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Chroniques de festivals

29 juin 2025Laisser un commentaire

Les articles musicaux sont très rares ici, et pourtant ce blog parlait exclusivement musique et concerts entre 2005 et 2007. Retour de cette ancienne thématique pour des chroniques de Rock en Seine, Solidays ou We Love Green rédigées sur de nombreuses années…

Cet article est une compilation de mes chroniques de festivals, préalablement publiées sur différents réseaux sociaux, dans le but de ne pas voir disparaitre tous ces petits bouts d’histoires musicales et d’anecdotes. Il a fallu un peu d’archéologie pour tout rassembler et il manque encore plein de choses. Je ne suis pas certain que ça intéresse grand monde en dehors des copines et copains qui m’ont accompagné, sauf à vouloir reconstituer certaines programmations.

Cet article sera complété d’année en année, de festival en festival…

We Love Green 2025

2 jours de concerts, 20 groupes, 20 km de danse et un retour à vélo à 1h30 du matin…

Le samedi s’annonce pluvieux et je suis toujours un peu traumatisé par l’évacuation du festival en 2022 pour cause d’orage violent. Mais finalement on arrive à éviter la pluie (ou à être sous un chapiteau au pire moment). Le dimanche est ensoleillé et on retrouve le bonheur de boire des bières couchés dans l’herbe, car c’est aussi ça les festivals.

Les meilleurs moments :
– Air : Je les avais ratés lors de leur concert à Pleyel cette année pour les 25 ans de l’album Moon Safari, et hors de question que je les rate de nouveau. On arrive tôt sous le chapiteau pour être tout devant et on voit la fin de la préparation du setup, une immense « boite » blanche toute en longueur dont le fond et les côtés sont recouverts d’écrans. Le concert débute et j’ai les larmes aux yeux, tellement j’ai écouté cet album, c’est musicalement et visuellement sublime. Au milieu du concert, un pied de micro est installé et on sent le ou la Guest venir chanter. Charli XCX arrive et la salle est hystérique, des filles à côté de moi sont presque à s’évanouir. Elle interprète sobrement Cherry Blossom Girl…
– The Dare : Exactement la fusion Électro-Rock que j’aime, il est seul sur scène, je suis collé à la crash barrière et c’est génial.
– Fcukers : A l’écoute de leurs morceaux je sentais que ça pouvait exploser en live, mais je craignais un peu le coté répétitif. Finalement un excellent concert, toujours collé tout devant, c’est l’avantage des petites scènes des festivals.
– LCD Soundsystem : Décidément, après le concert de clôture de Rock en Seine l’année dernière, ils font la clôture de We Love Green cette année. Je viens en vélo pour pouvoir repartir après la fin des métros et les voir jusqu’au bout, et encore une fois un grand plaisir.
– Spill Tab : J’arrive tôt le samedi pour la voir et c’est une pop légère et très sympa.
– Lucky Love : Très bonne surprise, il est très touchant et on voit qu’il est aussi danseur.
– Charli XCX : Difficile de faire cette liste des moments notables sans parler de Brat. Dès le début de l’après-midi, les centaines, les milliers de fans sont reconnaissables dans tout le festival par leur vert fluo. C’est la seule date française de l’artiste et le festival est complet. Le dernier concert du soir rassemble des dizaines de milliers de personnes, tous devant la grande scène. Des Anglais un peu bourrés qu’on n’avait pas vu le reste de la journée s’y serrent de plus en plus. Quand Charli XCX arrive, c’est évidemment l’explosion de cris. Même en étant assez loin de la scène, c’est ultra serré, j’ai rarement vu ça en festival. J’écoute quelques morceaux avant de rentrer, pour ne pas rater le dernier métro.
– En vrac : Rallye, Maureen, Snow strippers, HorsegiirL, Parcels, Gesaffelstein, Magdalena Bay, Claude, Zamdane, Clara Luciani, Beach house, Dali, FKA Twigs…

Rock en Seine 2024

2 jours ½ de Rock en Seine pour moi cette année, avec une programmation très réussie. 19 concerts, 26 km de danse et d’A/R de scène en scène, et de très belles surprises.

Quelques concerts notables :
– Massive Attack : Avec eux c’est quitte ou double. Génial en 2003 à Rock en Seine, puis assez moyen en 2006 et 2019 dans des petites salles. Visiblement ils gagnent à jouer dans des festivals et devant des dizaines de milliers de personnes. Très très bon moment, même si Horace Andy n’a vraiment plus de voix.
– LCD Soundsystem : Le concert de clôture du dimanche soir, ils sont une petite dizaine sur scène et l’ambiance est folle.
– Zaho de Sagazan : Je voulais la voir depuis l’année dernière et à l’écoute de son album, je pensais qu’elle avait tout pour faire un concert très Électro. Pas déçu, grosse claque même, un concert mémorable entre émotions et explosions musicales.
– Vox Low : J’aime toujours autant ce groupe Post Punk / Cold Wave. Je me retrouve même à discuter Space Invaders avec eux dans l’après-midi, quelle coïncidence.
– Kasabian : Pas spécialement fan de ce groupe, je voulais cependant les voir le jeudi et un très bon moment.
– The Kills : C’est la 3ème fois que je les vois et ils finissent par vieillir, dommage.
– PJ Harvey : Elle est complètement perchée et mystique, je la préférais dans ses concerts plus anciens.
– Pixies : Un groupe américain qui se comporte en groupe américain et enchaine les morceaux sans grande inspiration.
– Nation of Language : Une belle découverte, je vais creuser maintenant.
– Kae Tempest : Idem, je ne connaissais pas et je vais creuser.
– En vrac : Entropie, Astral Bakers, Blonde redhead, The Offspring, 2 many DJs, Dynamite Shakers, Ghinzu, Bar Italia, Nina Versyp…

We Love Green 2024

C’était We Love Green ce week-end, et j’ai bravé la météo Parisienne pour une excellente journée. Les chiffres bruts pour commencer, 10 heures de concerts, 14 groupes, 13 km de marche et de danse, 11 km de vélo (pour profiter jusqu’au dernier morceau du dernier concert… …de Justice).

