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The Centrifuge Brain Project, les manèges de l’extrême

1 janvier 2020Laisser un commentaire

Pour le premier article de 2020, retour sur les étranges manèges de l’Institut de recherche centrifuge.

En entrant dans l’exposition Art Robotique de la Cité des Sciences en 2014, les visiteurs se retrouvaient face à d’immenses plans de manèges un peu fous. Plusieurs écrans projetaient des vidéos de ces manèges en activités et l’on pouvait passer devant sans trop se poser de question.

Mais si l’on s’attardait un peu, la curiosité l’emportant, leur violence extrême, la durée des attractions en dizaines d’heures et les incompatibilités avec la gravité terrestre commençaient à faire douter le spectateur. Le Dr Nick Laslowicz, chercheur de l’Institut de recherche centrifuge basé en Floride expliquait pourtant de manière très sérieuse l’impact sur le cerveau d’un manège ou la simulation prénatale du «Dandelion».

Tout était finalement un superbe faux documentaire créé par Till Nowak, un artiste et réalisateur Allemand ! Si vous ne l’avez pas encore vu, laissez-vous captiver et embarquez dans ces manèges impossibles.


Version sous titrée

Crédits Photos : © Till Nowak

Classé sous :Geek et High-Tech, Une Laisser un commentaire

Escape Game – «Motel Hanté» Victory Escape

22 décembre 2019Laisser un commentaire

Est-il possible qu’un esprit hante simultanément deux lieux, une chambre d’un hôtel Rennais déserté et une autre d’un hôtel Parisien abandonné ?

Étant assez fans des Escape Games créés par Gabriel et Ania d’InGame Design, que les parisiens connaissent pour One Hour et Team Time, nous avions suivi de loin la création de leur Motel Hanté à Rennes. Malgré les avis dithyrambiques sur cette salle, la distance et notre manque de temps étaient des freins trop importants pour notre équipe. Nous ne pouvions donc que regarder avec envie cette salle et nous dire qu’un jour, peut-être, nous irions à Rennes…

Et finalement, cet hôtel est presque venu à nous puisque l’enseigne Victory Escape a eu la très bonne idée d’ouvrir sur Paris son petit frère, basé sur le même scénario et les mêmes énigmes. Nous connaissions déjà cette enseigne pour leurs salles historiques de la rue de la Victoire, et plus récemment l’Arche Perdue de leurs locaux du Marais, une aventure dans de superbes décors. Nous étions donc très curieux d’y retourner, et nous nous y rendons fin novembre, seulement quelques jours après la découverte d’une étrange chambre numérotée 237 dans un de leurs couloirs…

Le Motel Hanté

Après la surprenante mort des propriétaires d’un hôtel parisien, une journaliste est persuadée qu’une des chambres est hantée. Elle se rend sur place mais en ressort totalement folle. Nous devons pénétrer dans cette chambre et tenter d’exorciser les lieux.

Quentin, notre Game Master, nous accompagne devant la chambre mais refuse d’y entrer lui-même. Il préfère envoyer notre équipe, sans doute trop inconsciente pour repousser cette mission. Alors que nous passons la porte, l’éclairage se met à clignoter, d’étranges bruits se font entendre, et la serrure se verrouille derrière nous. Les pièces sont petites, mais très « joliment » décorés, elles collent parfaitement au thème et l’inconscient des films d’horreurs. Des traces de brulures sont visibles sur les murs, le mobilier semble figé dans les années 60, l’ambiance est sombre et se veut stressante. La salle de bain a dû être détournée pour d’autres usages nettement plus morbides…

Si les décors sont bien travaillés et dans le réalisme des Escape Games modernes, certaines énigmes peinent à nous convaincre. L’une des toutes premières est presque surprenante ici, tellement elle parait old school. Nous avons du mal à croire que sa résolution peut-être si évidente, et nous refusons inconsciemment de poursuivre dans cette voie, à tort. Heureusement, d’autres énigmes sont plus agréables, en plusieurs étapes, High Tech ou collaboratives, mais cela manque un peu de mécanismes funs. Une salle typée horreur ne doit pas pour autant oublier le plaisir de la résolution et de la manipulation. L’enchainement est totalement linéaire et cela simplifie la progression, même si nous avons parfois entre les mains les éléments de plusieurs épreuves.

