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Escape Game – «Cannibale de Paris 2» You have sixty minutes

21 février 2020Laisser un commentaire

Comme des enfants un peu trop sûrs d’eux, nous retournons narguer notre cannibale préféré et étant persuadés de réussir à lui échapper une seconde fois.

Le chapitre 1 du Cannibale trônait depuis un an et demi en tête de notre classement des Escape Games les plus flippants de Paris. Le savoir-faire de l’enseigne pour rendre les joueurs mal à l’aise était déployé dès la rue, à peine la porte d’entrée ouverte. Il se poursuivait de manière encore plus violente, plus stressante dans la salle, et je garde en tête le souvenir d’un doute, une fois menotté, « et si, et si ce n’était finalement pas un jeu mais un véritable Serial Killer ? »

Dans ces conditions, retourner dans cette salle relève sans doute du masochisme ludique, mais comme tous les fans d’Escape Games, nous aimons ça et nous ne comptons plus les portes de cellules qui claquent, les cagoules sur la tête et les menottes trop serrées (hors contexte, cette phrase paraît bizarre).

C’est avec une petite appréhension que nous nous rendons une nouvelle fois à l’adresse de You have sixty minutes. D’autant que les retours des copains et copines semblent montrer une escalade de la peur. Et nous ne sommes pas déçus, dès l’accueil les GM donnent tout et nous surprennent une fois encore…

Le cannibale de Paris, chapitre 2

Nous pensions avoir réussi à nous échapper des mains du cannibale, mais son fidèle serviteur nous avait rattrapé. Devant une telle désobéissance, il ne peut que durcir les règles de notre captivité. Nous pourrions cette fois en payer le prix.

La mise en place est proche du chapitre 1. Gérald, le serviteur, nous mène à son maître, un par un. Il ressent parfaitement les angoisses de chacun et sait en jouer. Notre équipe est alors séparée et nous devons trouver le moyen de nous libérer, tout en déjouant la surveillance du cannibale. Le décor est évidemment sombre et glauque, les restes des précédents humains encore visibles.

La conception de l’espace permet d’adapter le jeu autant aux petites équipes de deux joueurs qu’à celle de cinq victimes, comme nous aujourd’hui. You have sixty minutes a très bien conçu ce début d’aventure et nous avons chacun au moins une énigme à résoudre, seul ou avec l’aide de nos coéquipiers d’infortune.

Une fois l’équipe reformée, la suite diffère grandement du premier chapitre par ses décors et ses énigmes. L’ambiance des lieux est moins glauque, nous ne sommes plus dans la cuisine du cannibale mais dans ce qui semble être les appartements de ses ancêtres. Les pièces mettent donc moins en avant les bouts de cadavres sanguinolents, on retrouve de vieux meubles et objets, du papier peint défraichit, des éléments qui permettent plus facilement de cacher des énigmes et des passages secrets.

Les mécanismes sont nombreux et nous prenons beaucoup plus de plaisir à résoudre les épreuves. Les reproches que nous pouvions faire précédemment ont été corrigés et tout est plus compréhensible et ludique.

La peur n’est jamais très loin, elle est plus constante, de nombreuses petites interactions des GM permet de maintenir notre niveau de stress tout au long du scénario, et les décors recèlent d’idées pour nous effrayer. Ils jouent avec de nous, nos allez retours incessants dans les différentes pièces leur permet d’improviser, jusqu’à la délivrance finale.

Ce chapitre 2 est une excellente salle pour les joueurs qui aiment se faire peur. Il n’est pas nécessaire de commencer par la précédente aventure, mais vous pouvez faire les deux si vous êtes en manque d’adrénaline ou comme nous, un peu cinglés. You have sixty minutes arrive à se maintenir une fois de plus au top des Escape Games d’horreur.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de You have sixty minutes.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © You have sixty minutes

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Festival du court métrage de Clermont-Ferrand

9 février 2020Laisser un commentaire

Première expérience d’un festival international de courts métrages, entre le superbe et l’incompréhensible.

