Le Comte aime décidément notre présence, difficile de lui refuser une petite séance de spiritisme…
Tels des patients en pleine psychanalyse, nous poursuivons nos rendez-vous réguliers avec Le Comte du Donjon. Après nous avoir fait plonger dans les souvenirs de sa défunte bien-aimée, puis fait gouter à l’alchimie pour la faire revenir, il souhaite maintenant nous inviter à une séance de spiritisme. C’est donc en toute confiance que nous nous rendons de nouveau chez lui.
Mais préalablement, comme souvent, nous nous retrouvons pour boire un verre avant l’aventure. L’une d’entre nous demande alors le thème de La Crypte,.je la regarde en souriant, elle se met à douter et me répond « pas d’horreur, hein ? ». Toute l’équipe a vraiment oublié le thème de ce soir, c’est fascinant. Est-ce que je leur rappelle qu’il y a avait écrit en gros sur le site de l’enseigne « ATTENTION : SALLE POUVANT FAIRE PEUR. Déconseillé aux personnes cardiaques ou claustrophobes » ? Est-ce que je leur cache qu’il est possible de demander d’abaisser le niveau de peur de la salle ? Oui et oui, ils le méritent.
Nous retrouvons ensuite le majordome du Comte dans la rue, Michael, qui nous mène à l’entrée du manoir. Le décor est une fois de plus époustouflant, dès l’accueil. Nous le suivons jusqu’à un boudoir ou une petite bibliothèque, pour plus d’intimité, afin qu’il nous dévoile notre mission. Le médiéval des autres salles du Donjon laisse sa place ici à une superbe batisse du XIXème siècle.
La Crypte
Depuis la mort de sa bien-aimée, le Comte se passionne pour le spiritisme. Il cherche tous les moyens pour communiquer avec elle, même les plus occultes, et nous invite ce soir à parler avec les esprits…
Dès le briefing terminé, le Majordome/GM débloque un mécanisme et nous comprenons que la suite va jouer avec certaines de nos peurs. Nous progressons comme nous le pouvons dans des décors toujours plus beaux, la lumière, ou plutôt l’absence de lumière, les effets d’éclairages, tout est excellemment réglé pour mettre en valeur les lieux et jouer avec nous, dans une belle immersion.

Les énigmes et mécanismes sont d’une difficulté parfaitement dosée avec le niveau de stress induit par la salle. L’équilibre est tel que nous prenons du plaisir à résoudre les épreuves, tout en étant attentifs à notre environnement, ce qui n’est pas toujours le cas dans les salles de cette thématique. Elle n’est pas sur les codes classiques de l’horreur, un psychopathe ne nous attend pas avec une tronçonneuse, rien n’est traumatisant. Elle joue plus finement avec nos peurs, même si quelques moments sont forts.
Les manipulations, découvertes, cris et rires s’enchainent avec fluidité jusqu’à une séquence finale inattendue. Nous sommes un peu passifs devant cette fin, mais cela ne fait pas de mal après les 60 minutes intenses que nous venons de vivre.
Nous avions beaucoup aimé nos deux précédentes aventures et cette troisième est sans doute la meilleure. Si les salles horrifiques permettent de vivre des moments inoubliables, il n’y a pas que de l’horreur ici. Les décors sont exceptionnels, le GM nous a d’ailleurs raconté qu’il y avait parfois des visites des lieux pour enfants, sans le jeu et l’horreur. Je crains que mes coéquipières et coéquipiers me demandent ça la prochaine fois…
Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe. Nous avons été partiellement invités pour tester cette salle et le reste a été payé en cris, frissons et sueur.
Plus d’informations sur cette salle sur le site du Donjon.
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Crédits Photos : © Le Donjon.




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Enfin, les mosaïques 














Ici tout s’achète et pour progresser, nous devons trouver le moyen de gagner de l’argent et remplir nos cartes de paiement, chaque joueur ayant la sienne. Quand nous découvrons que les terminaux de paiement permettent de transférer des crédits d’une carte sur l’autre, nous préférons piquer la carte de notre coéquipière ou coéquipier pour y récupérer le peu d’argent disponible plutôt que de chercher le véritable moyen de gagner des crédits. Faire porter la destruction du Consortium à une petite bande de bras cassés intergalactiques n’était évidemment pas une bonne idée. Nous finissons néanmoins par remplir nos cartes pour la plus grande joie du petit robot de la ruelle.




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