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Escape Game – «Le fléau du druide» Quest Factory

20 mai 2023Laisser un commentaire

A force de creuser les sous-sols parisiens, les Escape Games tombent sur des surprises de plus en plus étonnantes. Mais réveiller un druide Gaulois était-elle une bonne idée ?

Nous avons parfois envie de commencer nos articles par la conclusion, surtout quand il s’agit d’annoncer que le Le Fléau du Druide rejoint notre très très courte liste de coups de coeur ! En bientôt dix ans d’Escape Games (bientôt dans un peu plus d’un an), peu de salles ont réussi à atteindre cette perfection. Si nos critères ne sont pas totalement définis, une chose est immuable, le plaisir exceptionnel que nous avons ressenti à chaque fois.

Cette enseigne avait déjà prouvé avec Cannibal Island qu’elle pouvait surprendre, avec des manipulations jamais vues. Mais nous n’avions plus totalement en tête qu’elle pouvait éblouir à ce point, et nous sommes venus tranquillement jouer leur nouvelle salle, la surprise allait donc être d’autant plus forte.

Oriane, notre Game master, nous reçoit avec un grand sourire et plein de questions. Son enthousiasme est communicatif, nous discutons évidemment escapes, travaux au sous-sol et étranges découvertes…

Le Fléau du Druide

Les enseignes d’escapes aiment bien creuser leurs caves, et elles y découvrent souvent d’étranges choses. Ça n’a pas manqué pour Quest Factory, avec l’apparition d’un texte Gaulois sur un mur en pierre, qu’un expert est immédiatement venu déchiffrer. Il a malheureusement disparu, et depuis des grondements se font entendre au sous-sol.

Nous descendons à notre tour, la zone est barrée de rubalise (j’ai découvert récemment qu’il y avait un nom pour ça, alors j’en profite) « DANGER – DANGER – DANGER » et l’on entrevoit au loin les travaux. Notre GM part à la recherche d’une lampe torche et nous laisse seuls devant la porte. Sans que nous sachions si l’aventure a commencé ou non, nous décidons d’avancer dans le noir et de pénétrer dans la cave. La fouille révèle très rapidement de nombreux objets, et les premières énigmes se mettent en place. On retrouve vite le goût de l’enseigne pour les manipulations qui n’existent pas ailleurs.

Oriane nous parlait lors du briefing d’un druide terrifiant, il se peut que nous ayons trouvé son passage secret. Nous progressons et le décor change totalement, plus de travaux, nous sommes transportés au temps des Gaulois, mais pas ceux très colorés des BD d’Uderzo et Goscinny. La température se rafraîchit d’un coup (est-ce notre imagination ?), tout devient plus sombre et inquiétant.

Les éclairages sont très travaillés, les mécanismes jouent d’ailleurs énormément avec la lumière. Les bruitages sont aussi très présents, l’ambiance sonore parfaite, sans oublier un élément d’interaction avec la GM qui est une réussite incroyable. Après seulement une vingtaine de minutes de jeu, je regarde Fylo et nous savons tous les deux que cet élément va propulser la salle en Incontournable. Sans en dire trop, Oriane est excellente dans son Role Play d’une petite créature imaginaire, j’y repense avec émotion et sourire en écrivant cet article.

Certains passages jouent avec la peur, d’autres avec le rire, la fluidité et le plaisir sont constamment présents, comme une volonté d’équilibre permanent de l’enseigne, et surtout de « fun ». Les énigmes et mécanismes s’enchainent, la technologie nous éblouit, de surprises en surprises, dans un crescendo de 75 minutes. Alors que nous pensions avoir tout vu de la salle, la dernière mission clos le jeu avec une perfection et une originalité époustouflante.

Lors du debrief avec Georges, le créateur de l’enseigne, nous apprendrons que Le Fléau du Druide est d’une grande cohérence Gauloise, un gros travail a été fait sur cette partie, même si nous n’avons pas les clés pour le comprendre. Une réplique d’une statue exposée au MET de New York est par exemple présente dans la salle.

Comme vous l’avez lu en introduction, et sans doute compris devant une telle répétition de superlatifs, cet Escape Game est hors du commun. Si certaines enseignes font évoluer le genre en expériences immersives ou théâtre immersif, Quest Factory a choisi ici de conserver le concept initial, les énigmes sont très présentes et importantes, mais le Game Mastering a aussi une place prépondérante. Un mélange parfait…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Quest Factory.

Crédits Photos : © Quest Factory

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Escape Game – «La disparition du train Zanetti» Secrets Hunters

7 mai 2023Laisser un commentaire

Faire disparaître un train à vapeur de plusieurs milliers de tonnes semble impossible, et pourtant, c’est arrivé en 1911 !

