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Escape Game – «Les amants maudits» Le Donjon

3 mars 2024Laisser un commentaire

Moyen âge, malédiction, maitre, majordome, tout ça ne devait pas rimer pas avec amour, et pourtant…

Le Donjon est une enseigne parisienne qui a ouvert ses premières salles début 2021. Nous étions en contact avec eux depuis longtemps, mais il aura fallu plus de deux ans pour que nous réalisions que nous n’avions toujours pas joué leurs aventures.

Nous nous décidons en novembre dernier pour Les Amants maudits, et une majordome nous donne alors rendez-vous en pleine rue un soir en semaine. Nous patientons sagement quand nous voyons arriver Énora, qui semble inquiète pour son maitre. Nous la suivons jusqu’à une porte, descendons quelques marches et pénétrons dans une ruelle du Moyen Âge…

Les amants maudits

Une malédiction tourmente le maitre de la majordome, depuis la perte de sa bien-aimée. Afin de briser ce malheur, nous devons retrouver un souvenir auquel il est attaché.

La ruelle dans laquelle nous sommes est de toute beauté. Nous jouons avec les premiers mécanismes sans vraiment chercher à résoudre quoi que ce soit, par pur plaisir de la découverte visuelle et tactile des lieux tant les décors sont superbes. La chance nous sourit, et nous débloquons un peu au hasard le premier passage, qui nous mène à la suite de l’aventure, vers des décors tout aussi réussis. Les éclairages sont travaillés, l’ambiance sonore bien présente.

Les énigmes et mécanismes se suivent, ils sont relativement bien intégrés à l’époque du moyen âge, à l’exception de quelques boutons que je n’imaginais pas au XIIème siècle. Mais cela ne me dérange pas, et je n’y fais finalement pas attention sur le moment, l’anachronisme n’est pas gênant. Les épreuves sont variées avec un peu de fouille et beaucoup de manipulations.

Alors que nous progressons, plusieurs effets Waouh se succèdent, jusqu’à un élément du décor et du jeu que nous n’avions jamais rencontré et qui est unique en Europe. Le premier joueur de l’équipe à le remarquer nous le dit, mais je n’y crois pas tant que je ne l’ai pas devant mes yeux. Si nous devions émettre un petit reproche, la partie de l’aventure organisée autour de cet élément sous exploite malheureusement un peu le lieu, mais difficile d’en dire plus. Un conseil d’ailleurs, si cette aventure vous tente, essayez de ne pas regarder les photos du site du Donjon, vous risqueriez de vous spoiler cette incroyable surprise. J’ai eu la chance de ne remarquer cette photo que lors de la rédaction de cet article.

L’aventure des Amants maudits n’est pas d’une grande difficulté, et nous retrouvons l’objet convoité en 40 minutes. Avec des mécanismes si variés, il aurait sans doute été possible d’adapter la difficulté en temps réel au niveau de l’équipe, comme le font de plus en plus les enseignes, pour prolonger l’expérience. Mais la fluidité est aussi agréable et hormis à un petit moment du jeu, nous ne bloquons pas, même sur la fouille, ce qui ne nous ressemble pas.

Avec une thématique si originale et romantique, des décors sublimes, une grande immersion et de multiples surprises, cet Escape Game est une réussite et nous donne très envie de retourner dans le moyen âge du Donjon.

Un dernier point sur le nom de l’enseigne qui nous a amusé pendant toute l’aventure. Appeler un escape Le Donjon a provoqué chez nous et nos esprits sans doute mal placés des blagues sur une soirée Sado Maso, d’autant qu’un des joueurs de l’équipe adore se faire attacher. Et quand la mission s’appelle en plus les Amants…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site du Donjon.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Le Donjon. Nous avons été partiellement invités par l’enseigne.

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Jeu – Storyteller

3 décembre 2023Laisser un commentaire

Que diriez-vous de devenir le compteur d’histoires d’un puzzle game très très original ?

Parce qu’il n’y a pas qu’Elden Ring dans la vie (et qu’ils n’ont toujours pas sorti le DLC), et que j’ai un goût immodéré pour les jeux étranges, voici Storyteller, un puzzle-game hyper original.

Dans ce petit jeu sorti au printemps dernier, vous incarnez un compteur, ou un illustrateur, face à une page vierge. Vous devez raconter une histoire avec pour seule contrainte de respecter une unique phrase. Vous avez à votre disposition pour cela des personnages et des décors, ces décors définissant les actions qui vont s’y dérouler.

