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Geocaching – La boîte à musique

24 mai 20213 commentaires

Comment résister à une petite boîte à musique toute mignonne accrochée en pleine rue ?

Si j’avais précédemment écrit des making-of sur certaines de mes caches complexes, c’est la première fois que je me décide à écrire sur une toute simple. Elle n’a pourtant pas de camouflage incroyable, mais l’élément qu’elle veut montrer est néanmoins surprenant. Ses maintenances sont aussi originales, et un étrange personnage la surveille !

La boîte à musique

Un jour de l’été 2017, je me promène rue du Sentier à Paris pour aller jouer dans un Escape Game non loin de là. En longeant un mur, je remarque une étrange œuvre de Street Art. C’est un mélange de mosaïques, de peinture, de bois et surtout, elle contient une petite boîte à musique ! En tournant la manivelle, une mélodie mécanique s’échappe, sur l’air de « l’Internationale ».

Après avoir noté les coordonnées et pris quelques photos, je commence à me documenter sur l’œuvre et son artiste. L’emplacement semble libre, pas de contrainte avec d’autres caches, je vais peut-être pouvoir poser une petite cache.

Morèje et Eugène Pottier

L’œuvre est signée Morèje, pseudonyme de Jérôme Gulon. Il est à l’origine de l’introduction de la mosaïque dans le street art et colle depuis des années ses mélanges de mosaïques et de peintures dans Paris.

Dans un coin de la mosaïque figure le nom de Pottier. Quelques recherches suffisent pour apprendre qu’il est un poète et révolutionnaire français, qu’il fût maire du 2ème arrondissement pendant la Commune de Paris en 1871 et qu’il est l’auteur des paroles de l’Internationale. Morèje a posé cette œuvre en 2016 pour le bicentenaire de sa naissance.

Je découvrirais plus tard par Morèje lui-même qu’Eugène Pottier était également dessinateur sur textile et que son atelier se trouvait 69 rue du Sentier, justement. Un fragment de tissu est même inséré dans le mur !

Germaine

La cache est publiée quelques jours plus tard, la petite boîte à musique est contente, des geocacheurs viennent lui tourner la manivelle et admirer l’œuvre.

Jour après jour, de nouveaux visiteurs s’y rendent et un personnage récurrent commence à apparaitre dans les logs. Une vieille dame passe ses journées derrière ses rideaux et regarde les geocacheurs loguer ! Certains en ont peur, d’autres la nomment Germaine, et son surnom est propagé de log en log. Je passerai en 2020 lors d’une maintenance lui dire bonjour et lui expliquer combien elle est célèbre.

Maintenances

De longs travaux sur un immeuble voisin rendent l’œuvre inaccessible, elle est juste visible au travers d’une palissade de chantier. Je déplace provisoirement la cache en espérant que la mosaïque survive au ravalement. La palissade est retirée à l’automne 2020, mais la boîte à musique a été arrachée. C’est avec tristesse que je lis les logs des geocacheurs déçus.

Petit à petit l’idée se forme, et si j’osais reposer une boîte à musique ? J’en trouve facilement une de dimensions équivalentes, mais comment refaire sa protection en bois et la faire tenir alors que l’œuvre est accrochée au mur. Après pas mal de tentatives, je me décide à faire une protection plus simple, juste un petit toit accroché au-dessus de la boîte. Ce sera moins beau, le plastique n’est sans doute pas à sa place ici, mais cela permet d’avancer dans ce projet. Je repose la boîte et sa protection au printemps 2021.

Enfin, quelques jours plus tard je passe plusieurs couches de vernis sur la peinture pour essayer de la protéger, des morceaux se détachent de plus en plus.

Je contacte Morèje pour lui dire que je me suis permis de reposer une boîte à musique sur son œuvre, et il me remercie de mon initiative, d’autant que l’on fête les 150 ans de la commune de Paris.

Cette cache a fêté tout récemment ses 1000 « Found it » et elle est de nouveau appréciée, maintenant que l’on peut retourner la petite manivelle et tenter de reconnaitre la musique…

Si vous passez dans le coin, allez voir la boîte et la cache, c’est GC78C8C :)

Crédits Photos : © Sébastien Mougey

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Geocaching – La cache à ça

16 décembre 20181 commentaire

Après deux making-of sur mes propres caches, voici une Mystery dont je ne suis pas l’auteur. Mais cette cache me touche particulièrement pour une raison que vous allez bientôt découvrir.