Nous ne pouvions passer à côté d’une nouvelle enseigne sur Paris, encore plus quand le thème d’une de leurs salles est un vieux train disparu. Nous avons écumé les escapes de cet univers et c’est toujours un plaisir de se retrouver dans ces décors de trains qui permettent toutes les folies. La deuxième salle de Secret Hunters a pour thème une Fête foraine, ce qui complique d’autant notre choix. Si encore ils avaient eu l’idée d’un thème un peu nul, ça aurait été facile de se décider entre les deux, mais là…

Pour laisser la surprise à l’équipe, je suis le seul à connaître le sujet en arrivant sur place. Malgré tout, quand Laurent, l’un des deux créateurs de l’enseigne nous demande si nous savons ce que nous venons faire, je ne peux que bredouiller un penaud «retrouver un train» ? Un train ne disparait évidemment pas comme ça, il y a forcément bien d’autres secrets à découvrir.

Les locaux sont immenses, nous déambulons dans de longs couloirs (ce qui semble logique pour réussir à planquer des wagons et une locomotive) avant d’arriver devant la porte qui nous enverra au siècle dernier. Mais je m’emballe peut-être, il n’y aura sans doute aucun train et ce ne sera que de la fouille le long de vieux rails rouillés.

La disparition du train Zanetti

Un train a disparu en 1911, entre Rome et Milan, plus trace de ses passagers. Il a été vu pour la dernière fois à l’entrée d’un tunnel, nous partons sur place pour recueillir des indices et tenter de comprendre cette disparition…

Voyager dans le temps n’est jamais très simple, même au XXIème siècle. Secret Hunters semble avoir trouvé un bon moyen de nous envoyer en 1911, et on ressent très vite les effets du voyage temporel. Nous arrivons alors dans le tunnel, et nous entrapercevons au loin dans la pénombre ce qui pourrait bien être un wagon. Les premières énigmes sont assez simples et correspondent bien à notre montée en régime, il nous faut toujours un peu de temps en début d’aventure pour nous mettre dans l’ambiance et commencer à réfléchir. Mais leur apparente simplicité cache néanmoins des pièges, ils faisaient les choses différemment au début du siècle dernier.

Nous progressons dans le tunnel et le train est bien là, caché sur une voie détournée. Les décors sont de toute beauté, et pourtant nous n’avons encore rien vu. Parler du wagon restaurant ne dévoile aucun secret puisque ce sont les photos de communication de l’enseigne, et tout le reste est à l’avenant. Si nous devions faire un reproche à ce moment de l’aventure, ce serait sur les éléments de décors collés, qui cassent un peu l’immersion. Fylo en parlera sans doute dans sa partie, pour ma part ça ne me dérange pas outre mesure.

La suite du train est vraiment superbe, il fallait beaucoup de wagons pour accueillir les 104 passagers avant leur disparition ! Mon côté ferrovipathe ne peut qu’apprécier cette mise en scène, et si j’ai toujours rêvé de monter avec un conducteur de TGV, je n’ai jamais pensé me retrouver dans un tel train (même si j’ai conduit un jour un RER, ce qui n’est d’ailleurs d’aucune utilité dans ce train Zanetti).

Les énigmes sont variées, fluides, et nécessitent -au moins au départ- pas mal de fouille. Elles évoluent en énigmes collaboratives, avec une coopération de plus en plus poussée, jusqu’à l’apogée asymétrique, chacun ayant un rôle et des éléments que les autres ne connaissent pas. Ces moments sont toujours très agréables, mais exigent une mise en œuvre complexe pour les enseignes. Les décors de ce train s’adaptent parfaitement aux variations du nombre de joueurs pour rendre ces épreuves toujours jouables et agréables.

La technologique d’un train du début XXème permet quelques mécanismes hi-tech qui ne dénotent pas avec le thème. Enfin, de multiples effets Waouh parsèment l’aventure, superbement intégrés aux décors. Les créateurs se sont fait plaisir !

Nous sortons du train au bout de 49 minutes, dans une très belle aventure qui n’est pas si simple. En dehors de quelques passages funs, le train Zanetti est relativement sérieux et surtout très collaboratif. L’histoire se dévoile au fur et à mesure, ce train n’a pas disparu sans justification, même si nous n’en comprendrons totalement les raisons que lors du debriefing. Un beau scénario dans un superbe décor font de ce train un Escape Game très réussi.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Secrets Hunters.

Crédits Photos : © Secrets Hunters

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The Last of Us Part I, le retour du Cordyceps sur PS5

2 avril 2023Laisser un commentaire

Vous venez de terminer la série The Last of Us et vous vous demandez à quel jeu jouer ? Vous avez déjà joué il y a 10 ans à la version PS3 ? Vous ne connaissez pas The Last of Us ?