Si je suis un adepte des festivals musicaux depuis des années (pour ne pas dire des décennies), je n’ai que rarement pu assister à des festivals cinématographiques. Mes lointaines expériences étaient les festivals de films fantastiques d’Avoriaz et du Grand Rex, au siècle dernier. Par curiosité et par chance, avec des copains qui habitent Clermont-Ferrand, nous avons pu nous plonger dans trois sessions le temps d’un week-end.

Ce festival de courts métrages est le plus important au monde, et le second festival de cinéma français après Cannes. Il rassemble plusieurs centaines de films (dont 54 pour la sélection française et 80 à l’international pour cette édition), et 165.000 entrées l’année dernière. L’ambiance dans la ville est joyeuse, des milliers de festivaliers se promènent dans les rues, leurs badges d’accès autour du cou, sous le soleil de février. On entend un peu toutes les langues et des queues se forment dans les rues, devant les différentes salles de projection.

Nous assistons aux sessions internationales I1 et I5 et à la française F3, pour un total de 14 films. La différence de niveau est assez étonnante et les courts métrages internationaux sont globalement meilleurs que les français, ils ont sans doute dû passer plus de sélections avant d’arriver à ce festival. Une session de cinq films de suite permet d’avoir cinq fois plus de chance de tomber sur des petites merveilles, mais aussi de risquer d’avoir des réalisations barrées et incompréhensibles. Et dans certains cas, nous nous sommes retrouvés lors du générique de fin dans un état de profonde perplexité, à douter de la santé mentale du réalisateur, ou de la nôtre ! La palme de l’étrange revenant à une animation sous acides ukrainienne et un film sur des chasseurs Grecs où il ne se passe rien pendant vingt minutes. Ce dernier a étrangement remporté le prix spécial du jury.

Les grandes réussites de nos trois séances sont un film néo-zélandais Daniel et un film d’animation français, Mémorable, qui a d’ailleurs remporté deux prix. On peut y ajouter Matriochkas, The Manila Lover, Je finirai en prison et Oslo.

Et entre deux sessions, de nombreux Space Invaders recouvrent les murs de la ville et permettent de belles balades Street Art, dont le sublime Gainsbourg.

Vous trouverez plus d’infos sur le site du festival.

Liste des courts métrages :
I1 : Lefty / Righty (USA), Matriochkas (Belgique), Girl in the Hallway (Canada), Tradition (Allemagne), The Manila Lover (Norvège/Philippines).
I5 : Daniel (Nouvelle Zélande), Oslo (Israël), Kohannia (Ukraine), All the Fires the Fire (Grèce), Je finirai en prison (Canada).
F3 : Disciplinaires, Massacre, Mémorable, Mars Colony

Crédits Photos : © Sébastien Mougey

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La demoscene existe toujours !

19 janvier 20202 commentaires

Alors que je pensais que les demomakers n’avaient pas survécu au XXè siècle, j’ai découvert en novembre dernier qu’il y avait toujours une demoscene active et des festivals dans le monde entier !

Demomaker, demoscene, demoquoi ?

Des artistes s’amusent depuis les années 1980 à créer des programmes dont le seul but est de présenter des animations visuelles et sonores, tout en repoussant les contraintes techniques des ordinateurs. Ces démos artistiques sont réalisées par des groupes de développeurs, de graphistes et de musiciens un peu fous. Les images, animations et musiques sont calculées en temps réel par l’ordinateur, la prouesse étant de faire de plus en plus beau malgré la faible puissance.

La scène explose au moment de l’apparition des ordinateurs couleur grand public comme le Commodore 64, l’Amiga ou l’Atari ST. Les joueurs de l’époque découvrent ces petites démos lorsqu’ils récupèrent des jeux crackés, elles sont souvent insérées en introduction et servent de signature.


Fairlight – Commodore 64

Ces démos ont aussi une vie en dehors du piratage, et des concours et festivals naissent dans les années 90. Les demoparties regroupent alors des (demo)sceners pendant des week-end entiers, autour de compétitions des meilleures démos.

Les démos deviennent une forme d’expression artistique, importante dans l’univers geek.