Pour être plus explicite, voici un exemple du tout début du jeu. Vous devez illustrer « Eve meurt le cœur brisé », les décors à votre disposition sont Amour et Mort, et les personnages Adam et Eve. Il faut donc commencer par faire qu’Adam et Eve s’aiment, en déposant le décor Amour puis les deux personnages dans le décor. Ensuite faire mourir Adam en le plaçant dans la tombe, et enfin dérouler l’histoire jusqu’à la mort d’Eve…

Si le début est très mielleux avec des histoires d’amour simplètes, le jeu évolue avec des meurtres, des loups-garous, du poison et devient évidemment de plus en plus difficile. Le jeu a un côté fascinant dans la prise en compte des décors et personnages, qui permettent de refaçonner l’histoire en temps réel. Un déplacement d’une case va par exemple complétement changer la suite, un personnage meurt et c’est son fantôme qui est alors représenté sur les cases suivantes. Toute modification d’une case entraîne en cascade un changement complet de l’histoire, et les solutions sont multiples. La direction artistique est très agréable, elle colle parfaitement au thème du jeu, les animations des personnages ajoutent un coté vivant. Le sound design est aussi très réussi.

Ça se complique avec le diable…

14 chapitres, 60 niveaux, le jeu est court avec une durée d’environ 3 heures. Une récente mise à jour a ajouté une rejouabilité de certaines scènes avec un nouveau personnage, le diable.

Storyteller est un petit jeu très original donc, disponible sur PC et Switch, mais aussi plus récemment sur iPhone et Android et gratuit pour les abonnés Netflix.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com.

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Escape Game – «Le palais de l’horreur» Deep Inside

30 septembre 2023Laisser un commentaire

Autrefois lieu de joie et de rire, ce parc d’attraction souterrain est aujourd’hui le repère d’un vieux clown psychopathe…

Après notre expérience du Magicien de Paris, nous voulions jouer la seconde salle de Deep Inside. Je réserve donc sans vraiment faire attention à la thématique, le nom du Palais de l’Horreur ne provoque aucune alerte dans ma tête, exactement comme si j’avais réservé le Palais du Rire. C’est seulement le jour de la réservation qu’un des joueurs de l’équipe tombe sur la description de la salle, et avec sa coulrophobie, commence vraiment à flipper (d’autant qu’un autre copain, l’a jouée il y a quelques mois et lui parle de son presque arrêt cardiaque dans la salle !).

C’est dans une configuration assez inhabituelle de l’équipe que nous nous retrouvons chez Deep Inside. Nous rencontrons notre GM, Hugo, qui nous fait une entrée en matière proche du Magicien de Paris. La librairie qui est visible de la rue n’est qu’une diversion pour cacher l’accès à la citée des Martyrs.

Le Palais de l’Horreur

Un vieux palais du rire abandonné se trouve 30 mètres sous Paris. Il est le repère d’un clown aveugle qui a développé une très grande sensibilité aux bruits…

Notre GM nous recommande de garder le silence le plus possible pour ne pas attirer le clown, puis nous indique l’ascenseur qui nous descend dans la cité souterraine. Un habitant de la cité nous retrouve alors dans les sous-sols et nous accompagne à l’entrée du Palais du rire, représentée par une immense bouche de clown par laquelle nous allons passer. Si le lieu était autrefois joyeux, il est aujourd’hui bien plus effrayant.

La suite des décors est époustouflante. L’univers de la fête foraine est représenté sous de nombreuses formes, toutes aussi crédibles que dépravées, pour des terrains de jeux absolument parfaits pour les joueurs… …mais malheureusement aussi pour le clown. S’il nous laisse tranquille dans les premières minutes de jeu, nous comprenons vite que le moindre bruit est notre ennemi et qu’il va inévitablement venir à notre rencontre. C’est assez étonnant d’ailleurs comme notre équipe de quatre arrive à se regrouper, se compacter même, pour se cacher dans de minuscules placards pour éviter le clown. Cela déclenche vite des fous rires que nous n’arrivons pas à retenir, et va faire de cet escape un mélange étonnant et permanent de frayeurs et de rires.

Les inévitables rencontres avec le clown me font penser aux claqueurs de The Last of Us, ses déplacements ne sont pas tout à fait humains, saccadés, et ses bruits étrangement proches de ceux des infectés au Cordyceps. Puisqu’on est presque dans l’infiltration, à éviter de se faire repérer, je développe des stratégies proches du jeu et j’ai envie de ramasser des objets et les lancer à l’opposé pour attirer le clown aveugle.

Les énigmes sont principalement des mécanismes, des manipulations, leur difficulté est parfaitement dosée pour ne pas nous sortir de l’immersion, tout en nous bloquant suffisamment longtemps pour faire monter la pression. Elles sont parfois nécessaires à la progression dans l’espace du Palais, et parfois juste des épreuves que le clown sadique a inventées pour nous voir souffrir.

Le GM/comédien est omniprésent dans la salle, à la limite du théâtre immersif. Il est à la fois le clown et notre ami qui va nous venir en aide quand nous bloquons. Ses interventions sont parfaites d’un bout à l’autre de l’aventure, jusqu’à la sortie de la salle qui est épique, mémorable.

Assez paradoxalement, nous avons rarement autant ri dans un Escape. Est-ce finalement une salle horrifique ou une aventure comique ? Un mois plus tard je n’ai toujours pas la réponse, mais j’ai par contre la certitude qu’elle entre dans nos coups de cœur !

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Deep Inside.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Deep Inside

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Jeu – After Us

26 août 2023Laisser un commentaire

Après le passage de l’homme sur la terre, il ne reste que ruines et désolation. Les animaux ont disparu et l’héroïne d’After Us doit tenter de retrouver leurs âmes.

