiree, Folamour, Jockstrap, Johan Papaconstantino, Little Simz, Nxworries (Anderson .Paak & Knxwledge), Ronisia, Sophie Royer, SuperJazz Club, Yves Tumor. Et un burger de l’espace, aussi

Rock en Seine 2022

Encore un gros festival, l’iPhone me donne 18 km de marche et de danse sur deux jours, flippant !

– The Blaze : Quasiment le même concert qu’à Pleyel en 2019, la scénographie est légèrement différente, mais c’est toujours aussi exceptionnel.
– La Femme : Ils ont bien grandi depuis Solidays en 2014 :) Un concert bien speed, ils se foutent de la gueule des VIP dans leur Golden Pit (le shitstorm bien mérité que se prend Rock en Seine depuis l’ouverture du festival).
– Stromae : Le concert de clôture du festival, un show assez dément avec des immenses écrans sur des bras robotisés qui se déplacent en arrière scène.
– Malik Djoudi : Je passais à coté de ses concerts depuis trop longtemps, il fallait enfin que je le vois et je n’ai pas été déçu !
– Izia : Toujours un bon moment, même si son dernier album est moins réussi.
– Parcels : Je ne suis habituellement pas fan, mais ils font quelques gros morceaux électro qui déroutent leur public et me plaisent particulièrement.
– Tame Impala : Dernier concert du samedi, j’ai déjà 8 heures dans les jambes et je n’en profite pas trop.
– En vrac : Bryan’s magic tears, Lewis Ofman, Jamie XX, Aurora, Fred Again, Joy Crookes

Solidays 2022

Une programmation pas folle à Solidays cette année, mais entre We Love Green noyé sous l’eau et Rock en Seine en août, ça fait du bien quand même ! (EDIT: La prog des années suivantes sera encore pire, au point de ne plus y aller après avoir vu quasi toutes les éditions, mais je ne le savais pas encore au moment où j’écrivais ces lignes)

Vendredi
– Orelsan : J’y allais pour la curiosité, et très très agréablement surpris, un gros concert !
– Polo et Pan : Ils arrivent à faire danser une des plus grandes scènes du festival, quelle évolution depuis leur petite scène de 2018 ! Très bon moment.
– Marc Rebillet : Un DJ complètement cinglé, en slip et peignoir, un set de grosse techno bien cool.
– Kalika : Le premier concert de l’après-midi, le festival est encore assez vide, elle nous met bien dans l’ambiance pour la suite.
– Feu Chatterton : Je n’ai jamais accroché, c’est un peu mieux en live mais ça ne reste vraiment pas mon truc.
– 47 ter : La foule est (forcément) folle et convaincue, c’est gentillet et festif, j’écoute quelques morceaux par curiosité, pas plus…
– En vrac : Biga*Ranx, Niska, November Ultra

Dimanche
Suite du WE, après les 6 heures de concerts de vendredi (et les 11km dans le festival), 8 heures ce dimanche (et un peu moins de 10km )
– Rone : Je voulais le voir depuis longtemps mais je ratais toujours ses concerts, sans même parler de We Love Green 2020 annulé. Un concert incroyable, je n’ai jamais vu un artiste électro avec un tel sourire, il est heureux quand le public hurle ou applaudit. De l’électro exactement comme j’aime, une heure de folie.
– -M- : Il commence à être habitué aux concerts de clôture, et ça marche toujours bien. J’ai décroché depuis pas mal de temps de -M-, je pensais rester sur le côté, et finalement encore un bon moment, même si je l’ai beaucoup trop vu en concert.
– Eddy de Pretto : Grosse évolution depuis 2018, il était à l’époque en blanc sur fond blanc, trop sobre et calme. Là il est accompagné de pas mal de musiciens et c’est assez réussi.
– Suzanne : Toujours efficace, il lui manque quand même un peu de musiciens en live, elle est trop seule. Et je l’avais préférée dans une petite salle, sur une immense scène et de jour, c’est moins réussi.
– En vrac : Folamour, Emma Peters, Luijipeka

We Love Green 2022

En un mot, plouf !