State of the Art – Spaceballs – Amiga – 1992

Avec l’arrivée du PC et l’explosion de la puissance, la scène évolue entre ceux qui restent attachés aux anciens ordinateurs et ceux qui cherchent à faire toujours plus beau. Pour conserver l’esprit de la demoscene, des contraintes de taille sont imposées. Les démos doivent par exemple ne pas dépasser 64 Ko, ce qui est très peu, et même 4 Ko pour certaines catégories.


Elevated – RGBA & TBC – PC 4 Ko – 2009

La demoscene en 2020

Les demomakers n’ont pas disparu et la scène est toujours active en 2020. Selon demoparty.net, il y aurait même 28 événements prévus cette année !

Les réalisations récentes sont impressionnantes, il suffit de voir les gagnants des dernières Revision pour s’en rendre compte.


Block One – Fairlight & Cocoon – PC – 2018

Hybridation Geocaching

J’ai redécouvert cet univers par un copain qui me racontait qu’il avait inséré une énigme dans une de ses démos (par ailleurs primée lors du festival Revision 2019). La résolution de l’énigme donnant les coordonnées d’une boîte cachée dans Paris !

Je ne pouvais évidemment pas résister et je me suis précipité sur la retranscription YouTube de cette démo, faute d’Amiga sous la main. Une fois l’énigme résolue et la boîte localisée, nous sommes partis avec mes compères de geocaching fouiller un cimetière parisien et signer le logbook…


De Profundis – Lemon. & The Deadliners & Oxygene – Amiga – 2019

En savoir plus

Vous trouverez plein d’infos sur la demoscene sur pouët.net et scene.org.

Remerciements à Made pour la relecture et pour ton énigme dans De Profundis ! Illustration de l’article Block One de Fairlight & Cocoon

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Smy v3.2

11 janvier 2020Laisser un commentaire

Après quatre ans d’articles Urbex, il était temps de revoir la galerie photo du site !

Si les premières publications photographiques ont fait leur apparition sur ce blog en 2014, c’est seulement à partir des articles Urbex que des galeries photos se sont dévoilées. Comme WordPress ne proposait rien nativement, mon choix de l’époque s’était porté sur Envira Gallery, simple à mettre en œuvre dans sa version Light. Mais si ça ne m’avait pas choqué au départ, je trouvais au fur et à mesure des années le résultat peu adapté à la consultation sur mobile. La visualisation des photos en plein écran étant trop encadrée de bordures et de marges, et la navigation par flèche très datée. Des évolutions étaient possibles avec la version payante, mais je n’avais aucune envie de partir sur un paiement annuel pour une simple galerie photo.

En ce début 2020 et après une longue période d’hésitation, les nouvelles galeries font leur apparition. Elles sont maintenant gérées par Justified Image Grid qui est beaucoup plus moderne, bourré d’options et qui permet une navigation entre les photos par glissement (swipe). C’est aussi un plugin payant, mais en une seule fois et non pas de manière récurrente comme tous ses concurrents.

Le résultat est visible sur la majorité des articles Urbex.

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The Centrifuge Brain Project, les manèges de l’extrême

1 janvier 2020Laisser un commentaire

Pour le premier article de 2020, retour sur les étranges manèges de l’Institut de recherche centrifuge.

En entrant dans l’exposition Art Robotique de la Cité des Sciences en 2014, les visiteurs se retrouvaient face à d’immenses plans de manèges un peu fous. Plusieurs écrans projetaient des vidéos de ces manèges en activités et l’on pouvait passer devant sans trop se poser de question.

Mais si l’on s’attardait un peu, la curiosité l’emportant, leur violence extrême, la durée des attractions en dizaines d’heures et les incompatibilités avec la gravité terrestre commençaient à faire douter le spectateur. Le Dr Nick Laslowicz, chercheur de l’Institut de recherche centrifuge basé en Floride expliquait pourtant de manière très sérieuse l’impact sur le cerveau d’un manège ou la simulation prénatale du «Dandelion».

Tout était finalement un superbe faux documentaire créé par Till Nowak, un artiste et réalisateur Allemand ! Si vous ne l’avez pas encore vu, laissez-vous captiver et embarquez dans ces manèges impossibles.