Une nouvelle Mystery étrange est apparue en octobre dernier dans le bois de Vincennes. Étrange par sa réalisation, c’est sans doute la première cache électronique de Paris intra-muros. Étrange aussi par sa thématique, puisque c’est une dédicace à un Geocacheur de la région. Si j’écris aujourd’hui un article sur cette cache alors que je n’en suis pas l’owner, c’est que j’en suis étonnamment la cible !

Aussi fou (et excitant) que cela puisse paraître, The Purple Mouse m’a dédié sa dernière création. Et ce n’est pas une petite Tradi ou une Mystery farfelue, c’est une cache que je rêvais secrètement de réaliser.

La cache à ça

Le titre en lui-même est déjà bizarre et permet de nombreuses interprétations. La lecture de la description en donne certaines, et le final en ajoute une supplémentaire, ou confirme une piste. Il faut donc avoir tout résolu pour comprendre le titre, elle est fourbe cette souris violette !

D’après la description, « Ça » est un étrange personnage, un phénomène qui amène à se demander « Mais c’est quoi Ça ? ». Je suis bien évidemment le moins bien placé pour répondre à cette question, mais je le prends pour un compliment. C’est sympa d’être un peu barré non ?

Je vais tenter d’être modeste même si cette cache me fait énormément plaisir, le plus important n’est pas « Ça » mais la réalisation en elle-même, car cette cache est sublime et électronique.

Électronique ?

Quand vous aurez passé la première étape, vous découvrirez que vous devez vous rendre quelque part dans le bois de Vincennes équipé d’une pile 9v et d’un tournevis. Une pile, un tournevis ? De plus en plus étrange…

L’énigme principale de cette Mystery est en effet une très grosse boite que vous ouvrirez avec impatience, pour y découvrir un superbe mécanisme. Impossible de le décrire précisément sans spoiler, mais il est dans un thème que j’affectionne particulièrement, auquel l’owner a ajouté son inévitable patte. Crétin, complétement crétin ce lapin !

Cette cache est construite autour d’un Arduino, un tout petit ordinateur très souvent utilisé pour les caches électroniques. Ce système est en effet adapté aux caches car il est d’un coût très faible et sa programmation est extrêmement simple. Le plus compliqué est généralement dans la mise en scène du mécanisme, dans son habillage pour le rendre attrayant. Et là, quelle présentation, cette cache est parfaitement réussie !

Je regardais avec envie depuis pas mal de temps les caches Arduino, avec l’idée d’en créer une, mais je n’avais jamais franchi le pas. Sans le savoir, The Purple Mouse est donc tombé génialement bien avec sa réalisation. Me faire une dédicace était déjà fou, la faire comme ça est incroyable. Merci !

Si vous voulez rencontrer « Ça » : La cache à Ça (Clin d’oeil à SMY).
Et pour en savoir plus sur l’Arduino dans le cadre du Geocaching, un article sur le blog de Tof.

Crédits Photos : © The Purple Mouse pour la cache et Ubisoft pour le Lapin Crétin

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Geocaching – Amnésie

10 novembre 20181 commentaire

Making-of d’une Mystery entre la BD interactive et le jeu Point’n Click…

A l’été 2017, lors de la sortie de «Je vous écoute», je n’imaginais pas une seule seconde des conséquences de cette énigme de Geocaching. Je ne pensais pas qu’elle entrainerait de ma part une cascade d’autres Mysteries et d’Events sur les fous. J’ai déjà raconté sa création dans un précédent article, mais je n’ai pas parlé du fait que l’on me surnomme dorénavant «Docteur» dans le petit milieu du Geocaching parisien. Alors forcément, il faut assumer un tel titre, un peu surjouer la thématique des fous et enchainer les caches médicales, même si je suis un charlatan !

Imagerie médicale

Comme à chaque fois, tout commence par une association d’idées un matin, en prenant ma douche. J’ai récemment passé une IRM Cérébrale et l’examen est impressionnant, au point d’y repenser fréquemment. N’y aurait-il pas à creuser de ce côté ? Pourquoi ne pas utiliser l’imagerie médicale dans une énigme ? C’est un point de départ intéressant, mais une Mystery toute simple d’une seule étape ne me tente pas, il faudrait imaginer tout un scénario pour prolonger l’aventure. Des éléments commencent à se mettre en place, un accident, une perte de mémoire, une IRM…

Même s’il y aura plusieurs étapes, j’ai en tête une Mystery assez simple. Je voudrais que les joueurs prennent du plaisir et ne bloquent pas trop. Nous avons déjà largement notre dose de D5 sur Paris.