La récente sortie du remake PlayStation 5 de The Last of Us part I est l’occasion de répondre à toutes ces questions, et surtout de rejouer à ce jeu incroyable.

Vous n’avez jamais joué à The Last of Us ni regardé la série HBO ?

C’est un cas hautement improbable, si vous êtes ici, mais tout de même imaginable. Pour résumer rapidement, The Last of Us est au départ un jeu d’action/aventure dans un monde post apocalyptique, infesté de zombies (en réalité des humains infectés par un champignon, le fameux Cordyceps, mais vous visualiserez sans doute mieux si nous parlons de zombies). Le premier jeu est sorti en 2013 sur PlayStation 3, puis rapidement sur PlayStation 4, et enfin en remake sur PlayStation 5 en 2022. Le second volet de l’aventure Part II est sorti en 2020. Ces deux jeux ont été élevés au rang de chefs-d’œuvre, par la qualité de leur écriture, et l’impact qu’ils ont eu sur les joueurs.

La première saison de la série HBO reprend l’histoire du premier jeu, à la fois assez fidèlement et avec de nombreux ajouts très intelligents, comme des développements de personnages secondaires. Le DLC « Left Behind » est aussi présent dans la série.

Si vous n’avez ni joué, ni vu la série, et que vous hésitez sur l’ordre, tout va dépendre du temps que vous avez à consacrer à cette expérience en compagnie du gentil champignon Cordyceps. Le jeu nécessite entre quinze et vingt heures, la série moins de dix heures. L’un va inévitablement spoiler l’autre, sans que ce soit vraiment gênant. Commencez par ce qui vous tente le plus et laissez-vous emporter dans cette histoire.

Vous venez de terminer la série HBO et vous voulez jouer à The Last of Us ?

Si l’univers vous a envouté au point de vouloir découvrir les jeux, nous recommandons bien sûr de les faire dans l’ordre. Commencez par le Part I qui vient d’être superbement réédité en version PS5, comme vous pourrez le lire plus bas, puis enchainez avec le Part II qui est mémorable, marquant.

Vous avez déjà joué aux deux jeux et hésitez sur le remake PlayStation 5 ?

Si vous avez déjà joué, que vous avez regardé la série, et que vous vous posez la question, c’est que vous êtes suffisamment fan et que vous avez sans doute déjà la réponse. Oui, cette nouvelle version apporte énormément de plaisir, même si les décors tellement marquants du jeu font remonter immédiatement les souvenirs. A chaque porte ouverte sur un paysage, tout revient en tête et on sait presque déjà par où passer, même tant d’années plus tard.

The Last of Us Part I sur PlayStation 5

Cette nouvelle version est le cœur de cet article. En préambule, je dois avouer que je suis un inconditionnel de ces deux jeux. Le premier volet m’avait beaucoup plu, il correspondait exactement à ce que j’aime. Mais c’est surtout le second qui m’avait marqué, j’avais même écrit un article, The Last of Us Part II, un jeu inoubliable, bourré de spoils, que je concluais par « un jeu monumental et mémorable qui fera date », c’est dire.

A l’occasion de la série HBO, je me suis replongé dans cet univers (que je n’avais d’ailleurs jamais réellement quitté, à réécouter régulièrement la Bande Originale du Part II et à en avoir des frissons). J’ai simultanément lancé le remake du premier jeu, en étant tantôt en avance sur la sérié, tantôt en retard.

Cette version est à la fois superbe sur ses décors extérieurs, sublimée par les effets de lumière et de reflets sur les bâtiments ou dans les flaques d’eau. La végétation, les arbres, les détails des immeubles semblent avoir été beaucoup retravaillés. Mais elle est aussi moins marquante sur les décors intérieurs quand ils sont sombres, qui donnent presque l’impression de jouer à la version PS4. Les visages ont été grandement améliorés, même si la motion capture des comédiens est un peu raide. Cela dit, le charme fait son effet dès la séquence de prologue.

Naughty Dog annonce que l’I.A des ennemis et des PNJ a été énormément améliorée. Je n’ai pas souvenir de problème sur la version précédente, mais mes attentes n’étaient sans doute pas les mêmes il y a 7 ans. Néanmoins, avant de lire ces informations communiquées par le studio, j’ai plusieurs fois été surpris par le comportement des adversaires, très naturel. Alors que j’étais furtif, j’ai remarqué qu’un personnage me cherchait et qu’il montait sur le toit d’un camion pour accéder au toit d’un bâtiment proche, pour voir si j’étais là, avant de redescendre. Les déplacements de mes partenaires, comme Ellie, sont aussi assez naturels et ils se cachent beaucoup mieux des ennemis, même si ce n’est pas encore parfait.

