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Street Art à la plage, les Bunkers sublimés

25 février 20214 commentaires

Quand les allemands ont érigé le Mur de l’Atlantique en 1942, ils ne devaient pas s’imaginer que les « Blockhaus » seraient toujours debout presque un siècle plus tard, et qu’ils serviraient de support à d’immenses œuvres artistiques. Depuis quelques années, les bunkers des côtes françaises sont en effet peints par des artistes et transportent le Street Art à la plage.

Après quelques découvertes le long des plages normandes, nous sommes tombés sur un endroit étonnant au Cap-Ferret. Des dizaines de bunkers sont recouverts d’œuvres surprenantes, le décor est étrange, presque irréel sous le soleil et la brume de février.

Des œuvres de Charles Foussard, Pierre Alu et plein d’autres artistes. Regardez aussi cette vidéo sur ce travail de Charles Foussard. Non loin de là, il y a évidemment les mosaïques d’Invader.

Et que penser des « Totems modernes autour desquels on peut se réunir-penser-sentir pour refonder un lieu de vie commun et tenir en échec les forces individualistes par l’occupation poétique et émotive de note environnement » ?

Cliquez sur une photo pour accéder à la galerie…

Crédits Photos : © Sébastien Mougey

Classé sous :Photographies, Une 4 commentaires

Trois mois sans article…

7 février 2021Laisser un commentaire

…mais j’ai une bonne excuse.

En seize années de ce blog, je ne me suis jamais vraiment imposé de rythme de publication. Les articles viennent en fonction de mes goûts, de mes envies geeks, de mes délires. Pour combler un peu mes absences ici, je republie parfois mes articles de Polygamer, dans la partie « Publiés ailleurs » de la page d’accueil, mais ça ne me satisfait jamais vraiment, j’aimerais trouver plus de temps pour smy.fr.

Pour une fois, j’avais prévu plein de choses pour le début 2021, plein d’idées d’articles. Mais par une étrange envie ludique, j’ai voulu tester un des jeux vidéo les plus durs du monde. C’était juste pour ma culture, pour voir une fois dans ma vie ce que donnaient ces jeux dont les joueurs acharnés parlaient, tout en sachant pertinemment que j’avais 99% de chance d’abandonner au premier combat perdu. Le problème des probabilités, c’est qu’elles restent des probas et que parfois on tombe sur le 1%, et je me suis retrouvé dans ce cas.

Le mois de janvier a défilé à toute vitesse avec ce sublime Demon’s Souls sur PlayStation 5, le confinement n’a évidemment pas aidé à me faire décrocher, comme un ado obsédé devant sa console. Plus de quarante heures en un mois, il fallait bien ça pour terminer le jeu et publier Pourquoi j’aime Demon’s Souls, alors que je devrais détester.

Quand je vous disais que j’avais une excuse !

Crédits Photos : Demon’s Souls

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FlashInvaders, une folie de 4 ans !

13 novembre 20205 commentaires

Si j’ai croisé de nombreuses mosaïques d’Invader depuis des années, le véritable point de départ de ma dernière folie ludique date précisément du 13 novembre 2016, il y a quatre ans, le jour de l’installation de FlashInvaders sur mon téléphone. Récit de quatre années de jeu, de recherches, de rencontres…

Comme je l’écrivais dans FlashInvaders, le street art est une drogue, l’artiste Invader a eu la très bonne idée de lancer en 2014 l’application FlashInvaders. C’est un exemple de Gamification (ou Ludification pour éviter l’anglicisme même s’il est plus courant) parfaitement réussie. Avec cette appli, les amateurs de Street Art deviennent joueurs et plus seulement spectateurs. Et tous les codes du jeu sont là, les points, les scores, jusqu’au classement mondial des flasheurs et la petite montée d’adrénaline quand le classement évolue.

J’ai réussi à résister et ne pas être obsédé pendant mes deux premières années. J’avais déjà d’autres passions geolocalisées et je ne voulais pas tout cumuler, j’avais donc moins d’une dizaine de flashs par mois, au gré des hasards de mes promenades dans Paris. En vacances à l’étranger, seuls un ou deux flashs me suffisaient, comme à Berlin ou Hong Kong. A l’automne 2018, j’atteignais donc à peine la centaine de flashs.