Il nous faudra un peu d’aide sur les dernières énigmes, car si après coup la logique semble évidente, le paranormal de ce Motel doit avoir un effet sur nos cerveaux. Le GM froussard qui a refusé d’entrer dans la chambre 237 arrive néanmoins à communiquer avec nous via l’écran d’une ancienne télévision, dans un bruit et un effet de vieille VHS ou de télé déréglée.

Les quelques Jump scares rencontrés fonctionnent bien et des interventions extérieures pendant l’aventure rajoutent un peu de pression. Le jeu des éclairages, des bruitages et de l’accompagnement sonore participe à cette ambiance pesante. Les équipes de joueurs flippés auront surement leur dose de stress, sans que ce ne soit insurmontable.

Nous quittons la chambre après 49 minutes à combattre ce qu’elle renferme, son mystère restant à peu près entier pour les prochains visiteurs. Ce Motel Hanté est un bon Escape Game, mais avec de tels Game Designers, nous en attendions sans doute inconsciemment un peu plus. Il est lugubre sans être horrible et plaira à ceux qui veulent se faire un peu peur, sans se retrouver attachés ou découpés par des bouchers ou des cannibales.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Victory Escape.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Victory Escape

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Escape Game – «Oggy prisonnier du temps» Majestic

14 décembre 2019Laisser un commentaire

Qui de mieux qu’une équipe débile pour rejoindre un chat bleu mou et une bande de cafards insupportables ? A moins que ce ne soit l’inverse ?

En plus d’être le héros d’un dessin animé diffusé depuis 20 ans, Oggy est depuis fin 2018 l’objet d’un Escape Game chez Majestic. Après les profondeurs de l’Atlantide et l’immersion du Titanic, cette enseigne a donc choisi un sujet plus léger et plus enfantin pour sa troisième salle. Avec notre âge mental à peine équivalent à celui d’un ado, nous devrions assez facilement réussir à entrer dans l’histoire.

Comme je n’avais qu’une connaissance lointaine des problèmes d’Oggy, j’ai pour une fois révisé et regardé les premiers épisodes de ses aventures, et surtout une partie de la saison 5 axée autour du voyage dans le temps et l’espace. Oggy est donc un chat bleu qui se fait martyriser par trois cafards, hyper imaginatifs pour lui pourrir la vie.

C’est dans sa cuisine que le briefing se passe, et après un petite révision des bases de la série, Benjamin nous présente une étrange machine digne d’un savant fou…

Oggy prisonnier du temps

Dans son éternel combat contre les cafards, Oggy pensait avoir trouvé l’arme ultime, l’Exterminator 4000. Sauf qu’une telle machine n’aurait jamais du être entre les mains d’un chat maladroit, il s’est lui-même découpé et propulsé à différentes époques. Avec la fourberie de notre équipe, nous pensions venir en aide aux méchants, et c’est finalement le gentil chat que nous allons devoir secourir !

La première mission se passe en Égypte, comme le premier épisode de la saison 5, et nous sommes immédiatement transportés dans un mélange d’Oggy et les cafards et d’Indiana Jones sous acide. Nous parlions récemment dans notre article sur Cannibal Island des mécanismes qui faisaient écho à l’imaginaire du cinéma et du plaisir que cela procurait, le démarrage de cet Escape Game nous permet de vivre ce que de nombreux égyptologues de films ont vécu avant nous ! Le mécanisme initial est tout simplement exceptionnel. Dans cette première pièce, ne visez pas le chrono, profitez, trompez-vous volontairement pour prolonger l’expérience, ce que je ne manque évidemment pas de faire, au désespoir de mes copains de jeu.

Nous traversons différents univers et époques afin de récupérer les morceaux d’Oggy, et les décors sont très beaux. Les éclairages sont soignés et les musiques et bruitages bien sympas. Les anachronismes sont nombreux, comme dans le dessin animé, et appuient le coté loufoque des aventures du chat. Après la surprise de l’Égypte, nous progressons, changeons plusieurs fois de thème et arrivons dans une pièce encore plus folle qui provoque une étrange sensation. Est-ce qu’il se passe vraiment ce que l’on ressent ? On en vient à douter, et pourtant…

Les énigmes sont très variées, collaboratives pour certaines, souvent High-tech et surtout agréables. Une partie d’entre elles demande de la dextérité, ou tout du moins pas de grosses pattes de chat bleu ou de tout autre animal maladroit. La fouille est aussi présente sans être vicieuse, et nous ne dérogeons évidemment pas à notre réputation inégalable, le GM doit plusieurs fois nous venir en aide. Un petit reproche concerne certains mécanismes qui déclenchent l’ouverture de trappes ou de portes sans le signaler aux joueurs. Nous nous retrouvons ainsi plusieurs fois à croire que nous n’avons pas la solution d’une énigme alors que la trappe est bien ouverte.