L’interface du jeu a été retravaillée, pour s’approcher de celle de la Part II. La partie crafting est par exemple beaucoup plus agréable. De très nombreux paramètres d’accessibilité sont présents, que l’on retrouve de plus en plus dans les jeux First party de Sony. La Dualsense est évidemment gérée, les retours haptiques sont présents avec finesse, la lumière de la manette reflète notre état de santé, du vert au rouge.

Mais au-delà de toutes ces considérations techniques, graphiques, ce jeu est un formidable récit, toujours aussi poignant. L’évolution des relations des personnages reste l’élément clé du jeu, tout autant qu’il y a 9 ou 10 ans, et n’a jamais vieilli. Le remake n’avait pas besoin d’en faire plus. Que ce soit une découverte ou une redécouverte, l’histoire est toujours incroyablement forte.

A la relecture, je me rends compte que je n’ai pas parlé des infectés, ou si peu. Les claqueurs qui tuent en un coup sont toujours présents, leurs bruits provoquent les mêmes sensations, effrayantes. L’infiltration est toujours indispensable, au risque de manquer de munitions.

Un jeu d’action à la troisième personne qui sublime le genre. Encore et toujours, définitivement même.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com.

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Escape Game – «L’expédition maudite» One Hour

26 février 2023Laisser un commentaire

Le cinquième escape de One Hour nous emmène au fond d’une vieille mine abandonnée. Une occasion rêvée de se débarrasser de certains membres de l’équipe.

Nous le répétons sans doute à chaque nouvel article sur One Hour, depuis Lost Asylum, mais cette enseigne a une place toute particulière dans notre équipe. Si la perfection du Game Mastering était la marque de fabrique de l’enseigne dès ses débuts, ils ont su ajouter au fil des années la qualité du Game Design, des décors et des mécanismes, pour devenir incontournables sur Paris et dans nos cœurs. Si bien qu’à chaque nouvelle salle, l’envie de tous les joueurs de notre équipe de ne pas rater l’aventure, mélangée à une organisation légendaire, fait qu’il nous faut des mois pour enfin y jouer. Deux équipes se sont succédées à six mois d’intervalle dans cette Expédition Maudite, l’une à l’été 2022 et la seconde à l’hiver 2023.

Pour ma part, c’est Thibault qui nous accueille et nous apprend avec passion ce que nous venons faire aujourd’hui. Comme souvent, nous ne savons pas vraiment ce que l’on attend de nous, les autres ne nous ont quasi pas spoilés. Il nous parle aussi de missions plus ou moins annexes et de pierres précieuses.

L’expédition maudite

Des explorateurs se sont perdus dans une vieille mine abandonnée, les derniers signaux envoyés sont assez incompréhensibles. Si c’étaient des connaissances, nous les laisserions volontiers au fond, mais il semblerait que des scientifiques ou archéologues importants soient bloqués sous terre et comptent sur nous.

L’accès à la mine se fait par un vieil ascenseur tout rouillé. Avant d’y monter, notre GM nous équipe de gilets, genouillères et casques. Nous ne savons pas encore si c’est pour la mise en ambiance ou si la mine est réellement dangereuse. Il ajoute toutefois qu’une « Safe zone » a été créé au fond, juste à la sortie de l’ascenseur, au cas où nous ferions de mauvaises rencontres.

Dès la descente, nous sentons l’excellent travail fait sur les décors. L’arrivée au fond confirme ce ressenti, et nous n’avons pas encore vu la suite de l’expédition. L’architecture de la mine, et surtout ce qu’en a fait One Hour, rend la mission très ludique, les genouillères ne sont pas inutiles. Les premières énigmes, agréables sans être difficiles, permettent de nous chauffer.

Les profondeurs de la mine débouchent sur une belle salle. A cet instant, j’ai une sensation étrange, je me dis que pour une fois, ils n’ont pas fait dans l’originalité. Mais c’est comme si j’avais bêtement oublié que j’étais chez One Hour et que rien n’est jamais prévisible, cette sensation est balayée aussitôt. Un mécanisme envoutant se dévoile sous nos yeux, simple et magique.

Les énigmes, mécanismes, manipulations, surprises s’enchainent. La salle est à la fois dense et fluide, il y a énormément de choses à faire, mais tout s’agence parfaitement. Les missions principales et annexes s’entremêlent, nous ne distinguons pas ce qui est important pour la progression et ce qui ne l’est pas, et c’est tant mieux. Cela évite le coté parfois un peu artificiel des missions annexes.

Comme une signature de l’enseigne, notre GM n’est pas que derrière ses caméras et écrans à nous suivre. Il interagit avec notre aventure, notre progression, il en est partie prenante, il peut adapter certaines énigmes aux équipes. Mais il est aussi là pour les quelques moments où nous doutons.