After Us fait penser dès les premières secondes à un Journey qui se passerait après la fin de Inside, quand il ne resterait plus grand-chose de son monde sombre et dystopique. On y incarne Gaia, une jeune fille blonde éthérée, qui fait repousser l’herbe et les plantes partout où elle passe. Son but est de retrouver l’âme d’animaux éteints pour les ramener à la vie.

Cette fille se déplace un peu comme le personnage de Journey, dans un glissement, un survol quelques centimètres au-dessus du décor. Le monde post apocalyptique qui l’entoure défie nos lois de la physique, des objets de toutes sortes flottent dans l’air et ajoutent une dimension de plate-forme au jeu. En dehors de la glisse, Gaia maîtrise très vite les sauts et les dashs qui permettent de gravir les premiers éléments. Au fur et à mesure de la progression, d’autres compétences entrent en jeu, comme la grimpe. Le monde étant semi-ouvert, on se retrouve malheureusement vite bloqués, à tenter en vain de passer une plate-forme alors qu’on n’a pas encore la compétence pour, tout en ne sachant pas qu’on l’acquerra un peu plus tard (ce jeu n’est pas un Metroidvania, mais par certains aspects il me rappelle ce que je n’aime pas dans ces jeux).

Gaia doit tout au long de sa progression découvrir 100 petites âmes cachées dans le décor, représentées par des sphères lumineuses. Son chant pouvant servir d’indice et disperser dans l’air de petits points incandescents qui flottent dans leur direction. Elle attrape alors ces âmes en projetant son cœur vers elles. A la fin de chaque monde, un animal mort git au sol, dans un halo bleuté. Elle le resuscite, avant de passer au monde suivant.

Assez enthousiaste au début, pour son côté sombre, surréaliste, ses décors immenses et son gameplay très plate-forme, j’ai fini par trouver qu’After Us tournait malheureusement en rond et devenait un peu lassant. Si de nouvelles compétences tentent de varier le gameplay, elles n’y réussissent pas totalement sur la grosse dizaine d’heures du jeu. Certaines phases de combat avec des dévoreurs, des ennemis mi-humains mi-monstres, cassent le coté onirique du jeu et n’apportent pas grand-chose. Le message écologique est aussi un peu trop premier degré.

Néanmoins, After Us est vraiment très beau, son surréalisme rattrape en partie ses défauts, sans oublier quelques fulgurances d’esthétisme et de game design.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com.

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Escape Game – «Le magicien de Paris» Deep Inside

17 juin 2023Laisser un commentaire

Un magicien de la Cité des Martyrs prépare en secret une machine bien trop puissante pour la sécurité de la ville…

Lorsqu’une nouvelle enseigne d’Escape Game ouvre à Paris, il arrive que nous nous y rendions immédiatement, par curiosité, sans avoir aucune info ni avis des copains. Mais il arrive aussi que nous trainions un peu et que la hype nous rattrape. Inévitablement, notre ressenti risque alors d’être perturbé par nos attentes, est-ce que nous n’espérons pas trop ? Est-ce que la salle est aussi bonne qu’annoncé ? Même si nous ne privilégions pas exactement les mêmes critères que nos confrères, il n’est jamais simple d’avoir énormément entendu parler d’une salle.

Deep Inside est dans ce dernier cas, nous les avions contactés à l’automne 2021, puis le temps a passé et nous n’y sommes finalement allés qu’en ce début 2023, alors que tous les sites avaient donné leurs avis depuis longtemps. L’avantage cependant est que nous étions incognitos, nous n’étions plus les blogueurs invités de la phase d’ouverture, mais une équipe comme une autre, qui allait jouer dans les mêmes conditions que toutes les teams. Le second avantage est que nous allions bénéficier d’une expérience améliorée par les retouches successives de l’enseigne.

Nous nous rendons donc chez Deep Inside un soir de février, prêts à descendre 30 mètres sous terre (enfin si nous croyons l’argumentaire de leur site). Thibault, notre GM, nous présente le lieu qui ressemble plus à une boutique de magie ou une librairie qu’un Escape. Le merchandising de l’enseigne est d’ailleurs un peu ridicule, les stickers semblent vraiment à vendre et ne sont pas qu’une façade. Puis nous assistons à une vidéo de présentation de la Cité des Martyrs et de ce que l’enseigne attend de nous.

Le Magicien de Paris

Nous allons pénétrer dans la cité souterraine parisienne, et tenter de retrouver les appartements d’un magicien qui s’y est réfugié. À l’abri de tous, il tente de mettre au point une machine qui pourrait être très dangereuse.

Afin de ne pas nous faire repérer, c’est déguisés de capes et de capuches que nous montons dans l’ascenseur qui nous mènera sous terre. La descente est longue et à l’ouverture des portes, nous nous retrouvons dans un décor de toute beauté, une ruelle que nous n’imaginions pas ici. Nous croisons un habitant de la cité qui ne s’exprime que par borborygmes et qui n’a pas l’air très ouvert aux rencontres et à notre humour. En le suivant, nous arrivons tout de même à nous approcher de l’appartement du magicien, et même y entrer.