Le thème étant particulièrement adapté, Oggy prisonnier du temps peut convenir à des enfants à partir de 7 ans. Mais cette aventure convient aussi parfaitement à des adultes puisqu’un mode «difficile» existe, avec des énigmes et mécanismes plus complexes où plus sensibles aux erreurs des joueurs. Pendant nos 54 minutes de jeu, nous n’avons pas une seule fois l’impression d’être dans un jeu pour enfants, la difficulté est souvent là et le stress du chrono bien présent.

Cette salle très réussie et nous réconcilie avec les Escape Games à licence. Nous n’avions eu jusqu’à présent que des expériences moyennes, pour ne pas dire mauvaises, avec les aventures tirées de licences ou de marques, éphémères ou non. Le très important budget de création de cette salle explique sans doute cette réussite, mais ce n’est pas la seule raison. Il y a des superbes idées, de l’originalité, du fun et enfin des décors et mécanismes bluffants.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Majestic.

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Crédits Photos : © Majestic

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Jeu – Untitled Goose Game

1 décembre 2019Laisser un commentaire

Quand les Français transforment les oies en rillettes, les Australiens les utilisent pour empoisonner les humains !

Ce « jeu sans titre » vient d’une idée un peu barrée de développeurs australiens, les créateurs du studio House House. Le projet a été suivi et édité par Panic Inc., une société qui résonne particulièrement dans mon cœur de fanboy Apple et qui se diversifie depuis quelques années dans les jeux vidéo. Après Firewatch en 2016 et ce Goose Game en 2019, ils devraient sortir leur étrange console portable en début d’année prochaine, la Playdate.

Sans oie ni loi !

Résumer Untitled Goose Game en quelques mots est assez simple, le but est d’emmerder le plus possible les habitants d’un petit village. Et rien de mieux que d’incarner une oie vicieuse, voleuse et bruyante pour y arriver. Le résultat est tout simplement jouissif.

Tout le jeu se fait en vue objective avec des angles de caméra qui varient en fonction du lieu, des rues du village, des bâtiments. Un peu typé sandbox, le jeu est non linéaire et les missions vont tout miser sur l’imagination et la créativité du joueur, afin d’ennuyer un fermier, des commerçants, restaurateurs ou encore des enfants peureux. Si le village est réparti en plusieurs zones, les déplacements se font sans chargement et donnent l’impression d’une grande carte. Quand un certain nombre d’objectifs sont réalisés sur une zone, l’accès au niveau suivant est alors possible, des portes et passages s’ouvrent. Votre oie reste cependant toujours libre de continuer à «s’occuper» des personnages de la zone, d’avancer ou même de revenir en arrière via d’autres passages qu’elle peut alors débloquer.

On pense immanquablement aux jeux d’infiltration avec Untitled Goose Game, mais le thème est pour une fois bien plus fun et léger. Pas de Ninja cher à MGS ou de Zombie, on ne compte pas ses munitions restantes, mais plutôt tout ce que l’on arrive à voler et transporter dans un coin reculé de la ville, tel le trésor d’une pie… ou d’une oie. Mais contrairement à la majorité des jeux d’infiltration, il n’y a pas de boss à battre en fin de niveau, juste une énigme plus complexe, l’apogée de l’agacement des villageois. Ils ne manqueront d’ailleurs pas de réagir et finiront par planter un panneau «Interdit aux oies» que vous vous empresserez d’arracher.

La musique est une pépite à part entière ! Basée sur les préludes de Debussy, elle évolue en fonction du comportement de l’oie et des humains. Un personnage s’énerve, tourne en rond, est bloqué ? Le thème de piano s’adapte, se répète, nerveux, il encourage l’oie à continuer. A l’inverse, la musique devient douce et posée quand l’oie avance cachée, jusqu’à ce que vous décidiez de rompre ce calme d’une pression sur une touche… …et pousser un cri pour surprendre votre adversaire. On devrait d’ailleurs écrire «cacarder», le terme exact que tous les joueurs vont finir par connaître avec ce jeu.