Mais revenons en arrière de quelques jours pour commencer par le jeudi soir.
– Gorillaz : J’avais été marqué par leur concert au Zénith en 2010, qui faisait partie de mon top absolu, je ne pouvais donc pas les rater lors de leur passage à We Love Green. Damon Albarn a forcément vieilli en plus de 15 ans, mais c’est toujours aussi incroyable !
– Moderat : Après Apparat il y a un an au Trianon, je suis très content de voir Moderat en live, l’autre formation de Sascha Ring. Un excellent concert.
– En vrac : Nathy Peluso, Jorja Smith.

Le samedi s’annonce pluvieux, mais on ne sait pas ce qui va nous tomber sur la tête. Je commence par SCH (on ne juge pas, c’est pour ma culture) quand la pluie arrive. On se protège comme on peut et c’est de pire en pire. Certaines et certains improvisent des abris avec tout ce qui traine, y compris les poubelles, les tables ou les pancartes des food trucks… Ça devient de moins en moins fun, l’eau monte, quand l’organisation annonce l’évacuation du festival, il est 19h30. Des dizaines de milliers de festivaliers sortent par un chemin inondé, on patauge jusqu’à Vincennes, c’est irréel.

Que la fête commence 2021

Malgré les restrictions COVID, FIP monte un mini festival aux Arènes de Lutèce. Plusieurs groupes se succèdent sur la belle scène, L’impératrice nous rappelle combien les concerts en Live sont un bonheur…
– En vrac : Piers Faccini, Drôles de Dames, Peter Doherty, Meskerem Mees…

Rock en Seine 2020 – Festival des Festivals

La période COVID n’est pas propice aux concerts mais Rock en Seine arrive tout de même à organiser le Festival des Festivals. Une succession de chanteuses, chanteurs et groupes en étant sagement assis, ça fait bizarre. Les deux scènes sont organisées pour que l’on reste sur nos chaises.
– Philippe Katerine termine la soirée, tout part en vrille et on se lève tous, il est complètement cinglé et ça fait du bien.
– En vrac : Alain Souchon, Angelique Kidjo + Yael Naim, Benjamin Biolay, Calogero, Camelia Jordana, Catherine Ringer + Sofiane Saidi, Christine and the Queens, Dadju, Grand corps malade + Camille Lelouch, Hatik, Izia + Jeanne Added, Oxmo Puccino, Pomme, Sébastien Tellier + Charlotte Gainsbourg, Yseult…

Rock en Seine 2019

Vendredi
– The Cure : Je les avais vus à une époque où les concerts étaient en francs (limite en anciens francs), et je ne m’attendais pas à tant aimer en 2019. Robert Smith est vieux mais sa voix est toujours là, certains morceaux font ressurgir plein de choses, et s’il ne devait rester qu’un titre sur les 2h15 du concert, forcément «A forest». Sublime.
– Jeanne Added : Concert très sympa, j’accroche plus aux morceaux électro qu’à ceux purement rock. Elle est accompagnée ce soir d’un ensemble de chœurs.
– Balthazar : Je voulais les voir depuis longtemps et je ne suis pas déçu ! Très bon moment.
– Kompromat : Je me retrouve à chanter de l’allemand en yaourt, sauf qu’ils sont français puisque c’est Vitalic et Rebeka Warrior, la chanteuse de Sexy Sushi. Un bon son électro comme j’aime, même si je préfère pour une fois l’album au live.
– En vrac : MNNQNS, We hate you please die.

Dimanche
– Agar Agar : Un des meilleurs concerts du festival (ok, selon mes goûts), une heure à danser, collé à la scène. Ils enchainent étrangement tous leurs titres connus dès le début, comme s’ils voulaient s’en débarrasser. Mais la voix de la chanteuse déraille de plus en plus, on la devine malade et on voit qu’elle a préféré assurer le début du concert. Malgré tout génial.
– Royal Blood : Très (trop) rock, je me laisse néanmoins entrainer par ce groupe composé juste d’un bassiste/chanteur et d’un batteur. La grande scène est clairsemée et je peux m’approcher tout devant, un gros circle pit se forme, ça saute de partout.
– Weval : Un bon petit concert d’un duo électro (finalement à cinq sur scène), sous le soleil de l’après-midi.
– Aphex Twin : Je n’ai jamais accroché, et ce n’est pas ce concert de clôture qui va me réconcilier. La fatigue doit jouer, mais je n’entre pas dans son délire.
– En vrac : Foals, The murder capital, Deerhunter, Mauvais œil.

