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L’étrange IRM

15 septembre 20184 commentaires

Pour vivre une expérience étrange, il n’est pas forcément nécessaire de visiter les sous-sols d’une usine désaffectée ou de faire un Escape Game enfermé dans un cercueil. Un examen médical comme l’IRM peut suffire !

L’Imagerie par Résonance Magnétique est un examen qui permet d’obtenir des images en trois dimensions de l’intérieur du corps. Un très important champ magnétique et des ondes radio vont provoquer une mise en résonnance des atomes d’hydrogène, ce mouvement pourra alors être mesuré et la zone sera cartographiée.

Mais en quoi l’IRM est une expérience bizarre ? Dans mon cas il s’agissait de comprendre l’origine de mes multiples passions farfelues *, et c’était donc mon cerveau qui était analysé. Je me suis retrouvé couché sur une table, la tête immobilisée et enfermée dans un « casque antenne » digne des films de SF. La table s’est mise en mouvement, mon corps est entré dans le tube avec l’immense aimant autour. Je ne suis pas claustrophobe, non je ne suis pas claustrophobe, non…

Le plus surprenant est à la mise en marche de l’IRM. Ça commence comme « Messe pour le temps présent » de Pierre Henry :

Puis, pendant dix minutes, des passages de Techno Hardcore, de Trans, de musiques électroniques qui donnent envie de danser dans le tube. Sauf qu’il ne faut pas bouger.

Étrange, vraiment étrange.

* Évidemment, aucun appareil ne peut y arriver. Et non, vous ne connaitrez pas la vraie raison, mais rien de grave…

Crédits Photos : © David One
Crédits Audio : Pierre Henry Messe pour le temps présent – Prodigy Smack my bitch up

Classé sous :Geek et High-Tech, Une 4 commentaires

Bot twitter «Tiny Escape Room»

12 juillet 20182 commentaires

Une mini idée débile pour une mini réalisation…

Il existe depuis des années des bots (robots) twitter qui publient automatiquement des tweets sur une thématique donnée. Certains sont sérieux, d’autres complétement farfelus avec par exemple des générateurs de jardins @tiny_gardens, de galeries d’art @thetinygallery, d’espace @tiny_astro_naut ou même d’arrêts de bus @tiny_bus_stop… Ils sont inutiles, et donc indispensables !

Bizarrement, rien n’existait sur les Escape Games. Générer une salle aléatoirement pouvait être fun, restait à creuser l’idée et trouver le moyen de le faire.

Graphismes

Mais comment représenter un Escape Game en 280 caractères ? Un plan vu de dessus semble le plus évident et en associant quelques emojis, il est possible de représenter les pièces. Il faut ensuite placer les portes, puis quelques objets de l’univers des escapes, des clés, cadenas, codes, etc.

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Une fois les graphismes plus ou moins décidés, l’étape suivante est la création du bot.

Programmation

Une grande partie des bots est créée avec Cheap Bots, Done Quick!, un site qui se programme en Tracery et qui automatise la publication des tweets. L’avantage est évidemment la simplicité, l’inconvénient est d’arriver à faire entrer les contraintes de formes aléatoires de salles, de portes et d’objets avec les règles du Tracery. Ce n’est malheureusement pas possible ou je n’ai pas assez creusé.

Reste alors la programmation old school et c’est parti pour quelques heures de développement, quelques heures qui vont finir par faire quelques jours.

1. Générer les pièces

La partie la plus simple et la définition aléatoire des dimensions de la salle et des pièces, le tout en gardant à l’esprit les 280 caractères de twitter. Chaque carré d’un mur, chaque carré du sol, chaque objet est un caractère.

2. Ajouter des portes

Viennent ensuite les portes. Pour la porte d’entrée, c’est tout bête, elle sera aléatoirement le long d’un mur extérieur.