Au moment de remonter à la surface, nous repassons devant la « Safe zone ». Je suis le premier à passer devant sa lourde porte et une lointaine vengeance liée à la Station Athéna me vient à l’esprit. Je referme la porte derrière moi et bloque mes coéquipiers au fond, je suis le seul à remonter victorieux ! Il m’aura fallu 54 minutes pour être riche et enfin débarrassé des autres, à moi seul la gloire. En discutant plus tard avec les créateurs de One Hour, j’apprendrai que seules deux équipes ont eu cette idée débile et jouissive de bloquer ses copains au fond, une pendant les betas et la seconde avec nous.

L’expédition maudite est encore une réussite. Elle ne joue pas sur la peur comme peuvent le faire Lost Asylum ou l’Abattoir, même s’il y a quelques frissons, mais plus sur les surprises de parcours, de décors, de mécanismes. Et toujours du fun, les créateurs ont envie que l’on prenne du plaisir à jouer leurs salles, cela fait tellement de bien…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de One Hour.

Crédits Photos : © One Hour

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Escape Game – «Mission spatiale» The Game

27 novembre 2022Laisser un commentaire

J’hésite sur deux introductions, sans doute deux de trop pour cet escape game qui n’en mérite pas tant…

En écrivant cet article, au moins deux introductions me viennent immédiatement en tête. L’une serait « Ça faisait cinq ans que nous n’étions pas allés chez The Game, et nous n’y retournerons pas avant cinq ans ». La seconde, tout autant agréable « Quelle enseigne peut encore oser en 2022 utiliser le morceau We are the Champions à la fin de l’aventure ? ». Mais pour préserver la surprise, et laisser un peu de suspens, je vais attendre la conclusion pour dire à quel point cette enseigne n’apporte plus rien aux joueurs d’escapes, en tous cas aux fans du genre.

Trois ans avant la mission DART de la Nasa qui vient de réussir à faire écraser une sonde sur un astéroïde, The Game ouvrait La mission spatiale. C’était en 2019, encore l’âge d’or des Escape games, les budgets de créations des salles étaient fous, les idées plus incroyables les unes que les autres, le Covid n’avait pas encore provoqué l’énorme coup d’arrêt.

La mission spatiale

Un astéroïde fonce sur la terre, le seul moyen d’éviter la catastrophe est de rejoindre la station spatiale et la dévier pour la placer sur la trajectoire de l’astéroïde.

Notre équipe est séparée, afin de doubler les chances au décollage et qu’au moins une partie des astronautes arrive à rejoindre la station. Ceci est évidemment prétexte à une collaboration un peu artificielle, mais nous sommes encore dans une phase ouverte et curieuse et nous nous amusons. Par chance, les deux groupes se retrouvent juste à l’arrivée de la station spatiale, les décors sont petits, mais plutôt jolis.

Les premières énigmes sont malheureusement totalement incohérentes, et surtout totalement rébarbatives. J’avais critiqué l’Avion de The Game pour une trop forte cohérence, à vouloir absolument que tous les éléments soient crédibles dans un avion, au risque de retirer tout fun. Dans cette mission spatiale, on n’a ni cohérence, ni fun, ce qui va finir par être la marque de fabrique de l’enseigne. Dire que nous étions ébahis il y a des années par le Braquage à la Française ou le Métro. En en parlant avec des copines blogueuses Escapes, elles qualifiaient l’enseigne de « trop sage », tout est peut-être effectivement là.

A la moitié de l’aventure, un bel élément de décor provoque son effet. Il est cependant sous exploité et ne provoque pas le stress qu’il aurait du, c’est encore raté. La suite est à l’unisson, toujours pas de fun, des énigmes que nous enchainons en bons élèves.

Seul Hugo, notre GM, arrive à sauver tout ça. Il est parfait dans son rôle, mais il sent bien à voir nos têtes que nous avons trouvé ça plutôt moyen. On va nous rétorquer sans doute que nous sommes blasés, sauf qu’en repensant à nos dix dernières salles jouées, nous nous sommes totalement éclatés dans au moins huit d’entre elles ! En conclusion, The Game n’est tristement plus pour nous. J’espère qu’il l’est encore pour vous…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de The Game.

Crédits Photos : © The Game

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South of the Circle, la guerre était vraiment froide

24 octobre 2022Laisser un commentaire

Entre l’Antarctique et le Cambridge des années 60, cette petite merveille ultra narrative arrive enfin sur consoles.

Il aura fallu deux ans pour que ce jeu passe de l’Apple Arcade aux consoles et PC, deux longues années à le surveiller, tant il avait l’air surprenant. Par son style graphique tout d’abord, ses aplats pastels, son animation, sa fausse douceur. Et par son thème aussi, que l’on pouvait entrevoir dans les différents trailers.