Solidays 2019

Jour 1
– Meute : La grosse surprise. On pouvait espérer un groupe sympa avec leurs vidéos, mais cette fanfare techno a enflammé la scène à un point, génial.
– The Blaze : Quasiment le même concert qu’à la salle Pleyel, en version réduite festival. Ils gagnent à jouer devant 50.000 personnes, même s’ils font un peu trop retomber l’ambiance entre chaque morceaux.
– Lomepal : Le public est hystérique, et devient fou quand Orelsan monte sur scène. Les morceaux rap passent bien, mais quand ça tire vers la variet c’est à pleurer de nullité.
– Ofenbach : DJ ou formation électro rock ? Les morceaux s’enchaînent et on passe de l’un à l’autre. Ça pourrait être cool de nuit, mais à 19h il fait trop jour…
– Macklemore : Partagé, il pue la prétention, mais il fait bien bouger la foule.
– Kiddy Smile : Un OVNI, on s’éclate avec ses danseurs et danseuses barrés et la mise en scène !
– En vrac : Papooz, les Cowboys fringants, Voyou…

Jour 3
– Talisco : Déjà vus ici il y a 3 ans sans aucun souvenir, alors que cette fois je suis conquis. Il est 16h, plein soleil, chaleur, on s’éclate avec leurs sons pop rock.
– NTM : On a du mal à résister à l’inimitable voix rauque de Joey Starr, on reste finalement quasiment jusqu’à la fin du concert de clôture du festival. Ah, et sinon ils ont promis d’arrêter définitivement en novembre 2019…
– Angèle : Est-ce que j’assume d’avoir aimé le concert ? Ok, on a envie qu’elle finisse ses phrases et ose enfin crier «…enculer», mais sinon c’est sympa.
– Hocus Pocus : Leur rap festif marche toujours aussi bien !
– En vrac : Tamino, Mayra Andrade, J Balvin

Les Aventuriers 2018

On venait pour Vox Low, très bon moment ! Suivi d’un gros délire avec les improbables Zombie Zombie, trois mecs qui ont plus des têtes à faire du jazz et qui sortent un électro hyper efficace.

Solidays 2018

15eme édition de Solidays pour moi, 3 jours, 16 heures de concerts, des km de marche, des bières et des moments magiques !

Jour 1
– Nasser : Le concert était top, presque plus réussi que La Maroquinerie en mars. Ils ont besoin du public des festivals pour exploser…
– Jain : Bluffante ! Mais comment fait-elle pour faire sauter 50.000 personnes alors qu’elle est toute seule sur scène ?
– Eddy de Pretto : Sympa, mais scénographie inexistante, c’est un peu dommage.

Jour 2
– Django Django : Très bon concert, même si le son était étrangement brouillon, l’impression d’un unique morceau de 60 minutes.
– Bigflo et Oli : Sympa, festif, mais d’une prétention incroyable pour des mecs de 25 ans. Première fois que je vois des chanteurs traverser la foule en gueulant «Écartez-vous s’il vous plait, écartez-vous», perchés sur les épaules de videurs.
– L’entourloop : Bonne surprise, gros son entre abstract hip-hop et dub !
– Her : Sympa, mais assez vite lassant, comme l’album quoi…
– Mademoiselle K : Elle détrône La grande Sophie au rang de chanteuse qui ferait mieux de se taire entre les morceaux.
– Chinese man : Deuxième tentative et je n’accroche toujours pas
– Mura Masa : Sympa
– Amadou et Mariam : Pas mon truc…

Jour 3
– Therapie Taxi : Mais pourquoi ils les ont programmés sur une petite scène. C’est blindé mais vraiment cool, le public hurle les paroles.
– Polo et Pan : Je craignais que ce soit trop calme en live mais les grosses basses raisonnent, sympa en étant couché dans l’herbe
– The Kills : Un peu trop rock pur pour moi et ils n’ont pas joué Future Stars Slow, snif.
– Two door cinema club : Juste avant de partir, on ne résiste pas à l’appel de la grande scène pour quelques morceaux ! Très sympa
– Rilès : Pas mon truc, on en profite pour manger en écoutant de loin