Par contre, les portes intérieures sont moins simple à placer. Il y a sans doute des tonnes d’algorithmes qui font ça très bien, mais tant qu’à délirer sur un petit projet comme celui-ci, autant inventer soi-même une méthode. Et si la solution n’était pas de simuler un déplacement d’un personnage depuis l’entrée, de créer des portes et de vérifier que chaque pièce est accessible ? Ça se tente…

3. Ajouter des éléments

Les émojis ne sont pas infinis et il n’y a bizarrement que très peu de meubles. Un canapé, une baignoire mais pas de table ni d’armoire. Il va falloir jouer avec les autres objets pour remplir tout ça. De nouvelles contraintes sont créées, certains objets sont indispensables (l’horloge des 60 minutes), d’autres peuvent apparaître plusieurs fois, certains sont associés deux par deux…

4. Thématiser

Et si les objets n’étaient pas choisis aléatoirement mais selon un thème ? L’Escape Game est un laboratoire ? Médicaments et microscope côtoient des dessins de courbes sur les murs. Pour du médiéval, il y a des boucliers, des épées, des bougies et des fleurs de lys…

Le sol est tristement gris, les murs noirs, pourquoi ne pas ajouter de l’eau, du feu, de la fumée de temps en temps ?

4. Et enfin tweeter

Pour finir, le beau dessin aléatoire doit être automatiquement tweeté. Il faut comprendre le système de publication de Twitter et à s’y connecter.

Le résultat

Le bot tourne depuis maintenant un mois, avec plusieurs publications par jour. Certaines sont funs, d’autres moins réussies, le hasard s’amuse bien !

Si vous êtes curieux, c’est ici : @tiny_escaperoom. Arriverez-vous à trouver votre chemin, trouver les éléments et réussir à sortir ?

Follow @tiny_escaperoom

Pourquoi Escape Room et pas Escape Game ? Il n’y a qu’en France que nous appelons un jeu d’évasion « Game », alors autant pour une fois utiliser le nom international.

Reste à faire la promotion de ce petit bot et à y ajouter quelques nouvelles idées. Et qui sait, il y aura peut-être de temps en temps de véritables salles cachées au milieu des fausses.

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Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Classé sous :Escape Games, Geek et High-Tech, Une 2 commentaires

Au revoir Nikon, bonjour Olympus

4 février 20181 commentaire

Récit d’un switch de reflex FF à mirrorless µ4/3…

Il peut paraître surprenant de décider de remplacer un reflex plein format encensé par un hybride à capteur plus petit, et pourtant ! Après des mois d’hésitation, j’ai fini par prendre cette étrange décision, et je ne regrette pas une seconde.

Le plaisir du reflex numérique

Petit retour sur mon passé de photographe passionné pour comprendre cette lente évolution.

Août 2003, Canon annonce l’EOS 300D, le premier reflex numérique grand public. Cette déclinaison du 10D offre de bonnes caractéristiques pour un prix “accessible”. Je craque quelques mois plus tard et abandonne définitivement l’argentique. Le temps passe, ce Canon est remplacé par un autre Canon, puis par un Nikon de milieu de gamme, toujours en APS-C.

Plusieurs (dizaines de) milliers de prises de vues plus tard et comme beaucoup de photographes, je regarde de plus en plus les pleins formats et leur superbe montée en ISO, la faible profondeur de champ des grands capteurs, tout plein d’arguments imparables. A l’occasion d’un voyage au bout du monde en 2015, nouveau changement et le Nikon D750 devient mon nouveau jouet. Quel plaisir, quelle qualité, l’optique associée est magique et c’est une belle histoire entre ce Nikon et moi… Il est parfait en toutes situations, paysages, photos de rue, portraits, urbex en faible luminosité, etc.

Mais… …il y a évidemment un “mais”, le poids augmente à chaque changement de gamme. Je passe successivement de 800 g à 1,2 Kg, puis à 1,6 Kg. Le poids des boîtiers évolue peu, mais pas les optiques ! Un Nikkor 24-120 f/4 n’est franchement pas neutre, et franchement pas discret. Mon usage étant uniquement amateur, je commence à moins sortir le Nikon, à ne plus avoir envie de porter tout ça. A bout de bras en vacances il passe encore, mais au quotidien ou pour les petites sorties, non.

Hybride, mirrorless ?

Première alerte fin 2016 ou début 2017, je commence à regarder les hybrides, ces boitiers dépourvus du complexe mécanisme de visée reflex, aussi appelés mirrorless. Les micro 4/3 sont tous mignons et semblent offrir des caractéristiques surprenantes. Mais le format 4/3 n’est-il pas un peu étrange, comparé à l’habituel 3/2 ? Je ne suis pas encore prêt à changer de ratio, à réduire la largeur de l’image, et les avis sur la visée électronique me refroidissent.

