Dans le second jeu du studio espagnol Nomada, la jeune Gris laisse sa place à Alba et sa louve Neva.
J’avais beaucoup aimé la beauté et la poésie de «Gris», son coté onirique, ses plateformes fluides, et je ne pouvais donc passer à côté de «Neva» du même studio. Dès les premiers pas, on retrouve leur patte esthétique. La direction artistique est toujours aussi belle, et fait penser cette fois à Disney époque Bambi ou Miyazaki (Hayao, pas Hidetaka, sinon on va encore dire que je suis obsédé par «Elden Ring»).
Vous incarnez Alba, accompagnée de sa louve Neva, pour purifier un monde corrompu par des forces obscures. Le jeu se découpe en quatre saisons d’une grande douceur graphique. Mais là où Gris était très contemplatif, on sent cette fois une volonté d’apporter de la difficulté et un gameplay de combat assez surprenant. Si certains, y compris au sein des Polygamer, reprochaient à Gris un gameplay bien trop simple et limité, je n’étais pas de cet avis. À l’inverse, je trouve que Neva tente une approche un peu trop Die and Retry et d’une difficulté qui n’est pas en accord avec l’ambiance visuelle et sonore. On parle de dissonance ludonarrative dans les jeux, quand il y a un conflit entre les récits de l’histoire et du gameplay, je pourrais imaginer ici le terme de dissonance ludoesthétique. Autre petit reproche, il y a parfois un problème de lisibilité des niveaux sur Switch Lite, mais c’est sans doute lié à la taille de l’écran et de son contraste.

A l’inverse des combats, les plateformes sont très agréables et souvent imaginatives. Dans un des niveaux, la gravité inversée de Gris laisse par exemple sa place à un jeu de miroir très ludique. On retrouve le plaisir du cheminement dans ce monde merveilleux, de son histoire et de ses émotions. De la même durée que son prédécesseur, le jeu se termine en cinq petites heures. Neva a reçu de nombreux prix, dont le Game Awards 2024 du meilleur jeu à message positif ou encore un Pégase 2025.
Cet article a été initialement publié sur polygamer.com. Test réalisé sur Switch avec un code envoyé par l’éditeur.












Ici tout s’achète et pour progresser, nous devons trouver le moyen de gagner de l’argent et remplir nos cartes de paiement, chaque joueur ayant la sienne. Quand nous découvrons que les terminaux de paiement permettent de transférer des crédits d’une carte sur l’autre, nous préférons piquer la carte de notre coéquipière ou coéquipier pour y récupérer le peu d’argent disponible plutôt que de chercher le véritable moyen de gagner des crédits. Faire porter la destruction du Consortium à une petite bande de bras cassés intergalactiques n’était évidemment pas une bonne idée. Nous finissons néanmoins par remplir nos cartes pour la plus grande joie du petit robot de la ruelle.










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