– Justice : Je commence par le concert de clôture du jour, une très grosse claque. J’ai un souvenir lointain de ce groupe, à l’époque de leur premier album et surtout de l’écoute en boucle de D.A.N.C.E. J’avais un rapport étrange à leur électro mélangée à une violence presque rock. Je suis tout de même curieux et je me débrouille pour être à quelques mètres de la scène, tout devant. 1h15 assez folle, une ambiance incroyable, un éclairage sublime et je retrouve la violence de l’époque, à laquelle j’accroche cette fois totalement en live. Le final est justement D.A.N.C.E, je termine heureux malgré les 12° à 1h du matin.
– Lewis Ofman : On rembobine la journée, premier concert à 15h30, il bruine, le festival est recouvert de boue, mais ça commence bien. Déjà vu à Rock en Seine, efficace.
– L’Impératrice : C’est sympa en festival, léger, mais ils arrivent toujours à mettre une bonne ambiance. A un moment du concert, un break, quelques notes me font un étrange effet… et si ? Une cloche résonne dans le silence et me rappelle vraiment quelque chose, mais je n’ose y croire. Silence de nouveau. Et là le guitarise se met au centre de la scène et attaque Aerodynamic des Daft Punk, la foule hurle et moi aussi…
– Eloi : Dans son mélange de Rap/Pop/Rock/Electro qui donne de l’Hyperpop, elle fait un concert assez étonnant et très réussi. Je connaissais seulement quelques titres et je ne m’attendais pas à si bien en live.
– Papooz : Une pop toute légère qui réchauffe sous la pluie. Ils ne changent pas de festival en festival…
– En vrac : Kim Gordon, Josman, Kaytranada, Badbadnotgood, Saint DX et quelques DJ sous le chapiteau Techno…

Et enfin, en rentrant en vélo, j’ai croisé un renard en pleine ville à 1h30 du matin. Il était beau (et je n’avais pas bu).

Rock en Seine 2023

J’ai oublié d’écrire un compte rendu sur le moment ou je ne l’ai pas retrouvé, j’écris juste quelques lignes deux ans plus tard…

– Glauque : Je voulais absolument les voir en live et c’est mon concert préféré de mes deux jours cette édition de Rock en Seine, un excellement moment sur une petite scène.
– Bonobo : J’écoute Simon Green depuis son premier album Animal Magic en 2001, je m’attendais à un concert d’électro bien chill et calme à apprécier au soleil du festival. C’est finalement bien plus speed que prévu et il y a beaucoup de monde.
– Fever Ray : Rien à voir avec le concert sombre et hypnotique de l’Olympia en 2010, j’ai presque du mal à la reconnaitre.
– Un énorme « En vrac » : The Strokes, Placebo, Foals, Wet Leg, En attendant Ana, Flavien Berger, Silly boy blue, Christine and the queens, Pogo car crash control, Viagra Boys, Dalle Beton, The Reytons, Young Fathers, Zed yun pavarotti.

We Love Green 2023

Petit résumé de deux jours de We Love Green. 17 heures de concerts, 20 km de marche et de danse ! Il y a deux groupes que je voulais absolument voir (Sad Night Dynamite) ou revoir (Agar Agar) et je n’ai pas été déçu !

– Sad Night Dynamite : Des Anglais très très inspirés par Gorillaz, qui ont l’énergie purement anglaise. Une bière avalée directe, ils demandent un « pit » et se jettent dans le public. La petite scène est parfaite pour eux, génial d’un bout à l’autre du concert.
– Agar Agar : J’avais adoré leur concert à Rock en Seine en 2019. Ils sont cette année sur la plus grande scène, en plein soleil à 15h. Je suis collé devant, je me dis qu’ils ne vont jamais réussir à remplir, et pourtant il y a bcp de monde. Un excellent moment, le dernier album gagne à être joué en live.
– Darkside : Je voulais voir depuis longtemps Nicolas Jaar et c’était l’occasion avec Darkside. Un groupe de musique électro expérimentale barré. Une scénographie assez étrange avec une sorte d’immense disque lunaire qui est animé par deux filles. Envoutant.
– Surf Curse : Même petite scène que Sad Night Dynamite, même ambiance. Un groupe de pur rock, avec le batteur qui est chanteur. Belle surprise en live.
– Orelsan : Ce n’est pas ce que j’écoute, mais en live il est vraiment sympa à voir, toujours un bon moment.
– Phoenix : Pour l’expérience, sympa à voir, belle scénographie avec un immense écran découpé en son centre.
– En vrac : Adèle Castillon, Baccus, Desiree, Folamour, Jockstrap, Johan Papaconstantino, Little Simz, Nxworries (Anderson .Paak & Knxwledge), Ronisia, Sophie Royer, SuperJazz Club, Yves Tumor. Et un burger de l’espace, aussi

Rock en Seine 2022

Encore un gros festival, l’iPhone me donne 18 km de marche et de danse sur deux jours, flippant !