Version sous titrée

Crédits Photos : © Till Nowak

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Escape Game – «Motel Hanté» Victory Escape

22 décembre 2019Laisser un commentaire

Est-il possible qu’un esprit hante simultanément deux lieux, une chambre d’un hôtel Rennais déserté et une autre d’un hôtel Parisien abandonné ?

Étant assez fans des Escape Games créés par Gabriel et Ania d’InGame Design, que les parisiens connaissent pour One Hour et Team Time, nous avions suivi de loin la création de leur Motel Hanté à Rennes. Malgré les avis dithyrambiques sur cette salle, la distance et notre manque de temps étaient des freins trop importants pour notre équipe. Nous ne pouvions donc que regarder avec envie cette salle et nous dire qu’un jour, peut-être, nous irions à Rennes…

Et finalement, cet hôtel est presque venu à nous puisque l’enseigne Victory Escape a eu la très bonne idée d’ouvrir sur Paris son petit frère, basé sur le même scénario et les mêmes énigmes. Nous connaissions déjà cette enseigne pour leurs salles historiques de la rue de la Victoire, et plus récemment l’Arche Perdue de leurs locaux du Marais, une aventure dans de superbes décors. Nous étions donc très curieux d’y retourner, et nous nous y rendons fin novembre, seulement quelques jours après la découverte d’une étrange chambre numérotée 237 dans un de leurs couloirs…

Le Motel Hanté

Après la surprenante mort des propriétaires d’un hôtel parisien, une journaliste est persuadée qu’une des chambres est hantée. Elle se rend sur place mais en ressort totalement folle. Nous devons pénétrer dans cette chambre et tenter d’exorciser les lieux.

Quentin, notre Game Master, nous accompagne devant la chambre mais refuse d’y entrer lui-même. Il préfère envoyer notre équipe, sans doute trop inconsciente pour repousser cette mission. Alors que nous passons la porte, l’éclairage se met à clignoter, d’étranges bruits se font entendre, et la serrure se verrouille derrière nous. Les pièces sont petites, mais très « joliment » décorés, elles collent parfaitement au thème et l’inconscient des films d’horreurs. Des traces de brulures sont visibles sur les murs, le mobilier semble figé dans les années 60, l’ambiance est sombre et se veut stressante. La salle de bain a dû être détournée pour d’autres usages nettement plus morbides…

Si les décors sont bien travaillés et dans le réalisme des Escape Games modernes, certaines énigmes peinent à nous convaincre. L’une des toutes premières est presque surprenante ici, tellement elle parait old school. Nous avons du mal à croire que sa résolution peut-être si évidente, et nous refusons inconsciemment de poursuivre dans cette voie, à tort. Heureusement, d’autres énigmes sont plus agréables, en plusieurs étapes, High Tech ou collaboratives, mais cela manque un peu de mécanismes funs. Une salle typée horreur ne doit pas pour autant oublier le plaisir de la résolution et de la manipulation. L’enchainement est totalement linéaire et cela simplifie la progression, même si nous avons parfois entre les mains les éléments de plusieurs épreuves.

Il nous faudra un peu d’aide sur les dernières énigmes, car si après coup la logique semble évidente, le paranormal de ce Motel doit avoir un effet sur nos cerveaux. Le GM froussard qui a refusé d’entrer dans la chambre 237 arrive néanmoins à communiquer avec nous via l’écran d’une ancienne télévision, dans un bruit et un effet de vieille VHS ou de télé déréglée.

Les quelques Jump scares rencontrés fonctionnent bien et des interventions extérieures pendant l’aventure rajoutent un peu de pression. Le jeu des éclairages, des bruitages et de l’accompagnement sonore participe à cette ambiance pesante. Les équipes de joueurs flippés auront surement leur dose de stress, sans que ce ne soit insurmontable.