Deuxième alerte à l’automne 2017 lors d’un voyage à Berlin. Le Nikon est avec moi mais la météo est moyenne et je le promène pour ne quasiment pas déclencher, je le trouve de plus en plus gros, lourd, intrusif… Je profite des vacances pour me documenter, me replonger dans les forums, lire les différents avis, consulter les copains. Fuji est hors course avec ses raw qu’aucun logiciel ne développe, Canon n’a quasiment pas d’objectifs EF-M, Sony propose des mirrorless aussi gros que les FF des autres marques, reste Olympus et Panasonic.

De retour sur Paris je découvre qu’Olympus propose via son réseau de revendeurs des prêts d’appareils, ils sont clairement en phase de reconquête et veulent se distinguer des autres constructeurs. Un après-midi avec un “E-M1 mk II” suffit à me convaincre, et je n’ai pourtant pas encore découvert toutes les possibilités de ce boîtier. Le Nikon se revend en quelques jours, les différentes optiques partent aussi rapidement et l’Olympus est mon nouvel ami.

Je découvre avec surprise que Canon et Nikon se sont totalement endormis, que leurs évolutions depuis des années sont d’une étrange frilosité. Tout n’est pas lié à l’hybride et son absence de miroir et de prisme, mais plutôt à une vision très traditionnelle de la photographie et a un manque de curiosité de ces marques.

A côté, cet Olympus propose tant de nouveautés (en tous cas pour moi) que j’en suis surpris. Si mon but premier était de réduire la taille et le poids, but largement atteint pour une qualité très proche avec des optiques de la gamme pro, les autres possibilités renouvellent mon plaisir de photographe.

Je ne vais citer que deux exemples que je n’avais pas imaginés. Contrairement à mes craintes, le viseur électronique se classe du côté des points positifs. L’image rendue est en effet très proche du résultat final et la visualisation de la photographie qui vient d’être prise permet de corriger les réglages sans quitter l’œil du viseur, les compensations d’expo ou la fermeture du diaphragme deviennent naturels, immédiats. Autre point, la dimension plus réduite du capteur permet une stabilisation par déplacement de celui-ci, sur plusieurs axes. Elle est vraiment très efficace, un temps de pose de 2 secondes à main levée devient possible, ce qui n’était pas du tout le cas de mes précédents boîtiers et leur stabilisation par l’objectif. Il y a des dizaines d’autres points que les pros trouveront sans doute geeks et inutiles, mais ça tombe bien, je ne suis pas un pro !

Cet Olympus équipé d’une focale fixe équivalent à 30mm f/1,7 m’accompagne bien plus fréquemment, pour ne pas dire tout le temps. C’est un plaisir, et ça ne fait que commencer…


Nikon D750 24-120 f/4 à gauche, Olympus OMD E-M1 mk II 12-40 f/2,8 à droite

Crédits Photos : © Olympus et Camerasize.com

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Une longue histoire

27 décembre 2017Laisser un commentaire

Pose longue : Temps nécessaire pour que ces feignasses de photons capturent un mouvement…

La «pose longue» en photographie a un coté fascinant, presque magique. Alors que tout est normalement fait pour qu’une photo soit la plus nette possible, que tout flou disparaisse, cette technique provoque l’effet inverse et permet de capturer un mouvement.

La bonne vieille pellicule argentique permettait déjà de jouer, mais le numérique a apporté le retour visuel immédiat, et donc l’apprentissage empirique. Quoi de plus simple que de tester, corriger, recommencer jusqu’à l’obtention du mouvement désiré ?

Une petite fouille archéologique de mes disques situe mes premiers essais en 2001, sans doute avec une webcam, puis en 2003 lors d’un voyage en Italie. Mais il faudra attendre 2013 pour que l’hypnose fasse effet et que cela devienne une petite obsession, un gimmick, un marqueur de mes voyages.

Tout commence par une ligne jaune…

Voici la «Photo zéro», celle qui a déclenché cette maladie. Pas de trépied, pas de filtre, juste un poteau, des taxis New Yorkais et beaucoup d’essais.


30/04/2013 · New York · Nikon D7000 · 21 mm (equ 31) · 1/3 s · ƒ/22 · 100 ISO

Longues nuits…

Une sortie un peu improvisée, comme à chaque fois, le trépied est resté à la maison et un morceau de barrière permet de stabiliser l’appareil. Une demie heure à prendre des bus à impériale, bloody tourist !