– The Blaze : Quasiment le même concert qu’à Pleyel en 2019, la scénographie est légèrement différente, mais c’est toujours aussi exceptionnel.
– La Femme : Ils ont bien grandi depuis Solidays en 2014 :) Un concert bien speed, ils se foutent de la gueule des VIP dans leur Golden Pit (le shitstorm bien mérité que se prend Rock en Seine depuis l’ouverture du festival).
– Stromae : Le concert de clôture du festival, un show assez dément avec des immenses écrans sur des bras robotisés qui se déplacent en arrière scène.
– Malik Djoudi : Je passais à coté de ses concerts depuis trop longtemps, il fallait enfin que je le vois et je n’ai pas été déçu !
– Izia : Toujours un bon moment, même si son dernier album est moins réussi.
– Parcels : Je ne suis habituellement pas fan, mais ils font quelques gros morceaux électro qui déroutent leur public et me plaisent particulièrement.
– Tame Impala : Dernier concert du samedi, j’ai déjà 8 heures dans les jambes et je n’en profite pas trop.
– En vrac : Bryan’s magic tears, Lewis Ofman, Jamie XX, Aurora, Fred Again, Joy Crookes

Solidays 2022

Une programmation pas folle à Solidays cette année, mais entre We Love Green noyé sous l’eau et Rock en Seine en août, ça fait du bien quand même ! (EDIT: La prog des années suivantes sera encore pire, au point de ne plus y aller après avoir vu quasi toutes les éditions, mais je ne le savais pas encore au moment où j’écrivais ces lignes)

Vendredi
– Orelsan : J’y allais pour la curiosité, et très très agréablement surpris, un gros concert !
– Polo et Pan : Ils arrivent à faire danser une des plus grandes scènes du festival, quelle évolution depuis leur petite scène de 2018 ! Très bon moment.
– Marc Rebillet : Un DJ complètement cinglé, en slip et peignoir, un set de grosse techno bien cool.
– Kalika : Le premier concert de l’après-midi, le festival est encore assez vide, elle nous met bien dans l’ambiance pour la suite.
– Feu Chatterton : Je n’ai jamais accroché, c’est un peu mieux en live mais ça ne reste vraiment pas mon truc.
– 47 ter : La foule est (forcément) folle et convaincue, c’est gentillet et festif, j’écoute quelques morceaux par curiosité, pas plus…
– En vrac : Biga*Ranx, Niska, November Ultra

Dimanche
Suite du WE, après les 6 heures de concerts de vendredi (et les 11km dans le festival), 8 heures ce dimanche (et un peu moins de 10km )
– Rone : Je voulais le voir depuis longtemps mais je ratais toujours ses concerts, sans même parler de We Love Green 2020 annulé. Un concert incroyable, je n’ai jamais vu un artiste électro avec un tel sourire, il est heureux quand le public hurle ou applaudit. De l’électro exactement comme j’aime, une heure de folie.
– -M- : Il commence à être habitué aux concerts de clôture, et ça marche toujours bien. J’ai décroché depuis pas mal de temps de -M-, je pensais rester sur le côté, et finalement encore un bon moment, même si je l’ai beaucoup trop vu en concert.
– Eddy de Pretto : Grosse évolution depuis 2018, il était à l’époque en blanc sur fond blanc, trop sobre et calme. Là il est accompagné de pas mal de musiciens et c’est assez réussi.
– Suzanne : Toujours efficace, il lui manque quand même un peu de musiciens en live, elle est trop seule. Et je l’avais préférée dans une petite salle, sur une immense scène et de jour, c’est moins réussi.
– En vrac : Folamour, Emma Peters, Luijipeka

We Love Green 2022

En un mot, plouf !

Mais revenons en arrière de quelques jours pour commencer par le jeudi soir.
– Gorillaz : J’avais été marqué par leur concert au Zénith en 2010, qui faisait partie de mon top absolu, je ne pouvais donc pas les rater lors de leur passage à We Love Green. Damon Albarn a forcément vieilli en plus de 15 ans, mais c’est toujours aussi incroyable !
– Moderat : Après Apparat il y a un an au Trianon, je suis très content de voir Moderat en live, l’autre formation de Sascha Ring. Un excellent concert.
– En vrac : Nathy Peluso, Jorja Smith.

Le samedi s’annonce pluvieux, mais on ne sait pas ce qui va nous tomber sur la tête. Je commence par SCH (on ne juge pas, c’est pour ma culture) quand la pluie arrive. On se protège comme on peut et c’est de pire en pire. Certaines et certains improvisent des abris avec tout ce qui traine, y compris les poubelles, les tables ou les pancartes des food trucks… Ça devient de moins en moins fun, l’eau monte, quand l’organisation annonce l’évacuation du festival, il est 19h30. Des dizaines de milliers de festivaliers sortent par un chemin inondé, on patauge jusqu’à Vincennes, c’est irréel.

Que la fête commence 2021

Malgré les restrictions COVID, FIP monte un mini festival aux Arènes de Lutèce. Plusieurs groupes se succèdent sur la belle scène, L’impératrice nous rappelle combien les concerts en Live sont un bonheur…
– En vrac : Piers Faccini, Drôles de Dames, Peter Doherty, Meskerem Mees…

Rock en Seine 2020 – Festival des Festivals

La période COVID n’est pas propice aux concerts mais Rock en Seine arrive tout de même à organiser le Festival des Festivals. Une succession de chanteuses, chanteurs et groupes en étant sagement assis, ça fait bizarre. Les deux scènes sont organisées pour que l’on reste sur nos chaises.
– Philippe Katerine termine la soirée, tout part en vrille et on se lève tous, il est complètement cinglé et ça fait du bien.
– En vrac : Alain Souchon, Angelique Kidjo + Yael Naim, Benjamin Biolay, Calogero, Camelia Jordana, Catherine Ringer + Sofiane Saidi, Christine and the Queens, Dadju, Grand corps malade + Camille Lelouch, Hatik, Izia + Jeanne Added, Oxmo Puccino, Pomme, Sébastien Tellier + Charlotte Gainsbourg, Yseult…

Rock en Seine 2019

Vendredi
– The Cure : Je les avais vus à une époque où les concerts étaient en francs (limite en anciens francs), et je ne m’attendais pas à tant aimer en 2019. Robert Smith est vieux mais sa voix est toujours là, certains morceaux font ressurgir plein de choses, et s’il ne devait rester qu’un titre sur les 2h15 du concert, forcément «A forest». Sublime.
– Jeanne Added : Concert très sympa, j’accroche plus aux morceaux électro qu’à ceux purement rock. Elle est accompagnée ce soir d’un ensemble de chœurs.
– Balthazar : Je voulais les voir depuis longtemps et je ne suis pas déçu ! Très bon moment.
– Kompromat : Je me retrouve à chanter de l’allemand en yaourt, sauf qu’ils sont français puisque c’est Vitalic et Rebeka Warrior, la chanteuse de Sexy Sushi. Un bon son électro comme j’aime, même si je préfère pour une fois l’album au live.
– En vrac : MNNQNS, We hate you please die.