Solidays 2017

Pour la suite des chroniques, ce sont des petits morceaux déstructurés en fonction de ce que j’ai pu retrouver et qui trainait encore sur Facebook (oui, le vieux réseau social que plus personne de moins de 70 ans n’utilise, mais à l’époque j’aimais bien) ou Twitter (oui, le vieux réseau social avant que Musk vienne foutre la merde)…

– The Prodigy (violent, régressif ^^), Wax Tailor (efficace, comme d’hab), Kungs (DJ mariage/Macumba), The Pirouettes (mignon), Archive (envoûtant), Octave Noire (magique), KillASon (grosse surprise), Birdy Nam Nam (diabolique), The Strypes (rock gras), -M- (belle cloture du festival), Soulwax (3 batteries !), Mat Bastard (énergique), Petit Biscuit (sympa), Imany (soporifique)
– En vrac : Electro Deluxe, Ibrahim Maalouf, KillASon, The geek X VRV…

Solidays 2016

– Goose suivi de The Shoes, le très bon combo du jour…
– En vrac : Biga*Rank, Bloc Party, Deluxe, Flume, General Electriks, Louane , M83, Talisco, The Videos, We are match, Yannis…

Microphone Recordings Party 2016

Pas tout à fait un festival mais une énorme soirée à la Machine du Moulin Rouge organisée par le label marseillais Microphone Recordings.
On y retrouve tous les groupes du label et c’est génial : French 79, Husbands, Kid Francescoli, Nasser, Johnny Hawaï, Oh Tiger Mountain, tous mélangés, consanguins pendant 3h…

Solidays 2015

– Très bonne première journée de Solidays. Mes coups de cœur d’hier, dans l’ordre : Izia (toujours aussi cinglée), The Dø (bonne surprise, leur concert m’a largement réconcilié et j’écoute avec plaisir Shake Shook Shaken) et Angus and Julia Stone. Bill Gates en guest, je ne suis plus autant anti Microsoft, je ne l’ai pas sifflé.
– Et dans le désordre : The Avener, Le peuple de l’herbe, Hanni El Khatib, Paul Kalkbrenner, Soviet Suprem, Palma Violets.

– Fin de Solidays. Yelle était à bloc et nous aussi !
– Sinon Mademoiselle K (bof) et Moriarty (sympa couchés dans l’herbe)…

Solidays 2014

Jour 1
– Dans le désordre, Fauve (très grande claque, c’était incroyable), Nasser (top, avec Kid Francescoli qui remplace un musicien), -M-, Shaka Ponk, Breton (bonne surprise), Yodelice (naze, ce n’est pas mon truc), HollySiz et d’autres…

Jour 2
– La Femme (étonnamment surpris), Christine and the Queens (bien barrée comme il faut), et Girls in Hawaï en ce moment. Puis Metronomy et Vanessa Paradis…

Solidays 2013

Solidays le vendredi, 11 heures de concert, c’était top !
– Hyphen Hyphen (pas mal), Poni Hoax (naze), Dub Inc (sympa), Skip&Die (sympa), Goose (déçu), Block Party (bien), Bumcello (bien, toujours aussi barrés), C2C (bien mais lassant), et -M- (très bien, gros jam de 1h30 sous un petit chapiteau avec des invités comme Izia, MC Solaar, C2C, Pauline Croze, etc).

Solidays 2012

– J’en oublie plein : Birdy Nam Nam, Blitz the ambassador, Le peuple de l’herbe, Metronomy, Selah Sue, The Kills…

Solidays 2011

– Asian Dub Foundation, Morcheeba, Moriarty, Seun Kuti, Syd Matters…

Et avant…

Quelques moments mémorables restent gravés, comme mon premier Solidays en 2001, Massive Attack à Rock en Seine 2003, le Week -M- à la Ferme du Buisson en 2005…

Crédits Photos : © Sébastien Mougey. Illustration de l’article avec mes bracelets de festivals.

