
Blue Prince est un puzzle game marquant de 2025, dont le manoir se dévoile jour après jour.
Voici un rapide récit de mon expérience vécue au printemps dernier. Si vous n’avez jamais entendu parler de ce jeu, je vous conseille de commencer par regarder la vidéo en fin d’article.
Le premier jour…
Je n’aime pas les rogues et seuls certains puzzle games me plaisent, comme Chants of Sennaar et pas du tout comme The Witness. Blue Prince est donc un pari pour moi et si j’avais prévu de résister à la hype et d’attendre quelques mois, je craque finalement au bout d’une semaine. Mon setup * est un peu tordu (je le détaille en fin d’article si ça vous intéresse), mais il me permet de me concentrer et m’organiser. Je suis conquis dès le premier run, par l’ambiance, les graphismes, la musique et par le draft et le rogue ! Pourtant je viens juste d’écrire que je n’aime pas les rogues.
Le manoir se dévoile…
Les runs (ou jours dans la terminologie de Blue Prince) s’accumulent et la pièce tout en haut m’obsède. Je ne débloque rien de permanent pour le moment, mais ma connaissance des lieux, ou des pièces, me permet d’améliorer mes runs. Je ne sais plus où j’ai lu que Blue Prince était un « Knowledge Mania », chez Exserv je crois, mais c’est exactement ça, la connaissance acquise prime sur le reste. En tous cas c’est mon ressenti à ce moment du jeu.
Au 12ème jour je débloque enfin quelque chose de permanent, cela change pas mal ma vision du jeu. Le manoir est bien plus grand que je ne l’imaginais. Je ne cherche plus forcément à monter vers ce que je crois être le but ultime, tout en haut, mais plutôt à découvrir de nouvelles pièces et en apprendre plus sur le Lore et les énigmes. Au 23ème jour le jeu s’ouvre encore plus et je suis émerveillé par les implications de ce que je viens de découvrir. Je comprends de plus en plus l’engouement général sur ce jeu. Chaque énigme réussie fait raisonner un petit Eureka dans ma tête.
La pièce 46…
Il me faut une vingtaine d’heures et 36 runs pour ouvrir la fameuse porte de la pièce 46 et voir le générique de fin. La cinématique me touche particulièrement, j’ai l’impression d’avoir tout donné, comme si j’avais passé des centaines d’heures et des combats épiques alors que je n’ai fait que poser des pièces sur un plan et ouvrir des portes. Cette idée de mélange rogue, draft et énigmes est sublime, GOTY !
Et après…
Le studio Dogubomb nous présente dans ses trailers la pièce 46 comme le but ultime, et se garde bien de dévoiler tout le « end game ». Mais au moment d’ouvrir sa porte, tant d’énigmes sont encore irrésolues et tant de lieux inexplorés qu’il est impossible de s’arrêter là. Je suis à 80 runs et plus de 50 heures et j’ai l’impression de n’avoir touché qu’une partie du jeu. Tout est de plus en plus cryptique, j’ai plus de 50 pages de notes sous Word, des centaines de captures et je joue encore et encore…
PS : J’ai participé cet été au podcast «Silence on Joue» de Libération pour parler de cet incroyable jeu.
Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de la rédac.
* Mon setup : Je n’arrive pas à jouer à des puzzle games sur la Play, c’est sans doute lié à mon environnement de jeu et à la distance de la télé, mais il faut que je sois proche de l’écran pour réfléchir. Je joue donc généralement à ces jeux sur Switch, et plus rarement sur Mac.
Pour Blue Prince, je joue en Remote Play de ma PS5 sur mon Mac, c’est donc l’écran du Mac qui affiche le jeu. Word est ouvert en arrière-plan et j’y note des infos sur les pièces, les livres, etc. Les captures sont réalisées sur le Mac et non la PS5, ce qui me permet de tout classer jour par jour. Et enfin j’extrais les textes importants des captures pour les coller dans Word.
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