L’aventure peut vraiment commencer, nous sommes confrontés à des énigmes classiques mais bien intégrées. Alors que je suis adossé à un élément de décor, mes coéquipiers s’émerveillent d’un coup, je vois dans leurs yeux et j’entends presque le Waouh, ils sont tous bouche bée. Je me retourne et comprends leur réaction, il vient de se passer quelque chose de totalement inattendu et assez magique.

La suite de l’aventure n’est qu’une succession de surprises, de mélange de Role play et d’énigmes, et presque de spectacle vivant. Les effets d’éclairages, les musiques et bruitages, la fumée sont présents à chaque instant. Cette salle est l’exemple parfait de l’évolution des Escape Games vers les expériences immersives, où le jeu devient accessoire. Les énigmes sont presque secondaires, parfois basiques, même si elles sont nécessaires à la progression dans l’histoire. Cela pourrait d’ailleurs surprendre les joueurs cérébraux qui viendraient pour le challenge (ou même Tsokoa qui n’est pas si cérébral), mais me convient, d’autant que je me retrouve séparé du reste de l’équipe pour réaliser un tour dont j’ai seul le secret…

Le GM intervient à de nombreux moments, dans des rôles très différents. Si certaines de ses incursions sont réussies, d’autres prêtent nettement plus à sourire et me sortent de l’immersion.

D’effets waouh en rebondissements, nous arrivons finalement à remonter à la surface. Nous ne savons pas combien de temps nous sommes restés dans la cité, mais nous sommes victorieux du magicien qui ne risquera plus de provoquer le chaos. Malgré les légères critiques que je viens de formuler, je suis sans doute le plus enthousiaste de l’équipe et je place cet Escape Game dans les salles à évidemment faire sur Paris.

Pour les plus joueurs, il est possible d’enchainer les deux aventures de Deep Inside avec la « Full experience », le Magicien de Paris suivi du Palais de l’Horreur, avec une continuité de l’immersion.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Deep Inside.

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Crédits Photos : © Deep Inside

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Escape Game – «Le fléau du druide» Quest Factory

20 mai 2023Laisser un commentaire

A force de creuser les sous-sols parisiens, les Escape Games tombent sur des surprises de plus en plus étonnantes. Mais réveiller un druide Gaulois était-elle une bonne idée ?

Nous avons parfois envie de commencer nos articles par la conclusion, surtout quand il s’agit d’annoncer que le Le Fléau du Druide rejoint notre très très courte liste de coups de coeur ! En bientôt dix ans d’Escape Games (bientôt dans un peu plus d’un an), peu de salles ont réussi à atteindre cette perfection. Si nos critères ne sont pas totalement définis, une chose est immuable, le plaisir exceptionnel que nous avons ressenti à chaque fois.

Cette enseigne avait déjà prouvé avec Cannibal Island qu’elle pouvait surprendre, avec des manipulations jamais vues. Mais nous n’avions plus totalement en tête qu’elle pouvait éblouir à ce point, et nous sommes venus tranquillement jouer leur nouvelle salle, la surprise allait donc être d’autant plus forte.

Oriane, notre Game master, nous reçoit avec un grand sourire et plein de questions. Son enthousiasme est communicatif, nous discutons évidemment escapes, travaux au sous-sol et étranges découvertes…

Le Fléau du Druide

Les enseignes d’escapes aiment bien creuser leurs caves, et elles y découvrent souvent d’étranges choses. Ça n’a pas manqué pour Quest Factory, avec l’apparition d’un texte Gaulois sur un mur en pierre, qu’un expert est immédiatement venu déchiffrer. Il a malheureusement disparu, et depuis des grondements se font entendre au sous-sol.

Nous descendons à notre tour, la zone est barrée de rubalise (j’ai découvert récemment qu’il y avait un nom pour ça, alors j’en profite) « DANGER – DANGER – DANGER » et l’on entrevoit au loin les travaux. Notre GM part à la recherche d’une lampe torche et nous laisse seuls devant la porte. Sans que nous sachions si l’aventure a commencé ou non, nous décidons d’avancer dans le noir et de pénétrer dans la cave. La fouille révèle très rapidement de nombreux objets, et les premières énigmes se mettent en place. On retrouve vite le goût de l’enseigne pour les manipulations qui n’existent pas ailleurs.

Oriane nous parlait lors du briefing d’un druide terrifiant, il se peut que nous ayons trouvé son passage secret. Nous progressons et le décor change totalement, plus de travaux, nous sommes transportés au temps des Gaulois, mais pas ceux très colorés des BD d’Uderzo et Goscinny. La température se rafraîchit d’un coup (est-ce notre imagination ?), tout devient plus sombre et inquiétant.