Python

En parallèle de cette réflexion sur l’histoire, j’attaque la programmation en Python. J’ai déjà été plusieurs fois confronté à ce langage, mais je n’ai jamais eu le temps de l’apprendre sérieusement. Rien de mieux qu’un projet débile pour trouver la motivation. D’autant que les possibilités du Python en développement web collent parfaitement à mon idée. Et si je tentais un jeu interactif via un navigateur, une sorte de «Point’n Click» qui rappellerait les jeux d’aventure des années 80-90 ?

L’apprentissage du langage et le développement du moteur du jeu se font tranquillement lors de mes trajets en transports en commun, matin et soir, ordinateur sur les genoux.

Le sujet est trouvé, le mécanisme principal aussi, reste à définir l’ambiance graphique.

Urbex et BD

L’idée d’utiliser des photos d’exploration urbaine vient finalement assez vite. L’Urbex consiste à visiter des lieux abandonnés, des usines, des châteaux, toutes sortes de constructions désaffectées. Si j’ai déjà plusieurs fois participé à des explorations, je n’ai aucune photo d’hôpitaux. Je pense alors à Glauque-Land, un grand site d’Urbex français, et Tim m’autorise très gentiment à utiliser ses photos. L’histoire peut maintenant prendre forme visuellement.

Je trouve mon bonheur en piochant dans les différentes explorations de Tim, mais il me manque quelques images pour coller à mon scénario. Je me charge de prendre certaines photos complémentaires et j’y ajoute enfin quelques photos médicales issues de banques d’images libres.

Évidemment, ces multiples sources posent un problème d’unité graphique. Comment faire en sorte qu’un passage d’une photo à une autre ne choque pas, ne casse pas l’ambiance ? C’est là que la dernière idée de cette Mystery arrive, ce sera une BD interactive et chaque photo sera retouchée pour se rapprocher de l’apparence d’une Bande Dessinée.

Plusieurs filtres successifs sont nécessaires sur Photoshop pour arriver à un rendu proche de mon idée, pour générer les à-plats, renforcer les contours, etc. Le tout est heureusement scriptable et chaque photo ne demande que d’infimes ajustements.

Pour parfaire tout ça, autant profiter du support web et essayer d’animer quelques cases. J’ai en tête une formidable planche animée de Boulet, tellement magique. Dans une autre vie je serai dessinateur !

Amnésie…

Même si je m’éloigne un peu du thème de la folie, cette Mystery reste médicale et sort enfin en octobre 2018. Elle contient évidemment des surprises, des Easter eggs. Le chemin est relativement linéaire, pour ne pas complexifier l’histoire, mais cela n’empêche pas quelques clins d’œil.

Mon seul petit regret est qu’elle est un peu trop courte, malgré le temps passé à la concevoir, la programmer, l’habiller. Mais qui sait, il y aura peut-être un jour un Tome 2 !

Si vous voulez retrouver votre mémoire : Amnésie.

Encore un grand merci à Timothy Hannem pour les images de Glauque-Land et merci à Surfoo pour les beta tests.

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Geocaching – Une énigme pour les fous

10 septembre 20174 commentaires

Histoire de la création d’une Mystery très psychiatrique, d’un fou pour les fous…

Je ne sais pas comment germent les idées débiles dans la tête des gens, mais dans mon cas la douche du matin est une inépuisable source d’inventions farfelues. Une fois de plus, ce petit espace d’un mètre carré a produit dans mon cerveau quelque chose de bizarre, très bizarre…

L’histoire est un peu longue, revenons plus de 50 ans en arrière, à une époque où je n’étais pas encore né.

Eliza

Une étrange Intelligence Artificielle a croisé au moins trois fois ma vie de geek. Elle se nomme Eliza et sa naissance date de 1964. Son père est un informaticien germano-américain nommé Joseph Weizenbaum. Il travaille à l’époque pour le laboratoire d’I.A. du M.I.T. et crée ce programme qui simule une discussion avec un psychiatre. Eliza fonctionne par reconnaissance de formes et substitution de mots. Elle est capable de reformuler des phrases et de poser des questions à partir des échanges précédents.