Dimanche
– Agar Agar : Un des meilleurs concerts du festival (ok, selon mes goûts), une heure à danser, collé à la scène. Ils enchainent étrangement tous leurs titres connus dès le début, comme s’ils voulaient s’en débarrasser. Mais la voix de la chanteuse déraille de plus en plus, on la devine malade et on voit qu’elle a préféré assurer le début du concert. Malgré tout génial.
– Royal Blood : Très (trop) rock, je me laisse néanmoins entrainer par ce groupe composé juste d’un bassiste/chanteur et d’un batteur. La grande scène est clairsemée et je peux m’approcher tout devant, un gros circle pit se forme, ça saute de partout.
– Weval : Un bon petit concert d’un duo électro (finalement à cinq sur scène), sous le soleil de l’après-midi.
– Aphex Twin : Je n’ai jamais accroché, et ce n’est pas ce concert de clôture qui va me réconcilier. La fatigue doit jouer, mais je n’entre pas dans son délire.
– En vrac : Foals, The murder capital, Deerhunter, Mauvais œil.

Solidays 2019

Jour 1
– Meute : La grosse surprise. On pouvait espérer un groupe sympa avec leurs vidéos, mais cette fanfare techno a enflammé la scène à un point, génial.
– The Blaze : Quasiment le même concert qu’à la salle Pleyel, en version réduite festival. Ils gagnent à jouer devant 50.000 personnes, même s’ils font un peu trop retomber l’ambiance entre chaque morceaux.
– Lomepal : Le public est hystérique, et devient fou quand Orelsan monte sur scène. Les morceaux rap passent bien, mais quand ça tire vers la variet c’est à pleurer de nullité.
– Ofenbach : DJ ou formation électro rock ? Les morceaux s’enchaînent et on passe de l’un à l’autre. Ça pourrait être cool de nuit, mais à 19h il fait trop jour…
– Macklemore : Partagé, il pue la prétention, mais il fait bien bouger la foule.
– Kiddy Smile : Un OVNI, on s’éclate avec ses danseurs et danseuses barrés et la mise en scène !
– En vrac : Papooz, les Cowboys fringants, Voyou…

Jour 3
– Talisco : Déjà vus ici il y a 3 ans sans aucun souvenir, alors que cette fois je suis conquis. Il est 16h, plein soleil, chaleur, on s’éclate avec leurs sons pop rock.
– NTM : On a du mal à résister à l’inimitable voix rauque de Joey Starr, on reste finalement quasiment jusqu’à la fin du concert de clôture du festival. Ah, et sinon ils ont promis d’arrêter définitivement en novembre 2019…
– Angèle : Est-ce que j’assume d’avoir aimé le concert ? Ok, on a envie qu’elle finisse ses phrases et ose enfin crier «…enculer», mais sinon c’est sympa.
– Hocus Pocus : Leur rap festif marche toujours aussi bien !
– En vrac : Tamino, Mayra Andrade, J Balvin

Les Aventuriers 2018

On venait pour Vox Low, très bon moment ! Suivi d’un gros délire avec les improbables Zombie Zombie, trois mecs qui ont plus des têtes à faire du jazz et qui sortent un électro hyper efficace.

Solidays 2018

15eme édition de Solidays pour moi, 3 jours, 16 heures de concerts, des km de marche, des bières et des moments magiques !

Jour 1
– Nasser : Le concert était top, presque plus réussi que La Maroquinerie en mars. Ils ont besoin du public des festivals pour exploser…
– Jain : Bluffante ! Mais comment fait-elle pour faire sauter 50.000 personnes alors qu’elle est toute seule sur scène ?
– Eddy de Pretto : Sympa, mais scénographie inexistante, c’est un peu dommage.

Jour 2
– Django Django : Très bon concert, même si le son était étrangement brouillon, l’impression d’un unique morceau de 60 minutes.
– Bigflo et Oli : Sympa, festif, mais d’une prétention incroyable pour des mecs de 25 ans. Première fois que je vois des chanteurs traverser la foule en gueulant «Écartez-vous s’il vous plait, écartez-vous», perchés sur les épaules de videurs.
– L’entourloop : Bonne surprise, gros son entre abstract hip-hop et dub !
– Her : Sympa, mais assez vite lassant, comme l’album quoi…
– Mademoiselle K : Elle détrône La grande Sophie au rang de chanteuse qui ferait mieux de se taire entre les morceaux.
– Chinese man : Deuxième tentative et je n’accroche toujours pas
– Mura Masa : Sympa
– Amadou et Mariam : Pas mon truc…

Jour 3
– Therapie Taxi : Mais pourquoi ils les ont programmés sur une petite scène. C’est blindé mais vraiment cool, le public hurle les paroles.
– Polo et Pan : Je craignais que ce soit trop calme en live mais les grosses basses raisonnent, sympa en étant couché dans l’herbe
– The Kills : Un peu trop rock pur pour moi et ils n’ont pas joué Future Stars Slow, snif.
– Two door cinema club : Juste avant de partir, on ne résiste pas à l’appel de la grande scène pour quelques morceaux ! Très sympa
– Rilès : Pas mon truc, on en profite pour manger en écoutant de loin