Cartographier les œuvres

La folie guettait, sournoise, et j’aurais dû me méfier au printemps 2018 lors de la création de ma première carte des Invaders parisiens. Je voyais ça comme un loisir un peu geek, le plaisir de rechercher et reconnaître les emplacements depuis des photos, mélangé au plaisir du développement logiciel pour agréger des données de sources différentes et générer une cartographie. Mes copains geocacheurs plongeaient de plus en plus dans ce monde des Invaders, mais je pensais pouvoir résister.

Tout a dérapé en octobre 2018 quand j’ai trouvé le moyen d’importer ma carte directement dans Cachly, l’appli que j’utilisais jusque-là pour le Geocaching. J’avais toutes mes données au même endroit, photos comprises, je pouvais facilement marquer les mosaïques déjà rencontrées et m’organiser des sorties dans l’unique but de flasher. Mon rythme mensuel s’est alors multiplié par dix, et est resté quasiment constant pendant deux ans, en dehors du confinement.

Les premiers jalons sont tombés, atteindre les 10.000 points, flasher 1000 Invaders, entrer dans le top 1000, se rapprocher du top 500, tout ça rendant le jeu encore plus excitant. Et toute période sans flash se payant immédiatement, avec une chute inéluctable dans le classement.

Quatre ans résumés en deux courbes… Un peu flippant non ?

Situations étranges

Une fois les Invaders parisiens les plus accessibles flashés, l’appel du score et de la curiosité m’a poussé à continuer, au risque d’oublier le Street Art pour ne plus penser qu’aux flashs, de ne plus me laisser le temps d’admirer les œuvres. Entrer dans un restaurant, un bar, un musée quelques secondes, ou une piscine en étant tout habillé, est devenu presque normal puisqu’il y avait un Invader.

Mes pauses déjeuner sont devenues des traversées de Paris, juste le temps de flasher deux ou trois œuvres, de retirer une affiche qui masquait un Invader, de gratter les traces de colles pour en rendre un flashable…

Si je me moquais à une époque des copains et copines qui passaient leurs week-ends sur les autoroutes d’Ile de France, sans aucun doute les endroits les plus bucoliques de la région, je n’allais pas tarder à faire la même chose. Le plaisir inimitable de la promenade le long de la bande d’arrêt d’urgence.

Rencontres impromptues

A force de me promener d’un bout à l’autre de Paris et de la région parisienne, j’ai fini par tomber par hasard sur des joueurs, dans de multiples circonstances bizarres.

Une anecdote est assez représentative de cette folie. En février 2020, je pars flasher les quelques Invaders de l’A86 Est. Pour atteindre PA_526, je me gare le long de l’autoroute, traverse un camp de caravanes dont les habitants m’ignorent, et dévale un talus pour me rapprocher de l’Invader. Après avoir réussi à le flasher, je me retourne et je vois arriver à une centaine de mètres un groupe qui me regarde avec des grands sourires. Qui d’autre que des flasheurs pouvaient se balader dans un tel environnement ? Ils étaient une petite dizaine, guidés par Doud1er, et ils venaient justement de se dire qu’ils ne croisaient personne sur les flashs. J’ai fini la sortie sur d’autres Invaders avec eux, un très bon souvenir.

Et que dire des fois où l’appli fait son « tut-tulu-lulu » caractéristique d’un flash, et qu’un passant non loin se retourne dans la rue en disant « Il y a un Invader ici ? ». Ou de la rencontre du premier du classement sous un déluge de pluie et de vent en haut de la tour Eiffel… Des réactivateurs croisés le matin qui viennent admirer leur œuvre de jour (merci à eux)… Des sourires de connivence devant les mosaïques…

Et la suite ?

En ayant terminé Paris et en ayant flashé 13 autres villes, même si certaines sont partielles, mon rythme va forcément baisser. Un nouveau petit grain de folie risque d’éclore dans ma tête en 2021 si la situation sanitaire le permet, pourquoi ne pas faire un aller-retour à Marseille en TGV d’une journée ? Ou Londres ? Et surtout, prendre le temps d’observer de nouveau les oeuvres, d’apprécier les plus belles à leur juste valeur.

Pour me rassurer, je me dis que je suis encore loin des copains qui organisent leurs vacances en fonction des Invaders, mais la folie est toute relative.

Retrouvez tous les podcasts Already Flashed et tous les articles sur FlashInvaders et les Invaders.

Classé sous :Space Invaders, Une 5 commentaires

Jeu – The Last of Us Part II, inoubliable

10 août 2020Laisser un commentaire

15 jours, cela fait quinze jours que j’ai terminé The Last of Us Part II et ce jeu me hante encore.