> I am the psychotherapist. Please, describe your problems.
I am unhappy.
> Are you unhappy often?
Yes.
> Can you elaborate on that?
Too much work.
> Why do you say too much work?

Mon premier contact avec cet algorithme date de mon adolescence. Je programme une version très simple d’Eliza sur mon ordinateur de l’époque (et je vous interdis de penser que j’étais un ado geek cinglé qui aurait pu jouer dans Stranger Things), puis j’oublie pendant des dizaines d’années ce code.

Nouvelle douche en 2012, je développe à l’époque des jeux débiles sur iPhone avec toute une série de détecteurs de créatures, et nouvelle révélation ! Et si j’adaptais cette Eliza à l’iPhone pour donner l’impression aux joueurs qu’ils discutent avec des fantômes, des vampires, des zombies ? Incapable de résister à cette idée, il me faudra plusieurs mois pour faire revivre l’Intelligence Artificielle et en faire une version française un peu crédible. Notre grammaire est bien plus complexe et le changement de personne (Je <> Vous) beaucoup moins simple.

Cinq ans et quelques douches plus tard, nous sommes en juin 2017. Les Escape Games et le Geocaching ont remplacé le développement iPhone dans ma liste de loisirs geeks. L’eau coule en pluie sur ma tête, des neurones et synapses se réveillent et font une nouvelle fois surgir Eliza ! Et si…

Geocaching

…et si j’adaptais une troisième fois ce code pour en faire une énigme de Geocaching ? Je sais que la question est purement rhétorique, c’est déjà trop tard. Pour ceux qui n’ont pas suivi, le Geocaching n’est pas que la recherche de petites boîtes cachées dans les bois. Il y a aussi une partie résolution d’énigmes et toutes les idées sont possibles, surtout les plus folles.

Étant geocacheur parisien depuis seulement un an, je ne connais évidemment pas toutes les 850 caches de la ville et encore moins les 13.000 de l’Ile de France. J’ai pour habitude de demander à deux copains(1) bien plus expérimentés si mes idées existent déjà. Et pour celle-ci, non seulement il n’y a rien de semblable, mais leur enthousiasme me motive.

Je récupère mon précédent développement iPhone et fais une évolution rapide pour valider le concept. Ça marche, il est possible de donner l’impression de discuter avec une cache. C’est juste assez «barré» pour me plaire.

Impossible de faire télécharger une appli iPhone aux geocacheurs, il faut trouver un moyen d’adapter le système et en faire un site web. C’est donc reparti pour deux mois de développement, de portage dans un nouveau langage informatique, de création d’un site. En parallèle de la partie purement technique, le mécanisme de l’énigme prend forme, les étapes nécessaires à sa résolution sont trouvées et semblent possibles. J’hésite encore, est-ce que l’on parlera avec une cache ou avec un psychiatre…

Après une courte période de beta test par des geocacheurs(2) qui vivent en Martinique et qui sauront garder le secret, vient le moment de choisir où sera réellement cachée la boîte dans Paris. Comme à chaque fois, je suis plus excité par l’énigme en elle-même que par la pose de la cache, certains sont des spécialistes de la création de boîtes thématisées, ce n’est pas mon cas. Je trouve tout de même un emplacement dans le thème et décide qu’il est largement temps de la publier. Nous sommes mi-aout, le descriptif est rédigé, ce sera «Je vous écoute» et on parlera à un psychiatre de nos problèmes d’addiction ludique, c’est parti…

Publication

Une véritable conversation entre un psy et un fou(3)
La Mystery sort un vendredi soir et les premiers joueurs commencent à discuter… La sauvegarde des dialogues prévue pour le débugging est toujours en place et j’ai donc accès à la retranscription des échanges. Si dans certains cas cela tourne un peu en rond, d’autres discussions sont magiques, irréelles. Le système arrive à répondre avec un semblant d’intelligence ou de folie suivant les utilisateurs. Certains joueurs m’envoient même des captures d’écrans…

Il y a de nombreuses pistes d’améliorations et je passe les jours suivants à corriger des petits points, à ajouter des easter eggs et à faire une version anglaise. Je réalise qu’il y a des incohérences et que certaines phrases datent de l’époque où je pensais que l’interlocuteur serait une cache et non un psychiatre.

Fous ?