Nous quittons la chambre après 49 minutes à combattre ce qu’elle renferme, son mystère restant à peu près entier pour les prochains visiteurs. Ce Motel Hanté est un bon Escape Game, mais avec de tels Game Designers, nous en attendions sans doute inconsciemment un peu plus. Il est lugubre sans être horrible et plaira à ceux qui veulent se faire un peu peur, sans se retrouver attachés ou découpés par des bouchers ou des cannibales.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Victory Escape.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Victory Escape

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Escape Game – «Oggy prisonnier du temps» Majestic

14 décembre 2019Laisser un commentaire

Qui de mieux qu’une équipe débile pour rejoindre un chat bleu mou et une bande de cafards insupportables ? A moins que ce ne soit l’inverse ?

En plus d’être le héros d’un dessin animé diffusé depuis 20 ans, Oggy est depuis fin 2018 l’objet d’un Escape Game chez Majestic. Après les profondeurs de l’Atlantide et l’immersion du Titanic, cette enseigne a donc choisi un sujet plus léger et plus enfantin pour sa troisième salle. Avec notre âge mental à peine équivalent à celui d’un ado, nous devrions assez facilement réussir à entrer dans l’histoire.

Comme je n’avais qu’une connaissance lointaine des problèmes d’Oggy, j’ai pour une fois révisé et regardé les premiers épisodes de ses aventures, et surtout une partie de la saison 5 axée autour du voyage dans le temps et l’espace. Oggy est donc un chat bleu qui se fait martyriser par trois cafards, hyper imaginatifs pour lui pourrir la vie.

C’est dans sa cuisine que le briefing se passe, et après un petite révision des bases de la série, Benjamin nous présente une étrange machine digne d’un savant fou…

Oggy prisonnier du temps

Dans son éternel combat contre les cafards, Oggy pensait avoir trouvé l’arme ultime, l’Exterminator 4000. Sauf qu’une telle machine n’aurait jamais du être entre les mains d’un chat maladroit, il s’est lui-même découpé et propulsé à différentes époques. Avec la fourberie de notre équipe, nous pensions venir en aide aux méchants, et c’est finalement le gentil chat que nous allons devoir secourir !

La première mission se passe en Égypte, comme le premier épisode de la saison 5, et nous sommes immédiatement transportés dans un mélange d’Oggy et les cafards et d’Indiana Jones sous acide. Nous parlions récemment dans notre article sur Cannibal Island des mécanismes qui faisaient écho à l’imaginaire du cinéma et du plaisir que cela procurait, le démarrage de cet Escape Game nous permet de vivre ce que de nombreux égyptologues de films ont vécu avant nous ! Le mécanisme initial est tout simplement exceptionnel. Dans cette première pièce, ne visez pas le chrono, profitez, trompez-vous volontairement pour prolonger l’expérience, ce que je ne manque évidemment pas de faire, au désespoir de mes copains de jeu.

Nous traversons différents univers et époques afin de récupérer les morceaux d’Oggy, et les décors sont très beaux. Les éclairages sont soignés et les musiques et bruitages bien sympas. Les anachronismes sont nombreux, comme dans le dessin animé, et appuient le coté loufoque des aventures du chat. Après la surprise de l’Égypte, nous progressons, changeons plusieurs fois de thème et arrivons dans une pièce encore plus folle qui provoque une étrange sensation. Est-ce qu’il se passe vraiment ce que l’on ressent ? On en vient à douter, et pourtant…

Les énigmes sont très variées, collaboratives pour certaines, souvent High-tech et surtout agréables. Une partie d’entre elles demande de la dextérité, ou tout du moins pas de grosses pattes de chat bleu ou de tout autre animal maladroit. La fouille est aussi présente sans être vicieuse, et nous ne dérogeons évidemment pas à notre réputation inégalable, le GM doit plusieurs fois nous venir en aide. Un petit reproche concerne certains mécanismes qui déclenchent l’ouverture de trappes ou de portes sans le signaler aux joueurs. Nous nous retrouvons ainsi plusieurs fois à croire que nous n’avons pas la solution d’une énigme alors que la trappe est bien ouverte.

Le thème étant particulièrement adapté, Oggy prisonnier du temps peut convenir à des enfants à partir de 7 ans. Mais cette aventure convient aussi parfaitement à des adultes puisqu’un mode «difficile» existe, avec des énigmes et mécanismes plus complexes où plus sensibles aux erreurs des joueurs. Pendant nos 54 minutes de jeu, nous n’avons pas une seule fois l’impression d’être dans un jeu pour enfants, la difficulté est souvent là et le stress du chrono bien présent.