Solidays 2017

Pour la suite des chroniques, ce sont des petits morceaux déstructurés en fonction de ce que j’ai pu retrouver et qui trainait encore sur Facebook (oui, le vieux réseau social que plus personne de moins de 70 ans n’utilise, mais à l’époque j’aimais bien) ou Twitter (oui, le vieux réseau social avant que Musk vienne foutre la merde)…

– The Prodigy (violent, régressif ^^), Wax Tailor (efficace, comme d’hab), Kungs (DJ mariage/Macumba), The Pirouettes (mignon), Archive (envoûtant), Octave Noire (magique), KillASon (grosse surprise), Birdy Nam Nam (diabolique), The Strypes (rock gras), -M- (belle cloture du festival), Soulwax (3 batteries !), Mat Bastard (énergique), Petit Biscuit (sympa), Imany (soporifique)
– En vrac : Electro Deluxe, Ibrahim Maalouf, KillASon, The geek X VRV…

Solidays 2016

– Goose suivi de The Shoes, le très bon combo du jour…
– En vrac : Biga*Rank, Bloc Party, Deluxe, Flume, General Electriks, Louane , M83, Talisco, The Videos, We are match, Yannis…

Microphone Recordings Party 2016

Pas tout à fait un festival mais une énorme soirée à la Machine du Moulin Rouge organisée par le label marseillais Microphone Recordings.
On y retrouve tous les groupes du label et c’est génial : French 79, Husbands, Kid Francescoli, Nasser, Johnny Hawaï, Oh Tiger Mountain, tous mélangés, consanguins pendant 3h…

Solidays 2015

– Très bonne première journée de Solidays. Mes coups de cœur d’hier, dans l’ordre : Izia (toujours aussi cinglée), The Dø (bonne surprise, leur concert m’a largement réconcilié et j’écoute avec plaisir Shake Shook Shaken) et Angus and Julia Stone. Bill Gates en guest, je ne suis plus autant anti Microsoft, je ne l’ai pas sifflé.
– Et dans le désordre : The Avener, Le peuple de l’herbe, Hanni El Khatib, Paul Kalkbrenner, Soviet Suprem, Palma Violets.

– Fin de Solidays. Yelle était à bloc et nous aussi !
– Sinon Mademoiselle K (bof) et Moriarty (sympa couchés dans l’herbe)…

Solidays 2014

Jour 1
– Dans le désordre, Fauve (très grande claque, c’était incroyable), Nasser (top, avec Kid Francescoli qui remplace un musicien), -M-, Shaka Ponk, Breton (bonne surprise), Yodelice (naze, ce n’est pas mon truc), HollySiz et d’autres…

Jour 2
– La Femme (étonnamment surpris), Christine and the Queens (bien barrée comme il faut), et Girls in Hawaï en ce moment. Puis Metronomy et Vanessa Paradis…

Solidays 2013

Solidays le vendredi, 11 heures de concert, c’était top !
– Hyphen Hyphen (pas mal), Poni Hoax (naze), Dub Inc (sympa), Skip&Die (sympa), Goose (déçu), Block Party (bien), Bumcello (bien, toujours aussi barrés), C2C (bien mais lassant), et -M- (très bien, gros jam de 1h30 sous un petit chapiteau avec des invités comme Izia, MC Solaar, C2C, Pauline Croze, etc).

Solidays 2012

– J’en oublie plein : Birdy Nam Nam, Blitz the ambassador, Le peuple de l’herbe, Metronomy, Selah Sue, The Kills…

Solidays 2011

– Asian Dub Foundation, Morcheeba, Moriarty, Seun Kuti, Syd Matters…

Et avant…

Quelques moments mémorables restent gravés, comme mon premier Solidays en 2001, Massive Attack à Rock en Seine 2003, le Week -M- à la Ferme du Buisson en 2005…

Crédits Photos : © Sébastien Mougey. Illustration de l’article avec mes bracelets de festivals.

Classé sous :Divers, Une Laisser un commentaire

Escape Game – «La crypte» Le Donjon

21 juin 2025Laisser un commentaire

Le Comte aime décidément notre présence, difficile de lui refuser une petite séance de spiritisme…

Tels des patients en pleine psychanalyse, nous poursuivons nos rendez-vous réguliers avec Le Comte du Donjon. Après nous avoir fait plonger dans les souvenirs de sa défunte bien-aimée, puis fait gouter à l’alchimie pour la faire revenir, il souhaite maintenant nous inviter à une séance de spiritisme. C’est donc en toute confiance que nous nous rendons de nouveau chez lui.

Mais préalablement, comme souvent, nous nous retrouvons pour boire un verre avant l’aventure. L’une d’entre nous demande alors le thème de La Crypte,.je la regarde en souriant, elle se met à douter et me répond « pas d’horreur, hein ? ». Toute l’équipe a vraiment oublié le thème de ce soir, c’est fascinant. Est-ce que je leur rappelle qu’il y a avait écrit en gros sur le site de l’enseigne « ATTENTION : SALLE POUVANT FAIRE PEUR. Déconseillé aux personnes cardiaques ou claustrophobes » ? Est-ce que je leur cache qu’il est possible de demander d’abaisser le niveau de peur de la salle ? Oui et oui, ils le méritent.

Nous retrouvons ensuite le majordome du Comte dans la rue, Michael, qui nous mène à l’entrée du manoir. Le décor est une fois de plus époustouflant, dès l’accueil. Nous le suivons jusqu’à un boudoir ou une petite bibliothèque, pour plus d’intimité, afin qu’il nous dévoile notre mission. Le médiéval des autres salles du Donjon laisse sa place ici à une superbe batisse du XIXème siècle.