31/10/2014 · Londres · Nikon D7000 · 18 mm (equ 27) · 1,3 s · ƒ/7,1 · 100 ISO

Le Strip de Las Vegas est évidemment un décor incroyable pour jouer à ce petit jeu…


25/07/2015 · Las Vegas · Nikon D750 · 24 mm · 1 s · ƒ/4 · 100 ISO

Le plus simple est évidemment son environnement quotidien. D’autant qu’il est possible de prendre un trépied et de vraiment préparer la prise de vue.


6/03/2015 · Paris · Nikon D7000 · 18 mm (equ 27) · 3 s · ƒ/22 · 100 ISO

Le mouvement est ici moins important mais pourtant bien là, surtout visible sur le phare.


13/02/2016 · Paris · Nikon D750 · 65 mm · 3 s · ƒ/4 · 50 ISO

Métros et tramways…

Impossible de résister aux tramways, comme ici à Lisbonne…


11/04/2017 · Lisbonne · Nikon D750 · 30 mm · 2 s · ƒ/4,5 · 100 ISO

…à Berlin…


3/11/2017 · Berlin · Nikon D5500 · 55 mm (equ 82) · 3 s · ƒ/7,1 · 100 ISO

…à Amsterdam…


19/12/2015 · Amsterdam · Nikon D750 · 40 mm · 1/2 s · ƒ/4 · 100 ISO

…à Porto (voir Poses longues à Porto)…


8/08/2021 · Porto · Olympus E-M1mk2 · 12 mm (equ 24) · 3,2 s · ƒ/7 · 200 ISO

A l’intérieur d’une rame de la ligne 1, à main levée. La stabilisation Olympus est incroyable.


9/12/2017 · Paris · Olympus E-M1mk2 · 15 mm · 1/2 s · ƒ/1.8 · 1250 ISO

Un voyageur sur un quai de RER.


26/03/2015 · Paris · Nikon D750 · 24 mm · 1 s · ƒ/13 · 100 ISO

Bateaux…

A Venise (voir Poses longues à Venise).


28/10/2021 · Venise · Olympus E-M1mk2 · 13 mm (equ 26) · 3,2 s · ƒ/3 · 200 ISO

Crédits Photos : © Sébastien Mougey

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De l’importance du Game Master

29 octobre 20171 commentaire

Un Escape Game n’est pas qu’une succession d’énigmes, de cadenas et de pièces. C’est aussi une interaction permanente entre un Game Master et des joueurs, et c’est presque le plus important !

Cet article a été rédigé à chaud, juste après une énième aventure désastreuse qui aurait pu tourner tout autrement si le Game Master avait suivi notre équipe…

Game quoi ?

Le Maitre du jeu ou Game Master en Anglais accompagne les joueurs pendant un Escape Game. On pourrait croire que son rôle n’est que de venir en aide aux joueurs en détresse, mais c’est en fait bien plus que ça.
Citons, entre autres :
– Le briefing avant la partie, le rappel des règles et de l’histoire
– La mise en condition des joueurs, et quand le scénario le nécessite, l’incarnation d’un rôle de l’histoire
– Le suivi du déroulement de l’aventure avec l’aide aux joueurs, l’adaptation de la difficulté de la salle, la gestion des problèmes techniques et enfin le plus important, l’immersion des joueurs
– Le débriefing, avec l’explication de ce que les joueurs n’ont pas compris, et la remontée d’éventuelles remarques en vue d’améliorations
– Le « reset » de la salle pour l’équipe suivante

Nous allons plus particulièrement nous intéresser au cœur de l’aventure, les 60 minutes de jeu, et comprendre pourquoi le Game Master a un rôle prépondérant dans le succès d’une salle. L’expérience vécue est entre ses mains.

Le Game Mastering est un Art…

Dans un monde idéal, le GM est dédié à votre mission et ne s’occupe donc que de vous. Il maitrise totalement sa salle, suit 100% des discussions et réflexions des joueurs, et sait exactement où vous en êtes. Les meilleures enseignes fonctionnent selon ce principe et cela se ressent inévitablement.

Nous citons à chaque fois les parisiens de One Hour qui ont élevé le Game Mastering au rang d’art. Sans être physiquement dans la salle, leur GM est avec vous, et parfois même contre vous. Il va pouvoir adapter le jeu à votre niveau et trouver des subterfuges pour ralentir votre progression si vous êtes trop doués. Sa folie n’a pas de limite et il peut même extraire des joueurs en cours de partie ! On comprend donc que le rôle du GM n’est pas limité à aider les joueurs perdus mais peut permettre de sublimer une mission. Si cette enseigne excelle, elle n’est pas la seule et de nombreuses autres ont compris l’importance et le rôle du GM.