Cette salle très réussie et nous réconcilie avec les Escape Games à licence. Nous n’avions eu jusqu’à présent que des expériences moyennes, pour ne pas dire mauvaises, avec les aventures tirées de licences ou de marques, éphémères ou non. Le très important budget de création de cette salle explique sans doute cette réussite, mais ce n’est pas la seule raison. Il y a des superbes idées, de l’originalité, du fun et enfin des décors et mécanismes bluffants.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Majestic.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Majestic

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Jeu – Untitled Goose Game

1 décembre 2019Laisser un commentaire

Quand les Français transforment les oies en rillettes, les Australiens les utilisent pour empoisonner les humains !

Ce « jeu sans titre » vient d’une idée un peu barrée de développeurs australiens, les créateurs du studio House House. Le projet a été suivi et édité par Panic Inc., une société qui résonne particulièrement dans mon cœur de fanboy Apple et qui se diversifie depuis quelques années dans les jeux vidéo. Après Firewatch en 2016 et ce Goose Game en 2019, ils devraient sortir leur étrange console portable en début d’année prochaine, la Playdate.

Sans oie ni loi !

Résumer Untitled Goose Game en quelques mots est assez simple, le but est d’emmerder le plus possible les habitants d’un petit village. Et rien de mieux que d’incarner une oie vicieuse, voleuse et bruyante pour y arriver. Le résultat est tout simplement jouissif.

Tout le jeu se fait en vue objective avec des angles de caméra qui varient en fonction du lieu, des rues du village, des bâtiments. Un peu typé sandbox, le jeu est non linéaire et les missions vont tout miser sur l’imagination et la créativité du joueur, afin d’ennuyer un fermier, des commerçants, restaurateurs ou encore des enfants peureux. Si le village est réparti en plusieurs zones, les déplacements se font sans chargement et donnent l’impression d’une grande carte. Quand un certain nombre d’objectifs sont réalisés sur une zone, l’accès au niveau suivant est alors possible, des portes et passages s’ouvrent. Votre oie reste cependant toujours libre de continuer à «s’occuper» des personnages de la zone, d’avancer ou même de revenir en arrière via d’autres passages qu’elle peut alors débloquer.

On pense immanquablement aux jeux d’infiltration avec Untitled Goose Game, mais le thème est pour une fois bien plus fun et léger. Pas de Ninja cher à MGS ou de Zombie, on ne compte pas ses munitions restantes, mais plutôt tout ce que l’on arrive à voler et transporter dans un coin reculé de la ville, tel le trésor d’une pie… ou d’une oie. Mais contrairement à la majorité des jeux d’infiltration, il n’y a pas de boss à battre en fin de niveau, juste une énigme plus complexe, l’apogée de l’agacement des villageois. Ils ne manqueront d’ailleurs pas de réagir et finiront par planter un panneau «Interdit aux oies» que vous vous empresserez d’arracher.

La musique est une pépite à part entière ! Basée sur les préludes de Debussy, elle évolue en fonction du comportement de l’oie et des humains. Un personnage s’énerve, tourne en rond, est bloqué ? Le thème de piano s’adapte, se répète, nerveux, il encourage l’oie à continuer. A l’inverse, la musique devient douce et posée quand l’oie avance cachée, jusqu’à ce que vous décidiez de rompre ce calme d’une pression sur une touche… …et pousser un cri pour surprendre votre adversaire. On devrait d’ailleurs écrire «cacarder», le terme exact que tous les joueurs vont finir par connaître avec ce jeu.

Après quatre heures de plaisir vicieux, l’oie peut être fière d’apparaître au générique de fin. Elle a terminé son premier run dans le village et découvre une nouvelle série de missions qui prolongent la durée du jeu.

Disponible sur PC et Switch, Untitled Goose Game a réussi l’exploit de se placer en première position de nombreux stores Nintendo lors de sa sortie, devant Zelda Link’s Awakening, ce qui est un beau succès pour un jeu indé. On est fans de son côté absurde, barré, et de cette petite oie que rien n’arrête.