Après quatre heures de plaisir vicieux, l’oie peut être fière d’apparaître au générique de fin. Elle a terminé son premier run dans le village et découvre une nouvelle série de missions qui prolongent la durée du jeu.

Disponible sur PC et Switch, Untitled Goose Game a réussi l’exploit de se placer en première position de nombreux stores Nintendo lors de sa sortie, devant Zelda Link’s Awakening, ce qui est un beau succès pour un jeu indé. On est fans de son côté absurde, barré, et de cette petite oie que rien n’arrête.

Aucune oie n’a été maltraitée lors de la rédaction de cet article, mais des humains, si…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com.

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Urbex – «Le manoir de l’Homme au ballon»

14 novembre 2019Laisser un commentaire

Visite d’un manoir Normand qui a eu plusieurs vies, de la colonie de vacances au centre de désintoxication, pour finir aujourd’hui à l’abandon…

Cela faisait presque deux ans que je n’avais pas fait d’Urbex, en dehors de quelques coups d’œil furtifs au travers de fenêtres de bâtiments désaffectés. Deux ans sans le plaisir de l’exploration, de la découverte, de la surprise, jusqu’au week-end dernier !

Au détour d’une balade en Normandie, nous passons devant un grand manoir qui semble abandonné. Aucune barrière ne ferme le terrain et il est impossible de résister à la tentation, de ne pas nous en approcher, tant le bâtiment est beau. Nous le contournons, mais comme nous sommes en famille et que je n’ai aucune idée de son état intérieur et des risques, je préfère ne pas y entrer. En tous cas pas tout de suite…

Par chance, un copain avec qui j’ai déjà visité la Fac de 12h02 et une des explorations de l’Entrepôt au manège clandestin est aussi dans la région, et nous décidons de nous y retrouver le lendemain matin.

Nous commençons par visiter le rez-de-chaussée. Je m’attends à découvrir un grand escalier central et c’est finalement un petit escalier sur le coté qui dessert chaque niveau, rendant les couloirs immenses. Si une grande porte en bois a résisté aux dégradations, les pièces sont en partie taguées. Toutes les fenêtres sont obstruées et le soleil éclaire faiblement l’espace.

De multiples traces de travaux plus ou moins récents sont visibles en arrivant au premier étage. L’espace est étrangement divisé en de nombreuses petites pièces et certaines sont recouvertes de Placo brut, des gaines électriques pendent, vides de tous câbles. Les fenêtres sont neuves mais leurs vitres détruites. On a l’impression d’être face à un chantier à peine commencé et déjà abandonné.

Un détail attire mon attention, le carrelage d’une pièce est découpé pour dessiner un « homme au ballon ». Le béton apparait au travers et semble avoir été coloré, le jaune du ballon est encore vif et on devine du rouge et du bleu.

L’escalier qui mène au dernier étage a été partiellement brulé, mais ne semble pas dangereux. Nous pouvons y monter et découvrir des pièces dans lesquelles le plancher a totalement disparu. Une fougère pousse dans un coin et la vue sur le sémaphore et la mer est superbe.

Nous finissons par le sous-sol et ressortons du manoir. Des petits bâtiments couverts de tags et de végétation sont visibles sur le coté, mais ce sera peut-être pour une prochaine visite.

Histoire

S’il est difficile de trouver la date de construction de ce manoir et ses premiers habitants, son histoire devient plus connue à partir de la fin de la première guerre mondiale. Il a servi pendant 50 ans de colonie de vacances pour les enfants de mineurs des Houillères du bassin Nord-Pas-de-Calais et des bâtiments annexes servaient de dortoirs.

Il a ensuite été racheté dans les années 1970 pour devenir un centre de désintoxication. L’association qui gérait ce manoir avait des dizaines d’autres centres dans le monde, mais son fonctionnement obscur, des malversations financières et des dérives sectaires ont finalement provoqué sa chute. L’étrange motif d’homme au ballon creusé dans le carrelage est en fait le logo d’une des branches de cette association.