Attention, ne lisez pas cet article si vous n’avez pas fini le jeu, les spoils sont nombreux. Allez plutôt lire l’excellent article de Thomas sur Polygamer.

Au mois de mars dernier, @acupoftim me demandait sur Twitter les quatre jeux qui me définissaient le plus. J’avais à l’époque choisi des titres qui m’avaient marqué et le premier The Last of Us en faisait partie. Si j’attendais avec impatience cette suite, je n’imaginais pas qu’elle me marquerait de nouveau, et surtout pas à ce point.

Ce jeu est évidemment très beau, j’avais d’ailleurs hésité à attendre la PS5 pour en profiter encore plus. En dehors de deux passages plutôt difficiles, l’un avec Abby, Yara, Lev et des puants, l’autre dans les sous-sols de l’hôpital, je l’ai trouvé globalement plus simple que le premier. Je n’ai pas retrouvé l’infiltration extrême et le sentiment permanent de manquer de munitions et de devoir tuer les infectés à coups de briques.

Mais cette « Part II » est surtout bien plus profonde, violente, le scénario plus travaillé et la narration plus présente. On retrouve le personnage d’Ellie avec plaisir, et on ne peut que ressentir de la douleur en la voyant sombrer petit à petit dans la fureur extrême. La mort ultra gore de Joel en est évidemment le catalyseur. J’ai d’ailleurs fermé les yeux pendant cette scène, au moment du coup fatal du club de golf, mais je n’ai pu échapper aux bruitages. Les angles de caméra sont en permanence choisis pour appuyer la violence, et ne pas épargner le joueur qui devient spectateur de ses propres actions. Naughty Dog sait heureusement aussi émouvoir avec des scènes comme l’anniversaire d’Ellie dans la navette spatiale.

Le retournement important du scénario arrive au bout d’une quinzaine d’heures, quand on repart au Jour 1 de Seattle en incarnant cette fois Abby. Si ce type de twist est fréquent en séries TV, je ne me souviens pas l’avoir déjà vécu dans un jeu vidéo. D’autant que l’on se doute de la confrontation qui nous attend, quand Abby aura rejoint le théâtre et qu’elle aura Ellie en joue. Quand la scène arrive enfin, on ne peut que ressentir de l’ambivalence, après s’être attaché à Ellie dans les 15 à 20 heures du premier jeu et les 15 heures du second, mais aussi s’être petit à petit attaché à Abby et compris son désir de vengeance. Le combat est dur, long, on aimerait trouver une solution, mais le scénario est implacable et nous pousse vers ce que l’on redoute, la possible mort d’une des deux.

Les deux scènes de combat entre Ellie et Abby font partie des moments les plus marquants et démontrent le travail incroyable de Naughty Dog sur le scénario. Réussir à provoquer ces sensations et ces émotions contradictoires est fort et explique sans doute pourquoi tant de joueurs ont du mal à redescendre et oublier ce jeu. Il m’est parfois arrivé de rester marqué par des romans (La Route de Cormac McCarthy par exemple), mais quasiment jamais par des jeux.

Un podcast raconte qu’Ellie ne jouerait pas de la guitare de la même manière après une scène calme et après une journée épuisante de combats. Je ne m’en suis pas rendu compte mais si c’est bien le cas, les scénaristes et développeurs ont poussé très loin le réalisme.

Un jeu monumental et mémorable qui fera date.

J’ai terminé le jeu comme Ellie sur la plage, perdu…

[EDIT] Depuis cet article, pour décrocher doucement, j’ai écouté en boucle la B.O. du jeu, le podcast officiel qui est très bien, et enfin joué à Left Behind, le DLC du premier The Last of Us.

Crédits Photos : The Last of Us

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Bugophilie 5

28 juin 20203 commentaires

Bugophile, subst. masc. : Collectionneur de bugs.

Nouvelle série de bugs avec le renfort d’un autre chasseur de plantages, Seb, alias The Purple Mouse.

Pour le métro, c’est par là · janvier 2020


Le 2ème train a doublé le 1er · juin 2019

Vous avez vos outils ? · juin 2019

Un bel affichage en gare SNCF · juin 2019

Une borne Velib visiblement sous Windows · mai 2019

Velib : a new version of your WebRTC Plugin is available · septembre 2018

POS Ouvert, Shift fermé · juin 2019

Et pour finir, ce n’est pas un bug mais le réglage d’une vidéprojection sur scène juste avant un concert à Solidays (The Blaze).


Solidays · juin 2019

Pour voir toutes les photos de la collection bugophile depuis 2012 : Bugophilie.