Peter, universitaire à Cambridge, part en Antarctique pour une mission scientifique en plein guerre froide, le continent est partagé entre les nations opposées. Son avion s’écrase et il doit trouver de l’aide. L’histoire alterne alors les scènes dans la neige et son passé en Angleterre, dans une succession de flashbacks présentés avec des match cuts, des transitions très esthétiques. Quand Peter ouvre la porte de l’abri d’une base scientifique sous la neige, il se retrouve projeté dans son passé de jeune professeur Anglais, au moment où il ouvrait la porte de son bureau. Mais au-delà de ce personnage, c’est le joueur lui-même qui se sent projeté, qui passe d’une scène à l’autre, d’une époque à l’autre, pour incarner de plus en plus Peter. À la survie du pôle Sud s’oppose ses études, sa rencontre avec Clara, un autre personnage important de l’histoire, ses collègues, son supérieur. La période est aux luttes politiques, sociétales, à la place des femmes dans ce milieu universitaire sexiste.

Comme dans tout jeu narratif, le joueur peut décider de l’orientation des dialogues. Mais plutôt que d’avoir le choix entre différentes phrases, South of the Circle présente des « émotions », cinq pictos qui vont de l’inquiétude à l’enthousiasme. Le choix d’une des émotions va poursuivre la discussion, avec une fluidité bien plus immersive que des choix de phrases pré-affichées. Certaines décisions vont avoir un impact sur l’histoire, mais d’une manière très surprenante qui ne peut être comprise qu’à la fin des trois à quatre heures de jeu, dans un très étonnant retournement. Si la narration l’emporte sur tout le reste du gameplay, d’autres actions sont toutefois contrôlées par le joueur, comme les déplacements du personnage ou la conduite par exemple.

South of the Circle est d’une très grande finesse, sa tension, sa mélancolie, son écriture, sa fin qui provoque d’inévitables questionnements en font un excellent jeu narratif. Et son superbe style graphique colle parfaitement à son propos.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com.

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Escape Game – «Le studio» Joueurz

2 octobre 20221 commentaire

Enfin reconnus à notre juste valeur artistique, nous allons pouvoir enregistrer notre premier single !

Au fil de nos années d’aventures, nous avons pu constater que notre équipe était douée pour tout, sauf les compétences habituelles des escapes. Nous écrivions en 2016 un petit guide de l’aventurier que nous avons aussi vite oublié. La fouille, la communication, la répartition, bref l’organisation, ce truc assez abstrait auquel nous préférons les déguisements, les conneries, les coups fourrés entre coéquipiers, tout ce qui fait que nos GM deviennent fous en deux minutes.

Quand Joueurz (ex Leave in time Paris) nous a proposé de venir dans leur Studio, on s’est dit que pour une fois, nos multiples talents allaient servir à quelque chose. Notre vision presque artistique (qui est un synonyme de bordélique) du jeu allait grandement nous servir pour enregistrer enfin notre premier single. Nous avons composé tranquillement le morceau dans notre coin, puis nous avons envoyé la maquette à notre producteur, juste à temps pour en faire le son de l’été.

Le Studio

Comme tout salopard qui se respecte, notre producteur a décidé de faire enregistrer notre morceau par un autre groupe. Nous profitons de la pause des musiciens pour nous incruster dans le studio, effacer leur travail et prendre leur place pour enregistrer NOTRE morceau. Le temps est compté.

Le décor est parfaitement dans l’imaginaire d’un studio, la cabine d’enregistrement et ses instruments en grand nombre, ses câbles partout, la régie derrière la vitre (la vidéo en fin d’article est tournée dans les décors). Le lieu donne assez rapidement envie de s’amuser, plein d’accessoires permettent de se déguiser, notre boys band ressemble de moins en moins à un groupe cohérent et je commence à comprendre notre producteur.

Les énigmes sont parfaitement et logiquement dans le thème, avec une progression assez linéaire liée à l’enregistrement du morceau. Avec un tel sujet, Joueurz avait tellement de possibilités pour imaginer des énigmes, la difficulté de conception se situant sans doute plus dans l’intégration technique des épreuves. Nous remarquons d’ailleurs le superbe travail réalisé sur ce point. Si certaines énigmes instrumentales sont classiques pour les habitués d’escape games, d’autres sont hyper originales et vraiment funs à manipuler ou résoudre, le plaisir est là d’un bout à l’autre du jeu, même sans aucune compétence musicale. Le thème est léger et nous passons l’heure à sourire. Il y a aussi un peu de collaboration, comme dans un vrai groupe !

De très belles surprises émaillent l’aventure, dont l’une qui fait largement son effet et a un impact sur le décor, on sent que l’enseigne a déjà plusieurs salles à son actif sur Nantes et Paris pour oser. D’autres surprises sont bien vues, jusqu’aux dernières secondes du jeu.