Les éclairages sont très travaillés, les mécanismes jouent d’ailleurs énormément avec la lumière. Les bruitages sont aussi très présents, l’ambiance sonore parfaite, sans oublier un élément d’interaction avec la GM qui est une réussite incroyable. Après seulement une vingtaine de minutes de jeu, je regarde Fylo et nous savons tous les deux que cet élément va propulser la salle en Incontournable. Sans en dire trop, Oriane est excellente dans son Role Play d’une petite créature imaginaire, j’y repense avec émotion et sourire en écrivant cet article.

Certains passages jouent avec la peur, d’autres avec le rire, la fluidité et le plaisir sont constamment présents, comme une volonté d’équilibre permanent de l’enseigne, et surtout de « fun ». Les énigmes et mécanismes s’enchainent, la technologie nous éblouit, de surprises en surprises, dans un crescendo de 75 minutes. Alors que nous pensions avoir tout vu de la salle, la dernière mission clos le jeu avec une perfection et une originalité époustouflante.

Lors du debrief avec Georges, le créateur de l’enseigne, nous apprendrons que Le Fléau du Druide est d’une grande cohérence Gauloise, un gros travail a été fait sur cette partie, même si nous n’avons pas les clés pour le comprendre. Une réplique d’une statue exposée au MET de New York est par exemple présente dans la salle.

Comme vous l’avez lu en introduction, et sans doute compris devant une telle répétition de superlatifs, cet Escape Game est hors du commun. Si certaines enseignes font évoluer le genre en expériences immersives ou théâtre immersif, Quest Factory a choisi ici de conserver le concept initial, les énigmes sont très présentes et importantes, mais le Game Mastering a aussi une place prépondérante. Un mélange parfait…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Quest Factory.

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Crédits Photos : © Quest Factory

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Escape Game – «La disparition du train Zanetti» Secrets Hunters

7 mai 2023Laisser un commentaire

Faire disparaître un train à vapeur de plusieurs milliers de tonnes semble impossible, et pourtant, c’est arrivé en 1911 !

Nous ne pouvions passer à côté d’une nouvelle enseigne sur Paris, encore plus quand le thème d’une de leurs salles est un vieux train disparu. Nous avons écumé les escapes de cet univers et c’est toujours un plaisir de se retrouver dans ces décors de trains qui permettent toutes les folies. La deuxième salle de Secret Hunters a pour thème une Fête foraine, ce qui complique d’autant notre choix. Si encore ils avaient eu l’idée d’un thème un peu nul, ça aurait été facile de se décider entre les deux, mais là…

Pour laisser la surprise à l’équipe, je suis le seul à connaître le sujet en arrivant sur place. Malgré tout, quand Laurent, l’un des deux créateurs de l’enseigne nous demande si nous savons ce que nous venons faire, je ne peux que bredouiller un penaud «retrouver un train» ? Un train ne disparait évidemment pas comme ça, il y a forcément bien d’autres secrets à découvrir.

Les locaux sont immenses, nous déambulons dans de longs couloirs (ce qui semble logique pour réussir à planquer des wagons et une locomotive) avant d’arriver devant la porte qui nous enverra au siècle dernier. Mais je m’emballe peut-être, il n’y aura sans doute aucun train et ce ne sera que de la fouille le long de vieux rails rouillés.

La disparition du train Zanetti

Un train a disparu en 1911, entre Rome et Milan, plus trace de ses passagers. Il a été vu pour la dernière fois à l’entrée d’un tunnel, nous partons sur place pour recueillir des indices et tenter de comprendre cette disparition…

Voyager dans le temps n’est jamais très simple, même au XXIème siècle. Secret Hunters semble avoir trouvé un bon moyen de nous envoyer en 1911, et on ressent très vite les effets du voyage temporel. Nous arrivons alors dans le tunnel, et nous entrapercevons au loin dans la pénombre ce qui pourrait bien être un wagon. Les premières énigmes sont assez simples et correspondent bien à notre montée en régime, il nous faut toujours un peu de temps en début d’aventure pour nous mettre dans l’ambiance et commencer à réfléchir. Mais leur apparente simplicité cache néanmoins des pièges, ils faisaient les choses différemment au début du siècle dernier.

Nous progressons dans le tunnel et le train est bien là, caché sur une voie détournée. Les décors sont de toute beauté, et pourtant nous n’avons encore rien vu. Parler du wagon restaurant ne dévoile aucun secret puisque ce sont les photos de communication de l’enseigne, et tout le reste est à l’avenant. Si nous devions faire un reproche à ce moment de l’aventure, ce serait sur les éléments de décors collés, qui cassent un peu l’immersion. Fylo en parlera sans doute dans sa partie, pour ma part ça ne me dérange pas outre mesure.

La suite du train est vraiment superbe, il fallait beaucoup de wagons pour accueillir les 104 passagers avant leur disparition ! Mon côté ferrovipathe ne peut qu’apprécier cette mise en scène, et si j’ai toujours rêvé de monter avec un conducteur de TGV, je n’ai jamais pensé me retrouver dans un tel train (même si j’ai conduit un jour un RER, ce qui n’est d’ailleurs d’aucune utilité dans ce train Zanetti).