Les premiers logs tombent assez vite et l’imagination des joueurs dépasse celle du psychiatre. Un fou(3) encore plus fou que les autres cherche une cache pour son prochain jalon, son prochain seuil du nombre de caches trouvées. A ma surprise et ma joie, il décide que cette Mystery sera sa 40.000ème cache (soit une moyenne d’une cache toutes les deux heures depuis huit ans, nuits comprises) et me fait la surprise.

Cette énigme lève mes derniers doutes sur la santé mentale des geocacheurs parisiens, ce milieu est cinglé et je m’y sens bien, n’est-ce pas docteur ?

Si vous voulez tester cette énigme : Je vous écoute… – I’m listening to you….

(1) Mes discrets conseillers sont TofLaBeuze et Surfoo
(2) Beta tests par les Bzh972 et Clara972
(3) Monsieur Arnokovic, votre traitement est prêt…

Classé sous :Geocaching 4 commentaires

Geocaching – De l’autre côté du miroir

9 juin 20175 commentaires

Troisième article sur le Geocaching, cet étrange loisir deviendrait-il une drogue ? Un nouvel élément de réponse est caché dans ce qui suit…

A partir de combien d’article peut-on considérer qu’il n’est plus nécessaire d’introduire un sujet ? Trois semble être un bon nombre, et pour ceux qui se demandent encore ce qu’est le Géobidule, vous pouvez réviser ici.

La société qui gère tout ça vient d’annoncer que la barre des trois millions de caches était franchie, il y a donc trois millions de boites cachées un peu partout dans le monde par plus de 360.000 cinglés (si vous êtes dans ce cas, ne prenez pas mal ce qualificatif, c’est généralement un compliment sur ce blog). Il y a approximativement cinq pourcents des joueurs qui franchissent le pas et décident de cacher des boîtes.

Mais pourquoi se lancer dans la pose d’une cache ? Pourquoi passer du plaisir de la découverte, du jeu, à la création en elle même ? Pour le partage, bien sûr, mais pas uniquement…

La première

Cacher pour la première fois est un peu comme faire de l’Air Guitar pendant un concert, un truc un peu ridicule qui est plus fort que vous. Vous avez déjà trouvé une vingtaine de boîtes et vous vous dites que ça doit être marrant d’en poser une vous-même. Vous résistez encore un peu, mais vous vous surprenez à y penser de plus en plus souvent à chaque promenade, votre regard change, vous étudiez tout sur votre chemin, vous cherchez les meilleurs emplacements, vous êtes mûr. Votre première boîte est enfin cachée, votre descriptif prêt, vous êtes tout fier ! Vous sentez qu’un petit engrenage vient de faire un tour dans votre tête, clic ⚙

Vous n’imaginez pas encore la suite, vous allez bientôt sauter littéralement de joie (pas simple à gérer quand ça vous arrive au bureau devant vos collègues, mais ils doivent déjà vous connaître un peu, non ?). Votre cache vient d’être publiée et moins d’une heure plus tard un «Found it» apparaît, une personne l’a déjà trouvée. Vous ne comprenez pas bien comment c’est possible, si rapidement. Vous allez vite apprendre que des chasseurs sont à l’affut et qu’ils se précipitent dès la parution d’une nouvelle cache !

Vous reprenez le jeu en tant que chercheur, vous découvrez des caches «magiques» posées par des cacheurs plus talentueux les uns que les autres. La vôtre vous paraît alors bien trop classique. Vous pensez pouvoir faire mieux… …et vous en cachez une seconde, puis une troisième… clic, clic ⚙

Image exclusive d’un cerveau de Geocacheur fou

TFTC

A chaque fois que vous trouvez une cache, vous la signez physiquement sur le logbook, mais aussi virtuellement sur le site ou l’appli avec un petit texte d’accompagnement. Evidemment, à vos débuts vous écrivez un simple «Merci». Vous ne réalisez pas vraiment que le poseur de la boîte est notifié à chaque nouveau log et que votre texte est lu. Vous le comprenez à la réception de votre première notification en tant que cacheur, et la répétition jour après jour provoque une étrange excitation.