Abandonné depuis les années 2000, le manoir se dégrade petit à petit. La mairie a demandé son classement en 2016…

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Cliquez sur une photo pour accéder à la galerie…

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Crédits Photos : © Sébastien Mougey, à l’exception de la carte postale et du logo de l’association

Classé sous :Photographies, Une, Urbex Laisser un commentaire

Escape Game – «Menace Soviétique» Escape Agency

2 novembre 2019Laisser un commentaire

Grande puissance nucléaire à l’époque de la guerre froide, l’ex URSS renferme encore de nombreux secrets, dont certains disséminés en Europe de l’ouest.

Si les créateurs d’Escape Games sont généralement eux-mêmes joueurs et curieux, ils sont parfois tellement débordés qu’ils ne pensent même pas à ouvrir toutes les portes de leurs locaux. Sans doute trop occupés à contrer le machiavélique Dr Kang, il aura fallu plus de 3 ans à The Escape Agency pour avoir la curiosité d’ouvrir la porte de leur sous-sol et réaliser qu’il renfermait quelque chose d’assez exceptionnel.

Le soir de notre visite, Guillaume nous présente enfin leur découverte, une base soviétique secrètement installée dans Paris pendant la guerre froide et abandonnée depuis. Un passage secret y mène et coïncidence troublante, un événement de la plus haute importance requiert notre présence.

Menace Soviétique

Un ancien centre de commandement de l’URSS a été réactivé en Crimée et quelqu’un essaie de l’utiliser pour lancer les missiles nucléaires encore actifs. Nous devons tenter de le contrer depuis Paris et sauver le monde d’une probable tempête nucléaire…

La base est donc secrètement cachée dans une cave voûtée du quartier. Les décors sont bruts, entre la pierre de la cave et le métal des portes, agrémentés de quelques drapeaux et affiches à la gloire de l’URSS, tout le charme soviétique est là. Les équipements semblent à l’arrêt depuis plus de 30 ans et toutes les inscriptions et manuels sont en cyrillique. Fylo se précipite et enfile le premier costume de militaire, mais cela ne nous aide malheureusement pas dans la compréhension du russe.

Les lieux me font penser à un Escape Game « new-old-school ». Comme dans les salles de 2014 ou 2015, les murs sont recouverts de mécanismes qui invitent immédiatement au jeu et nous attirent, sauf qu’ils gagnent la crédibilité et la technologie de 2019. Si les salles récentes font souvent le pari de l’intégration des mécanismes et les dévoilent au fur et à mesure de l’histoire, ce n’est pas le cas ici. Le résultat est déstabilisant pour les joueurs instinctifs que nous sommes, nous n’avons qu’une envie, nous précipiter et essayer un après l’autre chaque mécanisme. Nous en oublions forcément le brief initial, et notre GM nous rappelle plusieurs fois que nous devons impérativement trouver un moyen de relier la base parisienne avec l’URSS.

Ces différents équipements sont tous d’époque, ou reproduisent parfaitement le style des années 70 ou 80. On ne trouve pas de LED ou d’écran LCD, mais des ampoules, des tubes cathodiques et des téléphones à cadran. Les mécanismes qu’ils renferment sont bien évidemment beaucoup plus modernes, sous une apparence préservée, et le plaisir ludique est bien là.

Trois niveaux de difficulté existent pour cette Menace Soviétique et l’enseigne nous a gâtés en choisissant pour nous « Mégalomane ». Si bien qu’entre tous les mécanismes qui nous font perdre la tête et la difficulté, notre début est assez chaotique. Le GM nous envoie beaucoup de messages et nous arrivons finalement à comprendre les enchaînements et à progresser. Comme souvent, notre équipe se réveille sur la seconde partie de l’aventure et le rythme s’accélère. Plusieurs énigmes déclenchent de belles surprises, des effets waouh qui nous font encore perdre un peu de temps, nous sommes comme des enfants subjugués par un feu d’artifice.

Le dernier mécanisme permet le désamorçage des missiles, et demande à la fois de la concentration, du travail d’équipe et une bonne gestion du stress, ce dont nous manquons cruellement après presque 70 minutes de jeu. Nous arrivons enfin à le désactiver, à 28 secondes de la fin, et nous remarquons seulement à ce moment l’ambiance sonore qui participait à la pression et l’immersion.

La Menace Soviétique est une excellente salle, très dense et éprouvante. Il ne faut pas craindre de choisir le niveau « novice » qui ne réduit pas le nombre d’épreuves. Vous ne passerez donc pas à coté de certains mécanismes, vous aurez juste un peu plus de temps ou besoin d’un peu moins de précision pour les réussir.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Escape Agency.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Escape Agency

Classé sous :Escape Games, Suite Laisser un commentaire

Le trac du Podcast !