Les énigmes sont variées, fluides, et nécessitent -au moins au départ- pas mal de fouille. Elles évoluent en énigmes collaboratives, avec une coopération de plus en plus poussée, jusqu’à l’apogée asymétrique, chacun ayant un rôle et des éléments que les autres ne connaissent pas. Ces moments sont toujours très agréables, mais exigent une mise en œuvre complexe pour les enseignes. Les décors de ce train s’adaptent parfaitement aux variations du nombre de joueurs pour rendre ces épreuves toujours jouables et agréables.

La technologique d’un train du début XXème permet quelques mécanismes hi-tech qui ne dénotent pas avec le thème. Enfin, de multiples effets Waouh parsèment l’aventure, superbement intégrés aux décors. Les créateurs se sont fait plaisir !

Nous sortons du train au bout de 49 minutes, dans une très belle aventure qui n’est pas si simple. En dehors de quelques passages funs, le train Zanetti est relativement sérieux et surtout très collaboratif. L’histoire se dévoile au fur et à mesure, ce train n’a pas disparu sans justification, même si nous n’en comprendrons totalement les raisons que lors du debriefing. Un beau scénario dans un superbe décor font de ce train un Escape Game très réussi.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Secrets Hunters.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Secrets Hunters

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Jeu – The Last of Us Part I sur PS5

2 avril 2023Laisser un commentaire

Vous venez de terminer la série The Last of Us et vous vous demandez à quel jeu jouer ? Vous avez déjà joué il y a 10 ans à la version PS3 ? Vous ne connaissez pas The Last of Us ?

La récente sortie du remake PlayStation 5 de The Last of Us part I est l’occasion de répondre à toutes ces questions, et surtout de rejouer à ce jeu incroyable.

Vous n’avez jamais joué à The Last of Us ni regardé la série HBO ?

C’est un cas hautement improbable, si vous êtes ici, mais tout de même imaginable. Pour résumer rapidement, The Last of Us est au départ un jeu d’action/aventure dans un monde post apocalyptique, infesté de zombies (en réalité des humains infectés par un champignon, le fameux Cordyceps, mais vous visualiserez sans doute mieux si nous parlons de zombies). Le premier jeu est sorti en 2013 sur PlayStation 3, puis rapidement sur PlayStation 4, et enfin en remake sur PlayStation 5 en 2022. Le second volet de l’aventure Part II est sorti en 2020. Ces deux jeux ont été élevés au rang de chefs-d’œuvre, par la qualité de leur écriture, et l’impact qu’ils ont eu sur les joueurs.

La première saison de la série HBO reprend l’histoire du premier jeu, à la fois assez fidèlement et avec de nombreux ajouts très intelligents, comme des développements de personnages secondaires. Le DLC « Left Behind » est aussi présent dans la série.

Si vous n’avez ni joué, ni vu la série, et que vous hésitez sur l’ordre, tout va dépendre du temps que vous avez à consacrer à cette expérience en compagnie du gentil champignon Cordyceps. Le jeu nécessite entre quinze et vingt heures, la série moins de dix heures. L’un va inévitablement spoiler l’autre, sans que ce soit vraiment gênant. Commencez par ce qui vous tente le plus et laissez-vous emporter dans cette histoire.

Vous venez de terminer la série HBO et vous voulez jouer à The Last of Us ?

Si l’univers vous a envouté au point de vouloir découvrir les jeux, nous recommandons bien sûr de les faire dans l’ordre. Commencez par le Part I qui vient d’être superbement réédité en version PS5, comme vous pourrez le lire plus bas, puis enchainez avec le Part II qui est mémorable, marquant.

Vous avez déjà joué aux deux jeux et hésitez sur le remake PlayStation 5 ?

Si vous avez déjà joué, que vous avez regardé la série, et que vous vous posez la question, c’est que vous êtes suffisamment fan et que vous avez sans doute déjà la réponse. Oui, cette nouvelle version apporte énormément de plaisir, même si les décors tellement marquants du jeu font remonter immédiatement les souvenirs. A chaque porte ouverte sur un paysage, tout revient en tête et on sait presque déjà par où passer, même tant d’années plus tard.

The Last of Us Part I sur PlayStation 5

Cette nouvelle version est le cœur de cet article. En préambule, je dois avouer que je suis un inconditionnel de ces deux jeux. Le premier volet m’avait beaucoup plu, il correspondait exactement à ce que j’aime. Mais c’est surtout le second qui m’avait marqué, j’avais même écrit un article, The Last of Us Part II, un jeu inoubliable, bourré de spoils, que je concluais par « un jeu monumental et mémorable qui fera date », c’est dire.

A l’occasion de la série HBO, je me suis replongé dans cet univers (que je n’avais d’ailleurs jamais réellement quitté, à réécouter régulièrement la Bande Originale du Part II et à en avoir des frissons). J’ai simultanément lancé le remake du premier jeu, en étant tantôt en avance sur la sérié, tantôt en retard.