La Crypte

Depuis la mort de sa bien-aimée, le Comte se passionne pour le spiritisme. Il cherche tous les moyens pour communiquer avec elle, même les plus occultes, et nous invite ce soir à parler avec les esprits…

Dès le briefing terminé, le Majordome/GM débloque un mécanisme et nous comprenons que la suite va jouer avec certaines de nos peurs. Nous progressons comme nous le pouvons dans des décors toujours plus beaux, la lumière, ou plutôt l’absence de lumière, les effets d’éclairages, tout est excellemment réglé pour mettre en valeur les lieux et jouer avec nous, dans une belle immersion.

Les énigmes et mécanismes sont d’une difficulté parfaitement dosée avec le niveau de stress induit par la salle. L’équilibre est tel que nous prenons du plaisir à résoudre les épreuves, tout en étant attentifs à notre environnement, ce qui n’est pas toujours le cas dans les salles de cette thématique. Elle n’est pas sur les codes classiques de l’horreur, un psychopathe ne nous attend pas avec une tronçonneuse, rien n’est traumatisant. Elle joue plus finement avec nos peurs, même si quelques moments sont forts.

Les manipulations, découvertes, cris et rires s’enchainent avec fluidité jusqu’à une séquence finale inattendue. Nous sommes un peu passifs devant cette fin, mais cela ne fait pas de mal après les 60 minutes intenses que nous venons de vivre.

Nous avions beaucoup aimé nos deux précédentes aventures et cette troisième est sans doute la meilleure. Si les salles horrifiques permettent de vivre des moments inoubliables, il n’y a pas que de l’horreur ici. Les décors sont exceptionnels, le GM nous a d’ailleurs raconté qu’il y avait parfois des visites des lieux pour enfants, sans le jeu et l’horreur. Je crains que mes coéquipières et coéquipiers me demandent ça la prochaine fois…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site du Donjon.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Le Donjon.

Classé sous :Escape Games, Suite Laisser un commentaire

Already Flashed n° 49 – Interview Jules Grandsire – Agence Spatiale Européenne

9 juin 2025Laisser un commentaire

Already Flashed, le podcast sur FlashInvaders et les Space Invaders.

Jules Grandsire, de l’Agence Spatiale Européenne, nous raconte l’invasion des centres de l’ESA et de la Station Spatiale Internationale en 2015. À cette époque, il était directeur de la communication du centre d’entraînement des astronautes de Cologne. Il a accompagné Invader dans ce projet incroyable, aux côtés d’Hugo Simões et Fabrizio L’Abbate. Il est aussi l’auteur de plusieurs podcasts, dont « Elles font l’espace », qui donne la parole à des femmes du secteur spatial.

On retrouve dans cet épisode : KLN_26, KLN_27, KLN_25, SPACE2ISS et ROM_73.

Enregistré le 26 mai 2025.

Retrouvez tous les podcasts Already Flashed et tous les articles sur FlashInvaders et les Invaders.

Crédits musiques et bruitages : musique M4T3O OutroQuest, bruitages de l’application FlashInvaders, bruitages du jeu Galaga Namco 1981. Crédits illustrations : © Sébastien Mougey.

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Already Flashed n° 48 – Interview Speedgirl75

25 mai 2025Laisser un commentaire

Already Flashed, le podcast sur FlashInvaders et les Space Invaders.

Speedgirl75 a vécu plusieurs années en Asie du Sud-Est. Elle nous révèle ses anecdotes de flashs en Asie et Océanie, mais aussi celles bien plus proches et toutes aussi originales qui l’ont fait entrer dans le top 100.

On retrouve dans cet épisode : BSL_24, PA_1474 et PA_1475, HK_32, VRS_07, PA_1219, TK_119.

Enregistré le 25 mai 2025.

Retrouvez tous les podcasts Already Flashed et tous les articles sur FlashInvaders et les Invaders.

Crédits musiques et bruitages : musique M4T3O OutroQuest, bruitages de l’application FlashInvaders, bruitages du jeu Galaga Namco 1981. Crédits illustrations : © Sébastien Mougey.

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20 ans de smy.fr

18 mai 20252 commentaires

Ce blog fête ses 20 ans, et comme vous vous en doutez, je n’aurais jamais imaginé écrire cet article 20 ans plus tard…

Sa naissance date du 13 mai 2005 avec la réservation du domaine smy.fr. Les deux premières années, sa thématique est sur les musiques Électroniques et Pop/Rock. Le premier article est daté du 1er juin 2005 et chronique un week-end de concerts à la Ferme du Buisson pour Labo -M-. On peut retrouver des traces de cette v1 sur la Wayback Machine.

Changement complet de thématique deux ans plus tard après une trentaine d’articles, la v2 débarque le 3 février 2007. Son approche est cette fois beaucoup plus geek et les articles parlent surtout d’Apple et se moquent de Microsoft. Coté technique, le blog passe de Dotclear à WordPress. Plusieurs séries d’articles s’enchainent, l’une d’elles montre des pommes Apple en tout et n’importe quoi, dont un calendrier de l’avent en décembre 2010 avec une photo par jour. Une autre série s’articule autour d’un avatar de Steve Jobs en Playmobil.

En parallèle, le développement de jeux débiles sur iPhone commence à me prendre de plus en plus mon temps de loisirs et je suis un peu moins actif sur le blog. Le Détecteur de Loups garous sort en novembre 2009, le site smyapps.com est lancé plus tard.

À partir de 2011, les articles sont moins strictement sur Apple. La série Bugophilie commence en 2012, des articles sur les jeux vidéos et jeux de société arrivent, puis de nombreux articles Photos.