Certains logs sont beaux, drôles, travaillés, parfaits et vous avez honte de ce que vous avez pu écrire jusque-là. Vous vous promettez d’y penser lors de vos prochaines caches, et vous vous retrouvez à passer autant de temps à rédiger vos textes qu’à chercher. Sans vous en rendre compte, nouveau tour d’engrenage, clic ⚙

Ce message va s’autodétruire

Si vous avez le malheur d’aimer les énigmes, vous avez déjà dû résoudre des Mysteries, ces caches timides où les coordonnées ne se dévoilent pas au premier regard, ces caches qui se méritent. Vous passez des heures à réfléchir, à calculer, à déchiffrer, à vous documenter et à vous dire que certains créateurs sont encore plus fous que vous ne l’imaginiez. Vous sentez que l’engrenage va encore se mettre en mouvement et que vous êtes foutu. Et si vous en construisiez une, après tout ? clic ⚙

Sauf que pour une Mystery, vous n’allez tout de même pas faire quelque chose de déjà-vu ! Vous y pensez donc sous la douche, dans les transports, à cinq heures du matin quand un bruit étrange vous réveille et que vous n’arrivez pas à vous rendormir. L’idée se met en place, vous commencez à la concevoir, la réalisation est bien plus longue que prévu, et un beau jour elle sort enfin. Une première personne la résout dans l’heure et passe dans la foulée la chercher, suivie par une seconde… Vous retrouvez le plaisir de votre première cache, cette drogue s’immisce de plus en plus en vous. clic ⚙

Vous passez à l’étape suivante et concevez une énigme plus difficile. Vous vous demandez évidemment combien de temps elle va résister, les premières questions d’autres géocacheurs arrivent, allez-vous y répondre et les aider ? Sans doute, votre impatience est bien trop forte.

Mais encore…

Vous avez joué, vous avez créé, vous allez continuer… clic ⚙

(Tout ceci est bien évidemment totalement fictif)

Crédits Photos : © Sébastien Mougey

Classé sous :Geocaching 5 commentaires

Quand le Geocaching fait faire n’importe quoi !

28 février 20178 commentaires

Effets secondaires du Geocaching : Risque de comportements étranges se transformant progressivement en folie assumée…

Après une récente introduction au Geocaching, voici un nouvel article sur une facette imprévisible de cette chasse aux trésors. Si cette activité peut paraître initialement toute simple, se déplacer jusqu’à des coordonnées GPS et fouiller à la recherche d’une boîte cachée, sa pratique réserve d’étonnantes surprises.

Sans avoir encore fêté ma première année de Geocacheur, je me suis déjà retrouvé dans un nombre incroyable de situations farfelues, à faire des choses vraiment surprenantes. La première fois, j’ai pensé que c’était juste exceptionnel, inhabituel, mais la répétition à fini par me convaincre que ce jeu est complétement fou, ou plutôt que ses joueurs sont fous… Et puisque j’assume aussi cette folie, voici quelques situations bien réelles, vécues tout au long de ces derniers mois de jeu.

– Grimper à un panneau de stationnement interdit. Imaginez-vous en ville, dans une rue plutôt passante, à guetter le moment où on ne vous verra pas grimper à 2m50.
geocaching_3200– Creuser dans la neige à 3200m d’altitude. Alors que tout le monde est là pour le plaisir du ski, le geocacheur va continuer à monter au-delà du téléphérique, juste pour chercher sous une antenne relais.
– Entrer dans un souterrain rempli de mouches. Personne n’aurait l’idée d’entrer dans ce tunnel qui abrite sans aucun doute un cadavre… enfin presque personne.
– Fouiller le long du Palais de l’Élysée. Sous le regard des caméras de surveillance, des rondes de gendarmes toutes les minutes, des militaires en poste… ou la quasi-certitude d’être repéré.
– Passer une heure et demie dans une bibliothèque. Rien de surprenant, sauf quand le seul but est de résoudre une énigme et que le millier de pages du livre concerne la famille royale anglaise et l’histoire de l’Angleterre du XIè siècle à nos jours.
– Utiliser une échelle en plein ville. Une cache est inaccessible ? Il suffit d’en parler à d’autres geocacheurs pour trouver quelqu’un qui a une échelle télescopique dans sa voiture ! Comme si c’était naturel et que tout le monde se promenait avec son échelle.
– Se réveiller tôt. Quelle idée de décaler son réveil un matin en semaine pour être le premier sur une cache mystère très compliquée. Évidemment, en étant accompagné d’un copain aussi fou…
– Emprunter une chaise dans un bar. Demander gentiment à un barman si on peut lui emprunter une chaise pour aller chercher quelque chose le long de l’hôtel voisin, et voir un grand sourire sur son visage.
– Lacer des chaussures sans lacets. Relacer ses chaussures pour pouvoir se pencher discrètement au ras du sol, réaliser qu’elles n’ont pas de lacets, continuer le mouvement très naturellement.
– Grimper à un arbre en tenue de running. Mais qui a pu placer une si belle cache sur ce chemin, à 5m de haut dans un arbre ? Résultat, le short et le tee-shirt de course à pied ne sont pas du tout adaptés.
– Chercher un lutin. Les lutins existent évidemment, qui en douterait ? Ils mesurent environ 20 centimètres de haut et se cachent en forêt sous les troncs !