18 octobre 2019Laisser un commentaire

Participer à un podcast est une étrange expérience, à la fois excitante et déstabilisante, d’autant plus quand on a l’habitude de l’écrit.

L’écriture d’article pour la presse papier, en ligne ou même pour les blogs, est un exercice relativement calme et posé. On organise ses idées, rédige, corrige, reformule, améliore son texte jusqu’à l’obtention de quelque chose que l’on juge abouti, puis on le publie. La pression peut venir des délais, de l’urgence du bouclage, mais pas de la rédaction en elle-même.

A l’inverse, le podcast s’apparente à la radio et son instantanéité. La majorité des podcasts est réalisée dans les conditions du direct, les échanges entre les intervenants se font en « live » et il n’est pas possible de revenir sur un sujet une fois l’enregistrement terminé, pour le compléter ou le corriger. Lors du montage, le réalisateur peut couper les blancs, les hésitations et quelques phrases sans intérêt, mais rarement faire plus.

Après des années de presse et de blogs, je me suis retrouvé à trois reprises à enregistrer des podcasts, et à chaque fois mon ressenti était le même. Les sujets étaient autour des Escape Games, une passion qui commence à durer, mais je ne connaissais ni les questions, ni les thématiques qui allaient être abordées, et ma préparation ne pouvait donc qu’être succincte. Nous étions de trois à cinq intervenants, tous avec une farouche envie de parler et défendre nos idées. À chaque participation, l’enregistrement a provoqué un stress étonnant, presque à trembler en tenant le micro, suivi de nombreux regrets quand je réalisais que j’avais oublié certains éléments de réponse, que j’aurais pu approfondir plus un sujet. Ce n’est que quelques semaines plus tard, lors de la diffusion du podcast et de mon écoute du résultat, que je ressentais enfin un soulagement et une grande joie qui effaçait le stress initial.

Mais pourquoi recommencer alors ? Car cette pression est finalement bénéfique, elle s’apparente sans doute à du trac et le résultat en vaut la peine. L’exercice viendrait d’ailleurs presque à me manquer…

[EDIT]Ajout de mon interview dans l’émission Coulisses sur France Inter, même si ce n’est pas un podcast, ajout des podcasts de 2020, ajout de Already Flashed, ajout de Silence on Joue de l’été 2025.

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Silence on Joue, Hors-Série Été 2025, épisode 4

Enregistré le 2 juillet 2025, diffusé le 8 août 2025, réalisé par Erwan Cario – Libération.
Sur Acast, Apple Podcast et Spotify…

Already Flashed

A partir de juillet 2020, réalisé par Sébastien Mougey.
Les deux réalisations des podcasts Polygamer m’avaient mis l’eau à la bouche, et un an plus tard j’ai recraqué sur un nouveau podcast. Already Flashed a pour sujet les mosaïques du street artiste Invader et sur FlashInvaders.

Polygamer n°2

Enregistré le 10 mai 2020, réalisé par Sébastien Mougey.
Sur Soundclound, Apple Podcast, Spotify et sur Polygamer…

EscapeCast n°12

Enregistré le 8 avril 2020, réalisé par François Touchard.
Sur Soundclound, Apple Podcast et Spotify…

Polygamer n°1

Enregistré le 5 avril 2020, réalisé par Sébastien Mougey.
Sur Soundclound, Apple Podcast, Spotify et sur Polygamer…

Emission Coulisses – France Inter

Enregistrée le 2 mars 2020, Alexandra Ackoun.
Sur Apple Podcast et sur le site de France Inter…

EscapeCast n°9

Enregistré le 23 septembre 2019, réalisé par François Touchard.
Sur Soundclound, Apple Podcast et Spotify…

EscapeCast n°3

Enregistré le 11 mai 2019, réalisé par François Touchard.
Sur Soundclound, Apple Podcast et Spotify…

PlayTime n°53

Enregistré en le 14 septembre 2017, réalisé par Flavien M.
Sur Soundclound, Apple Podcast et Kultur & Konfitur…

Crédits Photos : © Sébastien Mougey, issue de l’enregistrement d’EscapeCast n°3

Classé sous :Geek et High-Tech, Une Laisser un commentaire

Escape Game – «L’affaire des mannequins» Live Thriller

21 septembre 2019Laisser un commentaire

Quand un tueur en série rôde dans Paris et déjoue les investigations des meilleurs inspecteurs, il faut au moins notre équipe pour résoudre cette enquête grandeur nature.