La refonte graphique de la v3 est lancé en août 2014 et le fanboyisme Apple s’éloigne un peu plus encore. À partir de 2015, les Escapes games deviennent ma nouvelle passion et je republie ici mes articles rédigés pour polygamer.com. Même si des photos d’explorations urbaines avaient déjà été publiées avant 2016, c’est à cette date que l’Urbex fait vraiment son apparition sur ce site. Le Geocaching surgit à la même période.

Enfin, les mosaïques Space Invaders, ma dernière obsession (qui a débuté pour moi en 2016) arrive à partir de 2019 sur le blog et massivement à partir de l’été 2020 avec le podcast Already Flashed et ses 50 épisodes.

Street Art, Urbex, Jeux, Escapes, Photos, on est loin de la musique de 2005 et l’univers Apple de 2007, mais ce blog est toujours actif. Incroyable…

Crédits Photos : La photo d’illustration est une vieille machine à écrire des années 70, prise à Berlin en 2017 © Sébastien Mougey.

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Starter Pack sans I.A.

13 avril 20254 commentaires

Créer un vraie fausse figurine à la main sans I.A, c’est possible…

Après les images générées par I.A dans le style du studio Ghibli et de Miyazaki, la nouvelle tendance est les Starter Packs, des fausses figurines sous emballage plastique. Une contre tendance en réaction est de créer à la main ces figurines, sans utiliser l’intelligence artificielle générative, avec des outils traditionnels.

C’est donc armé de papier, cutter, colle, de plusieurs logiciels, de mon imprimante, et surtout d’éléments LEGO que j’ai décidé de faire ma propre boite de figurine sans I.A.

Le tee-shirt est orange, forcément, le jean bleu, la coupe me ressemble un peu. Le téléphone est bien sûr pour FlashInvaders, la carte pour l’Urbex et le Geocaching, l’ordi et le mug C:\ pour mon côté toujours geek.

Voici les différentes étapes de la création.

Mélange d’éléments de plusieurs Minifigs pour trouver un tee-shirt Orange, une coupe pas trop éloignée de la mienne…
Préparation du gabarit…
Un peu d’Affinity Designer, un peu de Photoshop pour la boite…
Ça avance…
Découpage…
Le couvercle avec sa feuille de plastique…
Presque terminé. Reste un peu de Photoshop pour nettoyer le tee-shirt et ajouter un peu d’effet sur le plastique…

Crédits Photos : © Sébastien Mougey.

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Jeu – Fil Rouge

6 avril 2025Laisser un commentaire

La série de jeux narratifs Fil Rouge vous fait reconstituer la chronologie d’histoires par la communication et la coopération.

Nous avons découvert le jeu Fil Rouge en même temps que Solstis, à la fin de l’été dernier. C’est Lumberjacks Studio, l’éditeur de ces jeux, qui nous avait glissé un exemplaire dans notre carton pour nous le faire essayer. Après y avoir joué et alors que j’avais un article à rédiger sur ce premier Fil Rouge, l’Ombre du Tigre, un second scénario est sorti nommé Dans leurs regards. J’ai repoussé l’article pour me replonger dans cette mécanique originale et vous parler simultanément des deux aventures.

Fil Rouge

Les «Fil Rouge» sont des jeux narratifs et coopératifs dont le but est de reconstituer le fil d’une histoire. Chaque petite boite contient quatre paquets de cartes représentant quatre chapitres. Les joueuses et joueurs ouvrent le premier paquet, posent face visible la première carte et se répartissent les douze autres cartes sans les montrer. Puis chacun décrit à son tour ses cartes le mieux possible, ce qui n’est pas toujours évident tant les détails sont importants. S’en suit des discussions, des questions, des suppositions, afin d’imaginer la chronologie du chapitre. La toute première carte posée et visible ne se trouve pas forcément au début de l’histoire, il peut y avoir des cartes avant ou après. Tout l’intérêt du jeu est donc d’imaginer l’histoire avec les bribes d’éléments dont dispose chaque joueur, complétées par les descriptions et toutes les discussions.

Quand les joueurs sont d’accords, ils décident d’une carte et celui qui l’avait en main la pose face visible juste avant ou juste après la première. Et ainsi de suite avec une troisième, une quatrième, jusqu’à la fin, pour composer une longue frise chronologique. Lorsqu’un joueur dévoile sa carte et la pose, un autre joueur peut se rendre compte qu’une de ses cartes en main était plus cohérente. Il peut alors proposer de déplacer des cartes, mais cela se fait avec des contraintes et peut faire perdre des points sur le décompte final. Quand toutes les cartes sont posées, vient la vérification de l’histoire. Trois cartes de « résolution » permettent de révéler la véritable chronologie. Le lien entre chaque carte, les indices que les joueurs auraient dû repérer sont représentés par un fil rouge…

En conservant les treize cartes du premier chapitre visibles sur la table, le second paquet est ouvert et la suite se fait selon le même principe pour une nouvelle frise. En fin de partie, les quatre chapitres sont donc présents sur la table, en quatre longues lignes de cartes.

L’ombre du Tigre

Le premier jeu a été créé par Julien et Tom Prothière et très joliment illustré par ce dernier. Principalement en noir et blanc, à l’exception de quelques touches de couleur qui renforcent l’étrangeté, il raconte une histoire pleine d’émotions. J’ai beaucoup aimé cette aventure et son esthétisme, les petits détails des cartes et l’histoire qui se met en place tout au long des chapitres.

Dans leurs regards

Le second scénario est toujours des deux frères, cette fois illustré par Alizée Favier de manière très douce et colorée. Les quatre chapitres dévoilent quatre points de vue d’un même réveillon de Noël, avec une compréhension d’une histoire qui se fait petit à petit. Les quatre frises chronologiques se retrouvent presque en parallèle dans une construction très intéressante.