Cette version est à la fois superbe sur ses décors extérieurs, sublimée par les effets de lumière et de reflets sur les bâtiments ou dans les flaques d’eau. La végétation, les arbres, les détails des immeubles semblent avoir été beaucoup retravaillés. Mais elle est aussi moins marquante sur les décors intérieurs quand ils sont sombres, qui donnent presque l’impression de jouer à la version PS4. Les visages ont été grandement améliorés, même si la motion capture des comédiens est un peu raide. Cela dit, le charme fait son effet dès la séquence de prologue.

Naughty Dog annonce que l’I.A des ennemis et des PNJ a été énormément améliorée. Je n’ai pas souvenir de problème sur la version précédente, mais mes attentes n’étaient sans doute pas les mêmes il y a 7 ans. Néanmoins, avant de lire ces informations communiquées par le studio, j’ai plusieurs fois été surpris par le comportement des adversaires, très naturel. Alors que j’étais furtif, j’ai remarqué qu’un personnage me cherchait et qu’il montait sur le toit d’un camion pour accéder au toit d’un bâtiment proche, pour voir si j’étais là, avant de redescendre. Les déplacements de mes partenaires, comme Ellie, sont aussi assez naturels et ils se cachent beaucoup mieux des ennemis, même si ce n’est pas encore parfait.

L’interface du jeu a été retravaillée, pour s’approcher de celle de la Part II. La partie crafting est par exemple beaucoup plus agréable. De très nombreux paramètres d’accessibilité sont présents, que l’on retrouve de plus en plus dans les jeux First party de Sony. La Dualsense est évidemment gérée, les retours haptiques sont présents avec finesse, la lumière de la manette reflète notre état de santé, du vert au rouge.

Mais au-delà de toutes ces considérations techniques, graphiques, ce jeu est un formidable récit, toujours aussi poignant. L’évolution des relations des personnages reste l’élément clé du jeu, tout autant qu’il y a 9 ou 10 ans, et n’a jamais vieilli. Le remake n’avait pas besoin d’en faire plus. Que ce soit une découverte ou une redécouverte, l’histoire est toujours incroyablement forte.

A la relecture, je me rends compte que je n’ai pas parlé des infectés, ou si peu. Les claqueurs qui tuent en un coup sont toujours présents, leurs bruits provoquent les mêmes sensations, effrayantes. L’infiltration est toujours indispensable, au risque de manquer de munitions.

Un jeu d’action à la troisième personne qui sublime le genre. Encore et toujours, définitivement même.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com.

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Escape Game – «L’expédition maudite» One Hour

26 février 2023Laisser un commentaire

Le cinquième escape de One Hour nous emmène au fond d’une vieille mine abandonnée. Une occasion rêvée de se débarrasser de certains membres de l’équipe.

Nous le répétons sans doute à chaque nouvel article sur One Hour, depuis Lost Asylum, mais cette enseigne a une place toute particulière dans notre équipe. Si la perfection du Game Mastering était la marque de fabrique de l’enseigne dès ses débuts, ils ont su ajouter au fil des années la qualité du Game Design, des décors et des mécanismes, pour devenir incontournables sur Paris et dans nos cœurs. Si bien qu’à chaque nouvelle salle, l’envie de tous les joueurs de notre équipe de ne pas rater l’aventure, mélangée à une organisation légendaire, fait qu’il nous faut des mois pour enfin y jouer. Deux équipes se sont succédées à six mois d’intervalle dans cette Expédition Maudite, l’une à l’été 2022 et la seconde à l’hiver 2023.

Pour ma part, c’est Thibault qui nous accueille et nous apprend avec passion ce que nous venons faire aujourd’hui. Comme souvent, nous ne savons pas vraiment ce que l’on attend de nous, les autres ne nous ont quasi pas spoilés. Il nous parle aussi de missions plus ou moins annexes et de pierres précieuses.

L’expédition maudite

Des explorateurs se sont perdus dans une vieille mine abandonnée, les derniers signaux envoyés sont assez incompréhensibles. Si c’étaient des connaissances, nous les laisserions volontiers au fond, mais il semblerait que des scientifiques ou archéologues importants soient bloqués sous terre et comptent sur nous.

L’accès à la mine se fait par un vieil ascenseur tout rouillé. Avant d’y monter, notre GM nous équipe de gilets, genouillères et casques. Nous ne savons pas encore si c’est pour la mise en ambiance ou si la mine est réellement dangereuse. Il ajoute toutefois qu’une « Safe zone » a été créé au fond, juste à la sortie de l’ascenseur, au cas où nous ferions de mauvaises rencontres.

Dès la descente, nous sentons l’excellent travail fait sur les décors. L’arrivée au fond confirme ce ressenti, et nous n’avons pas encore vu la suite de l’expédition. L’architecture de la mine, et surtout ce qu’en a fait One Hour, rend la mission très ludique, les genouillères ne sont pas inutiles. Les premières énigmes, agréables sans être difficiles, permettent de nous chauffer.

Les profondeurs de la mine débouchent sur une belle salle. A cet instant, j’ai une sensation étrange, je me dis que pour une fois, ils n’ont pas fait dans l’originalité. Mais c’est comme si j’avais bêtement oublié que j’étais chez One Hour et que rien n’est jamais prévisible, cette sensation est balayée aussitôt. Un mécanisme envoutant se dévoile sous nos yeux, simple et magique.