Nous étions tentés par le Live Thriller dès l’été 2018, mais il nous aura finalement fallu plus d’un an pour nous décider. Si comme beaucoup d’équipes, la raison la plus évidente devrait être la peur, nous devons avouer qu’elle est beaucoup plus bête, ce jeu nous était complètement sorti de la tête. Même si par certains côtés le Live Thriller se rapproche des Escape Games, nous ne l’avions pas référencé pour autant dans notre base de données de salles et notre article sur les taux de réussite. Mais après avoir vécu cette étonnante expérience, nous pouvons confirmer qu’il y a toute sa place et réparer cet oubli !

Le rendez-vous est fixé un soir d’aout avec l’inspecteur adjoint Gambale, quelque part dans une rue du XVIIIè arrondissement de Paris. Il nous accompagne jusqu’à sa planque qui renferme une grande partie des éléments d’une enquête en cours…

Live Thriller, L’affaire des mannequins

Un tueur en série fait disparaître ses victimes et les remplace par de macabres mise en scènes de mannequins. L’enquête piétine depuis des années et seul un regard neuf, le nôtre, pourrait permettre de progresser.

Notre premier contact avec l’histoire est cette planque dont les murs sont recouverts de photos, d’anciens articles sur les disparitions, de fiches signalétiques. Gambale nous teste un peu, puis part sur une autre mission sans doute plus urgente. L’aventure commence alors réellement, et s’enchainent une succession d’événements entre le cinéma, le théâtre immersif et l’Escape Game. Le role play est évidement présent, c’est même la base de cette enquête grandeur nature.

Alors que nous fouillons la planque, un film est subitement projeté sur un des murs et présente le début de l’histoire, les inspecteurs Nils et Gambale, les victimes, les mannequins. Ceci arrivera à plusieurs moments clés, comme des scènes cinématiques d’un jeu vidéo. La qualité de la réalisation, la photo et le jeu d’acteur sont surprenants, bien au dessus de ce que nous voyons habituellement dans le milieu de l’Escape Game.

Notre talkie-walkie résonne, un individu suspect est repéré dans les environs, c’est le moment de quitter la planque. Nous parcourons le quartier, entrons dans différents lieux formidablement décorés, totalement crédibles et glaçants. Des musiques renforcent l’immersion et le coté cinématographique de l’aventure.

La peur n’est jamais loin, quand nous progressons en file indienne dans des couloirs sombres et étroits, aucun joueur de notre équipe ne veut être ni premier, ni dernier ! Un des lieux me donne l’impression d’avoir mon casque VR sur la tête et de jouer à Resident Evil 7, le décor est glauque, stressant et je m’attends presque à voir sortir un zombie d’une porte. Il faut reprendre nos esprits, ce n’est qu’une enquête criminelle sur un tueur en série psychopathe…

Le rapprochement avec les Escape Games se fait par la fouille, les manipulations et les quelques énigmes. Nous n’avons jamais à réfléchir intensément, ce qui ne serait de toutes façons pas vraiment faisable, vu notre état évidemment calme et serein.

Après 2h30 d’aventure, un final épique se déroule devant nos yeux. Nos différentes actions tout au long de l’enquête nous permettent d’accéder à une fin que nous pensons être la plus « heureuse ». Quatre fins sont ainsi prévues dans le scénario, mais nous n’arrivons pas à obtenir beaucoup plus d’informations sur les variations de l’histoire.

Nous retrouvons Geoffrey et Alexandre, les comédiens/GM qui nous ont accompagnés dans ce Live Thriller et pouvons débriefer l’aventure directement dans les décors. Sous un éclairage normal, les lieux apparaissent d’un coup moins stressants. Ce sont les mêmes comédiens qui nous ont suivis pendant les 2h30 de jeu, jouant formidablement bien les différents rôles et les improvisations liées à nos réactions. Pendant ce temps, d’autres acteurs s’occupaient des équipes suivantes, ce qui nécessite une organisation complexe et pas moins de 24 comédiens.