Crédits Photos : © Sébastien Mougey et The Purple Mouse

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Nouveau design du site smyapps

1 mai 2020Laisser un commentaire

smy + apps = smyapps !

Si je maintiens (à peu près) à jour mes applis iPhone existantes, je n’ai rien sorti de nouveau depuis le Détecteur de Vampires en 2015 et j’aborde donc de moins en moins souvent le sujet ici. Mais ces projets ne sont pas abandonnés et il y a tout de même une petite évolution… …du site.

Après 7 ans d’utilisation, le design de la v2 de smyapps.com commençait à dater et il était temps de passer à une v3.

>

Et pour les curieux, le fond de la première zone est la Nuit pourpre, une image déjà publiée ici.

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Création d’un podcast

20 avril 2020Laisser un commentaire

Nous en parlions depuis des années avec les Polygamer, mais par manque de temps nous repoussions systématiquement la création de notre premier podcast. Nous avons finalement réussi à l’enregistrer, le monter et le diffuser…

Comme je l’écrivais dans le trac du Podcast, j’avais déjà participé plusieurs fois à des podcasts depuis 2017 et l’exercice me plaisait bien. Mais si être invité est confortable, passer à la réalisation est encore plus excitant, et complètement différent.

Voici le détail des différentes étapes, de la prise de son à la diffusion. Cet article technique est publié sur ce blog car il a finallement plus sa place ici que sur polygamer.com, moins geek.

Prise de son

Si la prise de son peut être faite avec n’importe quel micro, y compris celui de son ordinateur ou du casque de son téléphone, il est possible d’améliorer grandement la qualité sonore pour un coût relativement faible. Après hésitation sur un microphone USB comme ceux de la marque Blue, et sur les conseils de François Touchard, le réalisateur d’EscapeCast, j’ai craqué pour un micro traditionnel voix et une petite table de mixage (les références sont en fin d’article). Le micro voix a une belle chaleur, un son doux agréable, et l’on peut y ajouter une bonnette qui atténue les « pop ».

La table de mixage USB a pour avantage de pouvoir accepter plusieurs sources, dont évidemment le microphone, et de servir de convertisseur analogique/numérique. Il est par exemple possible d’y brancher un téléphone ou un iPad pour insérer des bruitages ou des jingles pendant la session grâce à un « Cartoucheur ». Les bruitages peuvent toujours s’ajouter plus tard lors du montage, mais ceux diffusés en temps réel permettent aux intervenants de réagir et paraissent donc plus naturels.

Enregistrement

Comme nous ne pouvions nous retrouver physiquement avec les autres Polygamer, nous sommes passés par un site web qui permet de communiquer entre nous et de télécharger en fin de session les fichiers audio de chaque participant. Nous avons à la fois utilisé Zencastr et Cleanfeed. Le vétéran Skype aurait pu faire l’affaire, mais autant utiliser des systèmes spécifiquement conçus pour l’enregistrement.

Je n’aborderai pas ici le cas de tous les intervenants en un seul lieu, chacun équipé d’un micro et d’un casque. Il est illusoire de croire que nous y arriverons un jour vu notre organisation légendaire, d’autant que l’équipement n’est pas le même.

Montage

La phase suivante est le montage, qui permet de couper les hésitations, les erreurs, uniformiser les voix et insérer des musiques. Les logiciels adaptés sont des stations audio numériques ou DAW (digital audio workstation), et il en existe des dizaines. Évidemment aucun intérêt de viser les très pros et chers Pro Tools ou Cubase (quand je pense que j’ai développé pour Steinberg dans une ancienne vie, mais c’est une autre histoire). A l’inverse, si Audacity est gratuit, il est aussi limité et surtout ne fait que de l’édition destructive des enregistrements.

Après avoir parcouru de nombreux articles et testé différents logiciels, j’ai décidé de monter le podcast sur Hindenburg Journalist. Son orientation journalistes/podcasteurs en fait un logiciel très simple à utiliser et permet de se concentrer sur le contenu plus que la technique. Si le résultat est à la hauteur de ce que je voulais faire, j’ai néanmoins trouvé quelques limitations dans sa version non Pro.

Une fois le podcast monté et diffusé, j’ai continué mon tour des DAW et Reaper revenait très souvent. En remontant les cinq premières minutes du podcast pour tester Reaper, j’ai très vite été convaincu par sa puissance et sa souplesse. Il est à l’opposé de Hindenburg Journalist dans sa philosophie et nécessite un apprentissage plus long, mais offre évidemment bien plus de fonctionnalités. Son prix est étonnamment faible pour ce qu’il permet (60$).