Les énigmes, mécanismes, manipulations, surprises s’enchainent. La salle est à la fois dense et fluide, il y a énormément de choses à faire, mais tout s’agence parfaitement. Les missions principales et annexes s’entremêlent, nous ne distinguons pas ce qui est important pour la progression et ce qui ne l’est pas, et c’est tant mieux. Cela évite le coté parfois un peu artificiel des missions annexes.

Comme une signature de l’enseigne, notre GM n’est pas que derrière ses caméras et écrans à nous suivre. Il interagit avec notre aventure, notre progression, il en est partie prenante, il peut adapter certaines énigmes aux équipes. Mais il est aussi là pour les quelques moments où nous doutons.

Au moment de remonter à la surface, nous repassons devant la « Safe zone ». Je suis le premier à passer devant sa lourde porte et une lointaine vengeance liée à la Station Athéna me vient à l’esprit. Je referme la porte derrière moi et bloque mes coéquipiers au fond, je suis le seul à remonter victorieux ! Il m’aura fallu 54 minutes pour être riche et enfin débarrassé des autres, à moi seul la gloire. En discutant plus tard avec les créateurs de One Hour, j’apprendrai que seules deux équipes ont eu cette idée débile et jouissive de bloquer ses copains au fond, une pendant les betas et la seconde avec nous.

L’expédition maudite est encore une réussite. Elle ne joue pas sur la peur comme peuvent le faire Lost Asylum ou l’Abattoir, même s’il y a quelques frissons, mais plus sur les surprises de parcours, de décors, de mécanismes. Et toujours du fun, les créateurs ont envie que l’on prenne du plaisir à jouer leurs salles, cela fait tellement de bien…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de One Hour.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © One Hour

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Escape Game – «Mission spatiale» The Game

27 novembre 2022Laisser un commentaire

J’hésite sur deux introductions, sans doute deux de trop pour cet escape game qui n’en mérite pas tant…

En écrivant cet article, au moins deux introductions me viennent immédiatement en tête. L’une serait « Ça faisait cinq ans que nous n’étions pas allés chez The Game, et nous n’y retournerons pas avant cinq ans ». La seconde, tout autant agréable « Quelle enseigne peut encore oser en 2022 utiliser le morceau We are the Champions à la fin de l’aventure ? ». Mais pour préserver la surprise, et laisser un peu de suspens, je vais attendre la conclusion pour dire à quel point cette enseigne n’apporte plus rien aux joueurs d’escapes, en tous cas aux fans du genre.

Trois ans avant la mission DART de la Nasa qui vient de réussir à faire écraser une sonde sur un astéroïde, The Game ouvrait La mission spatiale. C’était en 2019, encore l’âge d’or des Escape games, les budgets de créations des salles étaient fous, les idées plus incroyables les unes que les autres, le Covid n’avait pas encore provoqué l’énorme coup d’arrêt.

La mission spatiale

Un astéroïde fonce sur la terre, le seul moyen d’éviter la catastrophe est de rejoindre la station spatiale et la dévier pour la placer sur la trajectoire de l’astéroïde.

Notre équipe est séparée, afin de doubler les chances au décollage et qu’au moins une partie des astronautes arrive à rejoindre la station. Ceci est évidemment prétexte à une collaboration un peu artificielle, mais nous sommes encore dans une phase ouverte et curieuse et nous nous amusons. Par chance, les deux groupes se retrouvent juste à l’arrivée de la station spatiale, les décors sont petits, mais plutôt jolis.

Les premières énigmes sont malheureusement totalement incohérentes, et surtout totalement rébarbatives. J’avais critiqué l’Avion de The Game pour une trop forte cohérence, à vouloir absolument que tous les éléments soient crédibles dans un avion, au risque de retirer tout fun. Dans cette mission spatiale, on n’a ni cohérence, ni fun, ce qui va finir par être la marque de fabrique de l’enseigne. Dire que nous étions ébahis il y a des années par le Braquage à la Française ou le Métro. En en parlant avec des copines blogueuses Escapes, elles qualifiaient l’enseigne de « trop sage », tout est peut-être effectivement là.

A la moitié de l’aventure, un bel élément de décor provoque son effet. Il est cependant sous exploité et ne provoque pas le stress qu’il aurait du, c’est encore raté. La suite est à l’unisson, toujours pas de fun, des énigmes que nous enchainons en bons élèves.

Seul Hugo, notre GM, arrive à sauver tout ça. Il est parfait dans son rôle, mais il sent bien à voir nos têtes que nous avons trouvé ça plutôt moyen. On va nous rétorquer sans doute que nous sommes blasés, sauf qu’en repensant à nos dix dernières salles jouées, nous nous sommes totalement éclatés dans au moins huit d’entre elles ! En conclusion, The Game n’est tristement plus pour nous. J’espère qu’il l’est encore pour vous…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de The Game.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © The Game

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