Ceci n’est qu’un petit aperçu de ce que le Geocaching peut vous amener à faire de bizarre. Évidemment, rien ne vous y oblige, vous pouvez aussi décider qu’une cache n’est pas pour vous et ne pas insister… …mais vous risquez de le regretter.

Est-ce que je dévoile le nom du cinglé qui s’est aussi levé plus tôt pour un co-FTF, hein Tof ? Et la propriétaire de l’échelle télescopique, Gaïa15 ?

geocaching_souterrain geocaching_lutin geocaching_arbre2

Crédits Photos : © Sébastien Mougey, sauf la vidéo qui est d’Alice, la fourbe !

Classé sous :Geocaching 8 commentaires

Le Geocaching, ou l’art de chercher des petites boites

6 décembre 20164 commentaires

Vous avez acheté cet été une batterie externe pour votre mobile afin de jouer à Pokémon GO et vous ne savez plus quoi en faire ? On a une solution pour vous avec le Geocaching…

Le Geocaching est la chasse aux trésors du XXIè siècle. Il consiste à chercher de petites boîtes cachées un peu partout, à les trouver avec un GPS, les ouvrir pour signer son passage et enfin valider sa découverte sur internet… Mais c’est aussi bien plus que ça, et ce jeu peut devenir très rapidement une obsession !

Vieux geeks barbus

L’histoire du Geocaching débute en mai 2000 quand le président américain Bill Clinton annonce que la précision du GPS va être améliorée pour les usages civils. En effet, les transmissions des satellites du «Global Positioning System» étaient jusque-là volontairement dégradées et seuls les appareils militaires avaient accès à une précision inférieure à 100m. Le chiffrement est abandonné le 1er mai 2000 et un américain, Dave Ulmer, s’amuse deux jours plus tard à cacher une boîte dans l’Oregon et à en publier les coordonnées sur internet. Elle sera découverte le 6 mai par deux personnes différentes et fera très vite boule de neige…

Le site geocaching.com nait la même année afin de répertorier les caches de plus en plus nombreuses, suivi quelques mois plus tard par la création de la société Groundspeak qui va structurer ce jeu. On compte aujourd’hui 2,8 millions de geocaches actives dans 180 pays et 3 millions de geocacheurs…

Histoire de petites boîtes

Une cache peut être à peu près n’importe quoi et de n’importe quelle taille. Elle doit au minimum contenir un logbook à signer, mais ses dimensions peuvent parfois permettre d’y déposer des objets qui seront échangés par les joueurs. Les plus petites font d’un à deux centimètres et on les retrouve généralement en ville, quand celles des zones moins denses sont plutôt de la taille d’un « tupperware » ou d’un bac de glace. Certaines caches sont construites spécifiquement pour être camouflées et se fondre dans le décor, l’imagination des meilleurs cacheurs étant sans limite. Il y en a partout dans le monde, sous la mer et même dans l’espace (une cache se trouve à bord de l’ISS).

geocaching_appSi le récepteur GPS de randonnée était historiquement l’accessoire indispensable du geocacheur, il tend à être remplacé par un simple smartphone. Beaucoup plus facile d’utilisation, il suffit d’y installer une des nombreuses applications de Geocaching, de sélectionner une cache proche et de partir la trouver…

Le jeu comporte bien évidemment des règles, et la première est de ne pas dégrader la cache et son environnement. Une fois ouverte, vous devez signer le logbook, la refermer et la replacer strictement au même endroit. La discrétion est de rigueur, et si les premières caches vous feront hurler de joie, essayez d’être discret les fois suivantes. Au plus fort de la folie Pokémon GO de l’été 2016, il était assez simple de ne pas se faire remarquer car tout le monde croyait que l’on chassait les Roucools, mais c’est moins le cas maintenant. Il faut surtout éviter les Moldus, surnom emprunté à Harry Potter pour désigner les « non joueurs », qui risqueraient de voler ou détruire la boîte.