Un des points qui m’a convaincu est la possibilité de créer des raccourcis clavier regroupant plusieurs actions (supprimer + joindre + réécouter…) et donc de pouvoir couper des parties des enregistrements très rapidement et monter beaucoup plus vite.

Diffusion

Dernière étape, le podcast et prêt, exporté en mp3 et il faut le diffuser. Si de nombreuses plateformes se sont créées pour cela depuis 10 ans, nous avons déjà le site Polygamer et il suffisait de rédiger un article et d’y inclure le mp3, Podcast Polygamer, nos sales voix dans tes oreilles.

Mais nous voulions aussi que le podcast soit accessible sur les différents sites et applications de streaming musical et de podcasts. C’est relativement simple sur Soundclound puisqu’il suffit de créer un compte et télécharger le mp3. Pour les autres plateformes, il faut préalablement créer un flux RSS dédié au podcast. Après de nouveaux tests, j’ai finalement créé ce flux totalement à la main, le format n’étant pas complexe. J’ai ensuite référencé le flux sur les sites Apple Podcasts, Spotify et Deezer (les liens indiqués sont directement ceux des sections podcasteurs).

Google n’en faisant comme d’habitude qu’à sa tête, pas de flux RSS, pas d’upload pour Google Podcasts, mais un système tordu qui passe par le crawl du moteur de recherche. Un outil de tests et preview est heureusement disponible.

Beaucoup d’étapes donc, mais aussi beaucoup de plaisir…

PS : Le micro est un Thomann MB85 Beta et la table de mixage une Behringer Xenyx Q502USB. Crédits Photos : © Sébastien Mougey

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Festival du court métrage de Clermont-Ferrand

9 février 2020Laisser un commentaire

Première expérience d’un festival international de courts métrages, entre le superbe et l’incompréhensible.

Si je suis un adepte des festivals musicaux depuis des années (pour ne pas dire des décennies), je n’ai que rarement pu assister à des festivals cinématographiques. Mes lointaines expériences étaient les festivals de films fantastiques d’Avoriaz et du Grand Rex, au siècle dernier. Par curiosité et par chance, avec des copains qui habitent Clermont-Ferrand, nous avons pu nous plonger dans trois sessions le temps d’un week-end.

Ce festival de courts métrages est le plus important au monde, et le second festival de cinéma français après Cannes. Il rassemble plusieurs centaines de films (dont 54 pour la sélection française et 80 à l’international pour cette édition), et 165.000 entrées l’année dernière. L’ambiance dans la ville est joyeuse, des milliers de festivaliers se promènent dans les rues, leurs badges d’accès autour du cou, sous le soleil de février. On entend un peu toutes les langues et des queues se forment dans les rues, devant les différentes salles de projection.

Nous assistons aux sessions internationales I1 et I5 et à la française F3, pour un total de 14 films. La différence de niveau est assez étonnante et les courts métrages internationaux sont globalement meilleurs que les français, ils ont sans doute dû passer plus de sélections avant d’arriver à ce festival. Une session de cinq films de suite permet d’avoir cinq fois plus de chance de tomber sur des petites merveilles, mais aussi de risquer d’avoir des réalisations barrées et incompréhensibles. Et dans certains cas, nous nous sommes retrouvés lors du générique de fin dans un état de profonde perplexité, à douter de la santé mentale du réalisateur, ou de la nôtre ! La palme de l’étrange revenant à une animation sous acides ukrainienne et un film sur des chasseurs Grecs où il ne se passe rien pendant vingt minutes. Ce dernier a étrangement remporté le prix spécial du jury.

Les grandes réussites de nos trois séances sont un film néo-zélandais Daniel et un film d’animation français, Mémorable, qui a d’ailleurs remporté deux prix. On peut y ajouter Matriochkas, The Manila Lover, Je finirai en prison et Oslo.

Et entre deux sessions, de nombreux Space Invaders recouvrent les murs de la ville et permettent de belles balades Street Art, dont le sublime Gainsbourg.

Vous trouverez plus d’infos sur le site du festival.

Liste des courts métrages :
I1 : Lefty / Righty (USA), Matriochkas (Belgique), Girl in the Hallway (Canada), Tradition (Allemagne), The Manila Lover (Norvège/Philippines).
I5 : Daniel (Nouvelle Zélande), Oslo (Israël), Kohannia (Ukraine), All the Fires the Fire (Grèce), Je finirai en prison (Canada).
F3 : Disciplinaires, Massacre, Mémorable, Mars Colony

Crédits Photos : © Sébastien Mougey

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La demoscene existe toujours !