Un GM de One Hour en tenue de travail

Un autre point très important et la gestion en temps réel des problèmes techniques. Cela peut aller du simple cadenas qui bloque au mécanisme High Tech qui ne fonctionne pas comme prévu. Les salles sont de plus en plus technologiques et cela peut entrainer de nombreux soucis. Lors de notre visite de Labsterium en 2016, nous avions découvert que des chemins parallèles étaient parfois prévus et que le GM pouvait diriger les joueurs vers ces solutions sans qu’ils ne se rendent compte du bug.

Après ces notes agréables, venons-en au cœur du problème, les cas où le GM est néfaste pour l’aventure.

Le Game Mastering est un drame…

Dans le monde réel, le GM n’est parfois pas exclusivement pour vous. Une fois les salles construites, le personnel devient le poste de dépense le plus important d’une enseigne et certaines sont tentées de réduire le nombre de salariés. Le GM suivra donc plusieurs équipes en parallèle ou s’occupera du rangement d’une salle pendant que des joueurs sont dans une autre…

Certaines sociétés parisiennes sont réputées pour cela et le résultat est souvent catastrophique. Il nous est arrivé de nous promener plus de trente minutes dans une salle avec un élément cassé qui n’aurait jamais dû être détaché de son support, à le montrer aux caméras en demandant si c’était normal, sans obtenir de réaction. Cette même enseigne avait truffé ses énigmes, tiroirs, portes d’étranges capteurs. Nous en avions déduit qu’un système informatique devait mesurer le temps de progression et être capable de prévenir le GM quand il y avait du retard et donc lui éviter de surveiller en permanence chaque équipe.

Mais sans tomber dans ce travers extrême, il peut aussi simplement y avoir des GM peu inspirés ou fatigués. Il nous est arrivé d’avoir besoin d’aide dans une salle difficile et d’avoir pour seule réponse la même phrase répétée inlassablement. Nous ne l’avons pas comprise la première fois, ni la deuxième, la troisième, la quatrième fois. Au bout de dix minutes tout le monde était totalement sorti du jeu. A l’opposé, nous avons aussi eu des cas où les aides étaient données bien trop rapidement alors que nous bloquions à peine, pour finir par sortir en 45 minutes. Ajoutons des aides sur des énigmes déjà résolues et même des solutions données directement.

L’aventure dont nous parlions en introduction et qui a donné l’idée de cet article vient d’ouvrir. Sa conception fait que l’on doit trouver le moyen d’entrer nous même dans la salle. Nous étions deux ou trois à manipuler un code quand un joueur a trouvé une porte secrète qui permettait d’accéder à une autre pièce. Nous sommes entrés un par un, avons commencé à fouiller, à trouver des éléments et c’est seulement au bout de longues minutes que le GM a remarqué que nous n’étions pas du tout où il fallait mais dans la pièce finale de l’aventure !

Nous pourrions raconter pendant des heures nos mésaventures, les pannes d’électricité d’une partie des mécanismes, les énigmes court circuitées au point de résoudre la finale en moins d’un quart d’heure, etc. Dans la majorité de ces cas, un GM attentif aurait pu régler immédiatement le problème et faire en sorte que le jeu ne soit pas gâché.

Pourquoi raconter tout ceci ? Peut-être pour que certaines enseignes prennent conscience de l’importance du Game Mastering. Une équipe qui vient jouer à un Escape Game vient pour s’amuser et réfléchir. Le lieu, les décors, les énigmes comptent pour beaucoup, mais en payant 120 euros pour une heure de jeu, les joueurs peuvent s’attendre à avoir une équipe dédiée qui va leur donner la meilleure expérience possible. Sinon ces joueurs finiront par retourner devant leur console et déserter ce formidable loisir.

N.B. Nous n’avons volontairement cité qu’une seule enseigne dans cet article, celle qui représente pour nous l’excellence du Game Mastering, il y en a évidement d’autres très bonnes. Nous n’avons pas souhaité nommer les enseignes problématiques, le but de cet article n’étant pas de distribuer des mauvais points.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

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