Notre GM/ingénieur du son nous accompagne à distance, avec les petites aides nécessaires, particulièrement sur nos « points forts », la fouille et l’observation. Après 49 minutes à torturer les instruments, mais pas que, notre single est prêt et nous quittons le studio. Confiants de notre réussite, le producteur ne pourra qu’apprécier notre travail. S’en suit un long débriefing et une visite de la seconde salle, organisée différemment mais identique sur ses mécanismes.

Le Studio est un très bel Escape Game, d’une thématique très originale et jamais vue sur Paris. Ses surprises et ses mécanismes en font une salle excellente, à la fois pour le plaisir du jeu et pour son ambiance propice aux délires de l’équipe.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Joueurz.

Crédits Photos : © Joueurz

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Shady Part of Me, pour ne plus craindre son ombre

18 septembre 2022Laisser un commentaire

Ce jeu de plate-forme très graphique et onirique joue sur l’alternance de deux personnages, une petite fille et son ombre.

En parallèle des gros jeux sur PS5, je prends toujours du plaisir à découvrir de petites perles sur Switch, et généralement à rebours de l’actualité. Shady Part of Me est l’une d’elles, sorti à la fin 2020, je n’y ai joué que de nombreux mois plus tard.

Dans ce mélange plate-forme et puzzle, on incarne une petite fille et son ombre, deux personnages qui ne devraient en faire qu’un mais qui sont pourtant dissociés. Toute la subtilité du jeu vient de la bascule entre ces deux personnages, leur coopération permettant de les faire progresser. L’une se déplace dans un décor en 3D, quand l’autre est sur le plan en 2D des murs. L’une a peur de la lumière et meurt quand elle y est exposée, l’autre en a besoin pour apparaître.

La difficulté du jeu vient de la conception des niveaux qui jouent en permanence avec les opposés, ombre et lumière, et les déplacements possibles. C’est le joueur qui décide de changer de personnage. Quand la fille est bloquée, son ombre peut avancer et actionner un élément, quand l’ombre est bloquée, la fille peut par exemple pousser une caisse pour changer les ombrages du décor et ouvrir un passage que son ombre empruntera.

Le décor onirique semble sorti de l’imagination de la petite fille, doux, pastel, mais quelquefois effrayant. Les perspectives sont parfois volontairement faussées pour à la fois appuyer l’étrangeté et créer des énigmes. L’histoire est sombre, mystérieuse, cryptique même, tout autant étrange que les décors. L’ambiance pourrait d’ailleurs faire penser à des jeux de Playdead. Le voyage dans les rêves et cauchemars de la fillette est là pour provoquer des sensations, tel un jeu narratif auquel on ne comprendrait pas tout, même s’il reste avant tout un jeu de plate-forme. Certaines séquences de gameplay varient néanmoins le style, pour casser la répétition. Une mention toute particulière pour la musique, très réussie.

Shady Part of Me se boucle en 6 à 7 heures, sans difficulté particulière, sauf si l’on veut récupérer la centaine d’oiseaux qui volètent dans les niveaux et ne sont pas toujours évidents à attraper. Il a été créé par le studio Douze Dixièmes et est édité par Focus. Il est disponible sur toutes les consoles et PC

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com.

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Golf Club Wasteland, Covfefe en 3 coups

19 mars 2022Laisser un commentaire

Quoi de plus fun pour les richissimes terriens exilés sur Mars que de venir jouer au golf dans les débris post apocalyptiques de la Terre ?

Je n’aurais jamais imaginé écrire un jour un article sur un jeu de golf, et encore moins sur un jeu de golf Post Apo. Et pourtant, cet improbable Golf Club Wasteland est une petite merveille en 35 parcours.

La terre en ruine est une immense décharge contaminée, sa population la plus riche s’est enfuie à Tesla City sur Mars pour survivre, mais tourne en rond sur cette lointaine planète. En fidèles Trumpistes fans de Golf, ils n’hésitent pas revenir sur terre pour taper quelques balles, vêtus de combinaisons étanches jaunes et de jetpacks.

On incarne donc un golfeur solitaire qui évolue dans ce décor bleuté et faussement inhospitalier, parmi les débris d’une civilisation perdue. Radio Nostalgia From Mars est diffusée en permanence dans nos oreilles, et alterne musiques, interviews d’auditeurs qui regrettent la terre d’avant sa chute et messages de sécurité martienne. Cette bande sonore appuie parfaitement le propos du jeu et renforce incroyablement l’ambiance.