19 janvier 20202 commentaires

Alors que je pensais que les demomakers n’avaient pas survécu au XXè siècle, j’ai découvert en novembre dernier qu’il y avait toujours une demoscene active et des festivals dans le monde entier !

Demomaker, demoscene, demoquoi ?

Des artistes s’amusent depuis les années 1980 à créer des programmes dont le seul but est de présenter des animations visuelles et sonores, tout en repoussant les contraintes techniques des ordinateurs. Ces démos artistiques sont réalisées par des groupes de développeurs, de graphistes et de musiciens un peu fous. Les images, animations et musiques sont calculées en temps réel par l’ordinateur, la prouesse étant de faire de plus en plus beau malgré la faible puissance.

La scène explose au moment de l’apparition des ordinateurs couleur grand public comme le Commodore 64, l’Amiga ou l’Atari ST. Les joueurs de l’époque découvrent ces petites démos lorsqu’ils récupèrent des jeux crackés, elles sont souvent insérées en introduction et servent de signature.


Fairlight – Commodore 64

Ces démos ont aussi une vie en dehors du piratage, et des concours et festivals naissent dans les années 90. Les demoparties regroupent alors des (demo)sceners pendant des week-end entiers, autour de compétitions des meilleures démos.

Les démos deviennent une forme d’expression artistique, importante dans l’univers geek.


State of the Art – Spaceballs – Amiga – 1992

Avec l’arrivée du PC et l’explosion de la puissance, la scène évolue entre ceux qui restent attachés aux anciens ordinateurs et ceux qui cherchent à faire toujours plus beau. Pour conserver l’esprit de la demoscene, des contraintes de taille sont imposées. Les démos doivent par exemple ne pas dépasser 64 Ko, ce qui est très peu, et même 4 Ko pour certaines catégories.


Elevated – RGBA & TBC – PC 4 Ko – 2009

La demoscene en 2020

Les demomakers n’ont pas disparu et la scène est toujours active en 2020. Selon demoparty.net, il y aurait même 28 événements prévus cette année !

Les réalisations récentes sont impressionnantes, il suffit de voir les gagnants des dernières Revision pour s’en rendre compte.


Block One – Fairlight & Cocoon – PC – 2018

Hybridation Geocaching

J’ai redécouvert cet univers par un copain qui me racontait qu’il avait inséré une énigme dans une de ses démos (par ailleurs primée lors du festival Revision 2019). La résolution de l’énigme donnant les coordonnées d’une boîte cachée dans Paris !

Je ne pouvais évidemment pas résister et je me suis précipité sur la retranscription YouTube de cette démo, faute d’Amiga sous la main. Une fois l’énigme résolue et la boîte localisée, nous sommes partis avec mes compères de geocaching fouiller un cimetière parisien et signer le logbook…


De Profundis – Lemon. & The Deadliners & Oxygene – Amiga – 2019

En savoir plus

Vous trouverez plein d’infos sur la demoscene sur pouët.net et scene.org.

Remerciements à Made pour la relecture et pour ton énigme dans De Profundis ! Illustration de l’article Block One de Fairlight & Cocoon

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The Centrifuge Brain Project, les manèges de l’extrême

1 janvier 2020Laisser un commentaire

Pour le premier article de 2020, retour sur les étranges manèges de l’Institut de recherche centrifuge.

En entrant dans l’exposition Art Robotique de la Cité des Sciences en 2014, les visiteurs se retrouvaient face à d’immenses plans de manèges un peu fous. Plusieurs écrans projetaient des vidéos de ces manèges en activités et l’on pouvait passer devant sans trop se poser de question.

Mais si l’on s’attardait un peu, la curiosité l’emportant, leur violence extrême, la durée des attractions en dizaines d’heures et les incompatibilités avec la gravité terrestre commençaient à faire douter le spectateur. Le Dr Nick Laslowicz, chercheur de l’Institut de recherche centrifuge basé en Floride expliquait pourtant de manière très sérieuse l’impact sur le cerveau d’un manège ou la simulation prénatale du «Dandelion».

Tout était finalement un superbe faux documentaire créé par Till Nowak, un artiste et réalisateur Allemand ! Si vous ne l’avez pas encore vu, laissez-vous captiver et embarquez dans ces manèges impossibles.


Version sous titrée

Crédits Photos : © Till Nowak

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