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Escape Game – «La crypte» Le Donjon

21 juin 2025Laisser un commentaire

Le Comte aime décidément notre présence, difficile de lui refuser une petite séance de spiritisme…

Tels des patients en pleine psychanalyse, nous poursuivons nos rendez-vous réguliers avec Le Comte du Donjon. Après nous avoir fait plonger dans les souvenirs de sa défunte bien-aimée, puis fait gouter à l’alchimie pour la faire revenir, il souhaite maintenant nous inviter à une séance de spiritisme. C’est donc en toute confiance que nous nous rendons de nouveau chez lui.

Mais préalablement, comme souvent, nous nous retrouvons pour boire un verre avant l’aventure. L’une d’entre nous demande alors le thème de La Crypte,.je la regarde en souriant, elle se met à douter et me répond « pas d’horreur, hein ? ». Toute l’équipe a vraiment oublié le thème de ce soir, c’est fascinant. Est-ce que je leur rappelle qu’il y a avait écrit en gros sur le site de l’enseigne « ATTENTION : SALLE POUVANT FAIRE PEUR. Déconseillé aux personnes cardiaques ou claustrophobes » ? Est-ce que je leur cache qu’il est possible de demander d’abaisser le niveau de peur de la salle ? Oui et oui, ils le méritent.

Nous retrouvons ensuite le majordome du Comte dans la rue, Michael, qui nous mène à l’entrée du manoir. Le décor est une fois de plus époustouflant, dès l’accueil. Nous le suivons jusqu’à un boudoir ou une petite bibliothèque, pour plus d’intimité, afin qu’il nous dévoile notre mission. Le médiéval des autres salles du Donjon laisse sa place ici à une superbe batisse du XIXème siècle.

La Crypte

Depuis la mort de sa bien-aimée, le Comte se passionne pour le spiritisme. Il cherche tous les moyens pour communiquer avec elle, même les plus occultes, et nous invite ce soir à parler avec les esprits…

Dès le briefing terminé, le Majordome/GM débloque un mécanisme et nous comprenons que la suite va jouer avec certaines de nos peurs. Nous progressons comme nous le pouvons dans des décors toujours plus beaux, la lumière, ou plutôt l’absence de lumière, les effets d’éclairages, tout est excellemment réglé pour mettre en valeur les lieux et jouer avec nous, dans une belle immersion.

Les énigmes et mécanismes sont d’une difficulté parfaitement dosée avec le niveau de stress induit par la salle. L’équilibre est tel que nous prenons du plaisir à résoudre les épreuves, tout en étant attentifs à notre environnement, ce qui n’est pas toujours le cas dans les salles de cette thématique. Elle n’est pas sur les codes classiques de l’horreur, un psychopathe ne nous attend pas avec une tronçonneuse, rien n’est traumatisant. Elle joue plus finement avec nos peurs, même si quelques moments sont forts.

Les manipulations, découvertes, cris et rires s’enchainent avec fluidité jusqu’à une séquence finale inattendue. Nous sommes un peu passifs devant cette fin, mais cela ne fait pas de mal après les 60 minutes intenses que nous venons de vivre.

Nous avions beaucoup aimé nos deux précédentes aventures et cette troisième est sans doute la meilleure. Si les salles horrifiques permettent de vivre des moments inoubliables, il n’y a pas que de l’horreur ici. Les décors sont exceptionnels, le GM nous a d’ailleurs raconté qu’il y avait parfois des visites des lieux pour enfants, sans le jeu et l’horreur. Je crains que mes coéquipières et coéquipiers me demandent ça la prochaine fois…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site du Donjon.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Le Donjon.

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Already Flashed n° 49 – Interview Jules Grandsire – Agence Spatiale Européenne

9 juin 2025Laisser un commentaire

Already Flashed, le podcast sur FlashInvaders et les Space Invaders.