–

Ces deux scénarios racontent des histoires complexes. Leur durée de jeu est d’environ une heure trente et ils ne sont évidemment pas rejouables. Mais le matériel reste intact et vous pourrez sans problème prêter ces jeux à vos amies et amis joueurs. Nous avons joué l’Ombre du Tigre à trois et Dans leurs regards à quatre et même si Lumberjacks annonce que ces aventures peuvent être jouées à deux, je recommande un minimum de trois personnes.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com.
Test réalisé avec des exemplaires envoyés par Lumberjacks.

Crédits Photos : © Sébastien Mougey et Lumberjacks Studio.

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Already Flashed n° 47 – Interview Bricologiste

25 mars 2025Laisser un commentaire

Already Flashed, le podcast sur FlashInvaders et les Space Invaders.

Bricologiste est le premier à avoir découvert les tous nouveaux PA_1536 et PA_1537, cachés dans un passage couvert parisien. Il nous raconte cette surprise et comment il a œuvré à la préservation de ces deux Space Invaders. Le nouveau message « SORRY SPEEDY GONZALES, NEXT TIME WAIT FOR THE OFFICIAL ANNOUNCEMENT BEFORE FLASHING IT » est aussi abordé dans cet épisode.

On retrouve dans cet épisode : PA_1536, PA_1537, PA_1048, DJBA_28 et DJBA_37.

Enregistré le 23 mars 2025.

Retrouvez tous les podcasts Already Flashed et tous les articles sur FlashInvaders et les Invaders.

Crédits musiques et bruitages : musique M4T3O OutroQuest, bruitages de l’application FlashInvaders, bruitages du jeu Galaga Namco 1981. Crédits illustrations : © Sébastien Mougey.

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Smy v3.3

16 mars 2025Laisser un commentaire

J’aime bien perdre du temps entre deux articles, à passer des minutes heures à jouer avec WordPress pour modifier un détail que personne ne remarquera…

Lors du passage de ce blog en v3 en 2014, la nouvelle apparence des pages avait induit un changement qui m’embêtait un peu. L’image d’illustration des articles visible sur l’accueil n’était plus affichée ensuite, un fois l’article ouvert. Les infos de crédits photos en bas d’article devenaient d’ailleurs souvent incohérentes, puisque l’image n’était plus là.

C’est donc la mini nouveauté de cette v3.3, le retour de cette image d’illustration, en haut à droite des articles, c’est le futur, onze ans plus tard !

Certains vieux articles ne l’afficheront pas, ainsi que tous les articles de la thématique Photographies pour éviter la redondance.

Crédits Photos : Illustration de l’article Pexels/Vlado Paunovic

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Escape Game – «Mission Galactique» Majestic

1 mars 2025Laisser un commentaire

Majestic renouvelle le thème science-fiction des Escape Games avec pour décor une ruelle d’une base spatiale.

Après Atlantide, Titanic et Oggy, la quatrième salle de Majestic se faisait attendre au point de sortir complètement de nos radars. Initialement prévue sur le thème de la catastrophe de Tchernobyl, elle a finalement été déplacée quelques siècles plus tard et années-lumière plus loin pour se retrouver dans le système stellaire Centauri. Nous avons donc un peu raté sa sortie, et ce n’est que neuf mois plus tard que nous rejoignons le groupe des Affranchis, les combattants de la galaxie.

Mission Galactique

Le Consortium asservit notre galaxie depuis des siècles et nous avons une opportunité d’enfin le détruire. Notre groupe de combattants a pour mission de s’infiltrer dans une base spatiale sur la planète Arkonis et d’accéder à une ancienne base militaire.

C’est en civil, sans combinaison, que nous commençons l’aventure. Après une introduction rapide, nous débarquons dans une ruelle de la base spatiale. Le décor est original, très coloré et on ressent une inspiration plus Disney que Cyberpunk ou Blade Runner (qui se déroulent d’ailleurs sur terre et pas sur une planète lointaine). Des jeux de miroirs et d’éclairages donnent une impression de profondeur, l’espace de la ruelle est intelligemment exploité et l’ensemble renouvelle bien le genre spatial.

Ici tout s’achète et pour progresser, nous devons trouver le moyen de gagner de l’argent et remplir nos cartes de paiement, chaque joueur ayant la sienne. Quand nous découvrons que les terminaux de paiement permettent de transférer des crédits d’une carte sur l’autre, nous préférons piquer la carte de notre coéquipière ou coéquipier pour y récupérer le peu d’argent disponible plutôt que de chercher le véritable moyen de gagner des crédits. Faire porter la destruction du Consortium à une petite bande de bras cassés intergalactiques n’était évidemment pas une bonne idée. Nous finissons néanmoins par remplir nos cartes pour la plus grande joie du petit robot de la ruelle.

Les énigmes et mécanismes sont agréables et fluides, à l’exception d’une attente un peu artificielle sur l’un d’eux. L’observation est primordiale et souvent récompensée, pas uniquement pour la fouille. La progression dans la salle reprend des codes de l’imaginaire du jeu vidéo ou des films d’action et l’on prend plaisir à avancer. Un très bel effet Waouh transforme le décor à un moment de l’aventure, au point de demander au GM lors du debrief de fin de mission de nous en montrer le fonctionnement. Le GM a d’ailleurs son rôle dans l’histoire et c’est Jo qui nous accompagne ce soir sur Arkonis, il a parfaitement compris notre équipe et sait bien jouer avec nous.

Les surprises se succèdent, un élément du début de jeu que nous prenions simplement pour du décor offre une séquence de manipulation très fun et très réussie. La deuxième partie du final est par contre un cran en dessous du reste de l’aventure, son coté presque retro-gaming n’apporte pas grand-chose, ni tension, ni plaisir ludique.

Malgré ce final, Mission Galactique est un Escape Game moderne très agréable. Majestic nous a habitués à la qualité de ses décors et l’immersion est une fois de plus de très haut niveau.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Majestic.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Majestic.

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