Si la boîte contient de petits objets à échanger, vous pouvez en prendre un, mais vous devez alors y déposer un objet de valeur au moins égale (les objets voyageurs sont des cas particuliers).

geocaching_container

Objets voyageurs

Quand les boîtes le permettent, certains joueurs déposent des Travel Bugs, ou objets voyageurs. Ces objets sont numérotés et ont un but précis comme visiter toutes les capitales, faire le plus grand nombre de kilomètres, etc. Si vous en trouvez un et que vous pensez pouvoir participer à sa mission, vous l’emportez, l’indiquez sur l’application et le faites voyager jusqu’à une autre boîte dans laquelle vous le déposez. Son propriétaire sera prévenu de ses déplacements et pourra suivre son trajet sur une carte.

Tradi, Multi, Mystery…

Il existe de nombreux types de caches qui déterminent la façon d’obtenir l’emplacement de la boîte. Pour la plus simple, dite Traditionnelle ou Tradi, les coordonnées sont directement inscrites dans la description de la cache et il « suffit » de se rendre au lieu indiqué et de fouiller. La difficulté va alors être liée au camouflage de la cache et à son accessibilité.

La Multi se rapproche d’un jeu de piste, avec une première cache qui donnera les coordonnées de la seconde, et ainsi de suite jusqu’à la finale. Mais il y a aussi des variantes, avec par exemple une succession de lieux à parcourir pour recueillir des éléments (compter les marches d’un bâtiment, observer les inscriptions d’une façade…). L’association de ceux-ci donnera alors les coordonnées de la cache.

Le type Mystery est le plus excitant pour les joueurs que nous sommes, car il impose de résoudre des énigmes avant d’obtenir les coordonnées. Cela va de simples questions à des mécanismes beaucoup plus complexes, comme des manipulations d’images, des recherches documentaires, des jeux collaboratifs, etc. Certaines peuvent résister plusieurs mois avant de dévoiler leur secret !

La Wherigo est à la frontière du jeu vidéo et nécessite une appli spécifique sur son mobile qui va interagir avec le joueur tout au long de sa recherche. Enfin, d’autres types existent, les Earthcache, Letterbox, Event, que vous découvrirez plus tard par vous même…

Une cache camouflée, avec au verso ses aimants et son logbook
Une cache camouflée, avec au verso ses aimants et son logbook

Poser sa première cache

Forcément, une fois pris au jeu vous aurez envie de cacher vous-même une boîte et ce sera totalement possible. Tous les joueurs peuvent créer une geocache, une règle implicite impose seulement que l’on ait découvert une vingtaine de caches avant d’en poser une, afin de bien comprendre les subtilités. Vous devrez bien choisir l’emplacement et vous poser la question de son intérêt. Pourquoi souhaitez-vous que des joueurs s’y rendent, qu’avez-vous à faire découvrir ? Vous devrez aussi pouvoir assurer la maintenance de votre propre cache (remplacer le logbook quand il est plein, vérifier que la boîte n’a pas disparu, etc) et donc ne pas créer de caches à 1000km de votre domicile…

Quand ce sera fait et que vous commencerez à recevoir les premières alertes de « découvertes » et lire les premiers remerciements de joueurs, vous risquez d’avoir envie d’en poser d’autres…

geocaching_tb

Maintenant c’est à vous d’essayer, téléchargez l’application sur votre mobile, créez votre compte et partez à la chasse. C’est un jeu à la base gratuit, et de très nombreuses caches sont accessibles sans qu’il ne soit nécessaire de prendre l’abonnement Premium. Vous risquez vite de passer pour un cinglé quand vous vous retrouverez à grimper sur un panneau de stationnement interdit, à refaire votre lacet sur des chaussures sans lacet pour fouiller discrètement sous un banc, ou à soulever toutes les pierres d’un chemin. Mais ce sera la voix de votre ami imaginaire qui vous parlera, le GPS, alors vous l’écouterez…

Remerciements à TofLaBeuze pour sa relecture.
Crédits Photos : © Sébastien Mougey ou © Groundspeak suivant les photos

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