Jules Grandsire, de l’Agence Spatiale Européenne, nous raconte l’invasion des centres de l’ESA et de la Station Spatiale Internationale en 2015. À cette époque, il était directeur de la communication du centre d’entraînement des astronautes de Cologne. Il a accompagné Invader dans ce projet incroyable, aux côtés d’Hugo Simões et Fabrizio L’Abbate. Il est aussi l’auteur de plusieurs podcasts, dont « Elles font l’espace », qui donne la parole à des femmes du secteur spatial.

On retrouve dans cet épisode : KLN_26, KLN_27, KLN_25, SPACE2ISS et ROM_73.

Enregistré le 26 mai 2025.

Retrouvez tous les podcasts Already Flashed et tous les articles sur FlashInvaders et les Invaders.

Crédits musiques et bruitages : musique M4T3O OutroQuest, bruitages de l’application FlashInvaders, bruitages du jeu Galaga Namco 1981. Crédits illustrations : © Sébastien Mougey.

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Already Flashed n° 48 – Interview Speedgirl75

25 mai 2025Laisser un commentaire

Already Flashed, le podcast sur FlashInvaders et les Space Invaders.

Speedgirl75 a vécu plusieurs années en Asie du Sud-Est. Elle nous révèle ses anecdotes de flashs en Asie et Océanie, mais aussi celles bien plus proches et toutes aussi originales qui l’ont fait entrer dans le top 100.

On retrouve dans cet épisode : BSL_24, PA_1474 et PA_1475, HK_32, VRS_07, PA_1219, TK_119.

Enregistré le 25 mai 2025.

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Crédits musiques et bruitages : musique M4T3O OutroQuest, bruitages de l’application FlashInvaders, bruitages du jeu Galaga Namco 1981. Crédits illustrations : © Sébastien Mougey.

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20 ans de smy.fr

18 mai 20252 commentaires

Ce blog fête ses 20 ans, et comme vous vous en doutez, je n’aurais jamais imaginé écrire cet article 20 ans plus tard…

Sa naissance date du 13 mai 2005 avec la réservation du domaine smy.fr. Les deux premières années, sa thématique est sur les musiques Électroniques et Pop/Rock. Le premier article est daté du 1er juin 2005 et chronique un week-end de concerts à la Ferme du Buisson pour Labo -M-. On peut retrouver des traces de cette v1 sur la Wayback Machine.

Changement complet de thématique deux ans plus tard après une trentaine d’articles, la v2 débarque le 3 février 2007. Son approche est cette fois beaucoup plus geek et les articles parlent surtout d’Apple et se moquent de Microsoft. Coté technique, le blog passe de Dotclear à WordPress. Plusieurs séries d’articles s’enchainent, l’une d’elles montre des pommes Apple en tout et n’importe quoi, dont un calendrier de l’avent en décembre 2010 avec une photo par jour. Une autre série s’articule autour d’un avatar de Steve Jobs en Playmobil.

En parallèle, le développement de jeux débiles sur iPhone commence à me prendre de plus en plus mon temps de loisirs et je suis un peu moins actif sur le blog. Le Détecteur de Loups garous sort en novembre 2009, le site smyapps.com est lancé plus tard.

À partir de 2011, les articles sont moins strictement sur Apple. La série Bugophilie commence en 2012, des articles sur les jeux vidéos et jeux de société arrivent, puis de nombreux articles Photos.

La refonte graphique de la v3 est lancé en août 2014 et le fanboyisme Apple s’éloigne un peu plus encore. À partir de 2015, les Escapes games deviennent ma nouvelle passion et je republie ici mes articles rédigés pour polygamer.com. Même si des photos d’explorations urbaines avaient déjà été publiées avant 2016, c’est à cette date que l’Urbex fait vraiment son apparition sur ce site. Le Geocaching surgit à la même période.

Enfin, les mosaïques Space Invaders, ma dernière obsession (qui a débuté pour moi en 2016) arrive à partir de 2019 sur le blog et massivement à partir de l’été 2020 avec le podcast Already Flashed et ses 50 épisodes.

Street Art, Urbex, Jeux, Escapes, Photos, on est loin de la musique de 2005 et l’univers Apple de 2007, mais ce blog est toujours actif. Incroyable…

Crédits Photos : La photo d’illustration est une vieille machine à écrire des années 70, prise à Berlin en 2017 © Sébastien Mougey.

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