Mais le golf n’est pas qu’un prétexte à la dénonciation politique de notre monde, il est parfaitement réalisé et très fun, tout au long des parcours en extérieur, dans les immeubles ou les sous-sols de la terre. Le gameplay très réduit ne cache pas la difficulté de certains niveaux, qui pourraient presque être du mini-golf tellement le fun prime sur le reste. La totalité des parcours se termine en trois heures, auxquelles il faut ajouter beaucoup d’entrainement pour réussir à le platiner sur PlayStation.

Initialement sorti sur mobiles, ce petit jeu s’adapte parfaitement à nos consoles et fait du bien entre deux gros jeux.


Cet article a été initialement publié sur polygamer.com.

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Escape Game – «La pierre de lumière» Masterio

6 février 20221 commentaire

Quand un Escape Game Heroic Fantasy cherche des aventuriers de Niveau 1, il ne peut pas mieux tomber qu’avec notre équipe.

Dans ma folie statistique et « data addict », je maintiens depuis des années une carte des escape games parisiens. Elle ne sert pas à grand-chose, mais elle permet de visualiser d’un coup l’énorme concentration des enseignes dans le centre et l’est de Paris, ou de calculer qu’à peine 15% se situent rive gauche. Mais pour une fois elle a été utile, car un des membres de l’équipe a décidé de partir vivre en Bretagne. Ce n’est pas une légende, les bretons sont perdus dès qu’ils s’éloignent un peu trop de la gare Montparnasse, nous avons donc dû trouver un Escape que notre nouveau breton pourrait rejoindre sans problème. L’emplacement de Masterio en plein XIVeme arrondissement semblait parfait, mais il s’est quand même perdu…

Heureusement, en plus d’un accueil hyper chaleureux par l’équipe de Masterio, ils ont prévu qu’un des joueurs puisse arriver en retard. On discute évidemment de leur toute nouvelle enseigne, de leurs travaux, mais aussi d’une mini aventure qui se trouve… dans les toilettes ! Y entrer est simple, mais en sortir demande de résoudre une énigme en plusieurs étapes qui met la pression. On se sent bête, enfermé tout seul dans cette pièce, à tout analyser, et à entendre les autres équipiers se marrer de l’autre côté de la porte.

Mais l’essentiel est évidemment ailleurs, une histoire de mage, de nain, d’heroic fantasy. C’est avec nos rôles, quelques sorts et accessoires que nous allons découvrir la véritable aventure.

La pierre de lumière

Un mystérieux personnage recrute des aventuriers pour une mission périlleuse, trouver la pierre de lumière. L’avenir du monde en dépend.

La mise en ambiance est immédiate, un décor de caverne quasiment dans le noir, une fouille assez succincte, d’étranges torches et rapidement une énigme. Si la première pièce est tout à fait crédible, c’est surtout dans la suite des décors que Masterio a déployé tout son savoir faire médiéval. Les lieux sont beaux et « s’animent » sous nos yeux, un mécanisme superbement original m’éblouit et me convainc totalement.

Nous avons chacun nos rôles, et dans la perfection de son role play, le nain de l’équipe décide de ne plus se déplacer qu’à genoux. Celui qui a le grimoire ou le guide d’aventurier ne sait pas vraiment lire, ce qui complique particulièrement les énigmes où il faut un peu de réflexion. Comme à notre habitude, nos débuts sont assez lents et nos délires en rajoutent, mais qu’importe, le temps n’est pas compté dans cette aventure. Tout est basé sur un système de points, de quête annexe, de pièces d’or, on s’éloigne de l’Escape Game classique pour s’approcher du jeu de rôle, au moins dans sa partie score.

L’aventure devient de plus en plus dense, tendue, les décors de plus en plus travaillés. Si nous étions calmes pendant la première partie du jeu, nous sentons petit à petit la pression monter. De nombreux mécanismes jalonnent la mission, les énigmes sont variées, high tech, fun, surprenantes, collaboratives. Elles nécessitent parfois les sorts du mage, la petite taille du nain, plus rarement la bêtise ou la gourmandise de l’équipe. Vu la quantité d’épreuves, nous donnons du travail aux GM, qui nous aiguillent avec justesse.

Après une heure quinze de jeu, il est temps de quitter les lieux, nous sommes à quelques minutes et quelques neurones de réussir la quête annexe, mais nous devons l’abandonner et rentrer au XXIè siècle. Le long debrief nous permet de découvrir tout ce que nous avons raté, et pourquoi notre classement aurait pu être meilleur. Mais puisque nous avons toujours nos pouvoirs fantastiques, nous en profitons pour envouter le compteur et obtenir un score jamais atteint…

La pierre de lumière est une très belle salle, dans une thématique pas si courante. Elle n’impose pas le role play et chacun pourra vivre son aventure comme il le souhaite, même si incarner un minimum les personnages ajoute du plaisir, forcément.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Masterio.

Crédits Photos : © Masterio

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