Aucune oie n’a été maltraitée lors de la rédaction de cet article, mais des humains, si…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com.

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Urbex – «Le manoir de l’Homme au ballon»

14 novembre 2019Laisser un commentaire

Visite d’un manoir Normand qui a eu plusieurs vies, de la colonie de vacances au centre de désintoxication, pour finir aujourd’hui à l’abandon…

Cela faisait presque deux ans que je n’avais pas fait d’Urbex, en dehors de quelques coups d’œil furtifs au travers de fenêtres de bâtiments désaffectés. Deux ans sans le plaisir de l’exploration, de la découverte, de la surprise, jusqu’au week-end dernier !

Au détour d’une balade en Normandie, nous passons devant un grand manoir qui semble abandonné. Aucune barrière ne ferme le terrain et il est impossible de résister à la tentation, de ne pas nous en approcher, tant le bâtiment est beau. Nous le contournons, mais comme nous sommes en famille et que je n’ai aucune idée de son état intérieur et des risques, je préfère ne pas y entrer. En tous cas pas tout de suite…

Par chance, un copain avec qui j’ai déjà visité la Fac de 12h02 et une des explorations de l’Entrepôt au manège clandestin est aussi dans la région, et nous décidons de nous y retrouver le lendemain matin.

Nous commençons par visiter le rez-de-chaussée. Je m’attends à découvrir un grand escalier central et c’est finalement un petit escalier sur le coté qui dessert chaque niveau, rendant les couloirs immenses. Si une grande porte en bois a résisté aux dégradations, les pièces sont en partie taguées. Toutes les fenêtres sont obstruées et le soleil éclaire faiblement l’espace.

De multiples traces de travaux plus ou moins récents sont visibles en arrivant au premier étage. L’espace est étrangement divisé en de nombreuses petites pièces et certaines sont recouvertes de Placo brut, des gaines électriques pendent, vides de tous câbles. Les fenêtres sont neuves mais leurs vitres détruites. On a l’impression d’être face à un chantier à peine commencé et déjà abandonné.

Un détail attire mon attention, le carrelage d’une pièce est découpé pour dessiner un « homme au ballon ». Le béton apparait au travers et semble avoir été coloré, le jaune du ballon est encore vif et on devine du rouge et du bleu.

L’escalier qui mène au dernier étage a été partiellement brulé, mais ne semble pas dangereux. Nous pouvons y monter et découvrir des pièces dans lesquelles le plancher a totalement disparu. Une fougère pousse dans un coin et la vue sur le sémaphore et la mer est superbe.

Nous finissons par le sous-sol et ressortons du manoir. Des petits bâtiments couverts de tags et de végétation sont visibles sur le coté, mais ce sera peut-être pour une prochaine visite.

Histoire

S’il est difficile de trouver la date de construction de ce manoir et ses premiers habitants, son histoire devient plus connue à partir de la fin de la première guerre mondiale. Il a servi pendant 50 ans de colonie de vacances pour les enfants de mineurs des Houillères du bassin Nord-Pas-de-Calais et des bâtiments annexes servaient de dortoirs.

Il a ensuite été racheté dans les années 1970 pour devenir un centre de désintoxication. L’association qui gérait ce manoir avait des dizaines d’autres centres dans le monde, mais son fonctionnement obscur, des malversations financières et des dérives sectaires ont finalement provoqué sa chute. L’étrange motif d’homme au ballon creusé dans le carrelage est en fait le logo d’une des branches de cette association.

Abandonné depuis les années 2000, le manoir se dégrade petit à petit. La mairie a demandé son classement en 2016…

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Cliquez sur une photo pour accéder à la galerie…

Pour voir tous les articles sur le thème Urbex

Crédits Photos : © Sébastien Mougey, à l’exception de la carte postale et du logo de l’association

Classé sous :Photographies, Une, Urbex Laisser un commentaire

Escape Game – «Menace Soviétique» Escape Agency

2 novembre 2019Laisser un commentaire

Grande puissance nucléaire à l’époque de la guerre froide, l’ex URSS renferme encore de nombreux secrets, dont certains disséminés en Europe de l’ouest.

Si les créateurs d’Escape Games sont généralement eux-mêmes joueurs et curieux, ils sont parfois tellement débordés qu’ils ne pensent même pas à ouvrir toutes les portes de leurs locaux. Sans doute trop occupés à contrer le machiavélique Dr Kang, il aura fallu plus de 3 ans à The Escape Agency pour avoir la curiosité d’ouvrir la porte de leur sous-sol et réaliser qu’il renfermait quelque chose d’assez exceptionnel.

Le soir de notre visite, Guillaume nous présente enfin leur découverte, une base soviétique secrètement installée dans Paris pendant la guerre froide et abandonnée depuis. Un passage secret y mène et coïncidence troublante, un événement de la plus haute importance requiert notre présence.

Menace Soviétique

Un ancien centre de commandement de l’URSS a été réactivé en Crimée et quelqu’un essaie de l’utiliser pour lancer les missiles nucléaires encore actifs. Nous devons tenter de le contrer depuis Paris et sauver le monde d’une probable tempête nucléaire…

La base est donc secrètement cachée dans une cave voûtée du quartier. Les décors sont bruts, entre la pierre de la cave et le métal des portes, agrémentés de quelques drapeaux et affiches à la gloire de l’URSS, tout le charme soviétique est là. Les équipements semblent à l’arrêt depuis plus de 30 ans et toutes les inscriptions et manuels sont en cyrillique. Fylo se précipite et enfile le premier costume de militaire, mais cela ne nous aide malheureusement pas dans la compréhension du russe.

Les lieux me font penser à un Escape Game « new-old-school ». Comme dans les salles de 2014 ou 2015, les murs sont recouverts de mécanismes qui invitent immédiatement au jeu et nous attirent, sauf qu’ils gagnent la crédibilité et la technologie de 2019. Si les salles récentes font souvent le pari de l’intégration des mécanismes et les dévoilent au fur et à mesure de l’histoire, ce n’est pas le cas ici. Le résultat est déstabilisant pour les joueurs instinctifs que nous sommes, nous n’avons qu’une envie, nous précipiter et essayer un après l’autre chaque mécanisme. Nous en oublions forcément le brief initial, et notre GM nous rappelle plusieurs fois que nous devons impérativement trouver un moyen de relier la base parisienne avec l’URSS.

Ces différents équipements sont tous d’époque, ou reproduisent parfaitement le style des années 70 ou 80. On ne trouve pas de LED ou d’écran LCD, mais des ampoules, des tubes cathodiques et des téléphones à cadran. Les mécanismes qu’ils renferment sont bien évidemment beaucoup plus modernes, sous une apparence préservée, et le plaisir ludique est bien là.

Trois niveaux de difficulté existent pour cette Menace Soviétique et l’enseigne nous a gâtés en choisissant pour nous « Mégalomane ». Si bien qu’entre tous les mécanismes qui nous font perdre la tête et la difficulté, notre début est assez chaotique. Le GM nous envoie beaucoup de messages et nous arrivons finalement à comprendre les enchaînements et à progresser. Comme souvent, notre équipe se réveille sur la seconde partie de l’aventure et le rythme s’accélère. Plusieurs énigmes déclenchent de belles surprises, des effets waouh qui nous font encore perdre un peu de temps, nous sommes comme des enfants subjugués par un feu d’artifice.

Le dernier mécanisme permet le désamorçage des missiles, et demande à la fois de la concentration, du travail d’équipe et une bonne gestion du stress, ce dont nous manquons cruellement après presque 70 minutes de jeu. Nous arrivons enfin à le désactiver, à 28 secondes de la fin, et nous remarquons seulement à ce moment l’ambiance sonore qui participait à la pression et l’immersion.

La Menace Soviétique est une excellente salle, très dense et éprouvante. Il ne faut pas craindre de choisir le niveau « novice » qui ne réduit pas le nombre d’épreuves. Vous ne passerez donc pas à coté de certains mécanismes, vous aurez juste un peu plus de temps ou besoin d’un peu moins de précision pour les réussir.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Escape Agency.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Escape Agency

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