Cette aventure très originale laisse le souvenir d’un moment un peu exceptionnel. Son prix est beaucoup plus élevé qu’un Escape Game classique, mais la durée de jeu, les comédiens, les différents espaces sur plus de 250m2 le justifient pleinement. Et les sensations qu’elle procure sont incomparables. Même pas peur !

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de The Live Thriller.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © The Live Thriller

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Escape Game – «Nautilus, l’expédition Aronnax» Unleash Escape

24 août 2019Laisser un commentaire

D’après un étrange manuscrit, le Nautilus ne serait pas un sous-marin de fiction, mais existerait bel et bien, quelque part au large de l’atlantique sud.

Parfois, l’expérience d’un Escape Game est tellement forte qu’elle nous oblige à bousculer notre planning. Nous n’avons plus alors qu’une urgence en tête, raconter, partager, faire sortir de notre cerveau cette aventure pour enfin pouvoir revivre normalement. Vous nous trouverez sans doute un peu excessifs dans la suite de cet article, mais ce sera encore en dessous de ce que nous a fait vivre la mission Aronnax…

Après 17 mois de travaux et plusieurs mois de beta tests, Unleash Escape a ouvert sa première aventure à l’été 2019. En dehors des infos du site et de quelques échanges avec Loïc, le créateur, nous n’avons aucune idée de ce qui nous attend. D’autant que la lecture de Vingt mille lieues sous les mers remonte pour nous au moins au siècle dernier.

Notre GM nous conte l’aventure de Louis Aronnax, fils du héros de Jules Verne. L’histoire est très présente, et nous apprenons qu’Unleash a pour objectif dans ses aventures de pousser la narration, afin que l’histoire ne soit pas un simple alibi aux énigmes. Nous le suivons devant l’entrée de la salle, et derrière lui se trouvent à la fois une simple porte et un étrange autre accès. Nous n’écoutons alors plus rien, totalement focalisés, obnubilés par ce que nous venons de remarquer, en espérant que ce ne soit pas un élément de décor…

Nautilus, l’expédition Aronnax

A la mort de Pierre Aronnax, biographe du capitaine Némo, son fils découvre dans le manuscrit original un plan du Nautilus et des coordonnées. Il monte une expédition dont nous faisons partie, et après de longues journées en mer nous abordons enfin le sous-marin.

Les premières secondes de l’aventure nous mettent dans un état d’excitation assez rarement atteint dans un Escape Game. A chaque fois que nos regards se croisent, on découvre dans les yeux de l’autre un mélange d’émerveillement enfantin et d’incrédulité ! Les décors sont simplement inimaginables et les quelques photos de cet article ne seront pas suffisantes pour que vous vous représentiez le résultat. Le moindre centimètre du sous-marin est décoré, chaque nouvelle pièce est plus belle et incroyable que la précédente. Le métal est omniprésent, des lourdes portes jusqu’aux étranges mécanismes des serrures murales. Le nombre d’or n’est pas loin…

Si nous sommes généralement assez peu sensibles à la perfection de la cohérence scénaristique et ludique, nous ne pouvons cette fois qu’en remarquer le travail et ce que cela procure. L’histoire étant très forte et présente, l’inverse aurait d’ailleurs sans doute été pour une fois gênante. Les énigmes sont donc dans le thème et surtout parfaitement dans le déroulé de l’histoire que nous raconte Unleash. La salle n’étant absolument pas linéaire, nous avons soit eu la chance de progresser dans le bon ordre, soit le scénario est parfaitement conçu et maitrisé pour s’adapter aux actions des joueurs.

Les énigmes sont belles, certains mécanismes presque poétiques, et l’on aimerait pouvoir tout faire, tout toucher, tout actionner. La densité du jeu impose néanmoins que notre équipe se répartisse et travaille simultanément. Quand certains peuvent voir un immense mécanisme prendre vie, d’autres peuvent rencontrer un poulpe ! J’ai pour ma part la chance d’actionner un casse-tête et de vivre un superbe voyage dans les bras de Morphée.

L’équipe doit aussi parfois savoir se retrouver pour partager ses découvertes, comme dans tout Escape Game, mais aussi collaborer pour faire face aux caprices du sous-marin. Et cet espace à la fois clos et immense est le théâtre de nombreux rebondissements, de courses, d’aller-retour qui en font une aventure mémorable, rythmée par l’histoire et les échanges avec Conscience, l’assistant d’Aronnax.

L’aventure est calibrée pour 75 minutes et nous quittons le Nautilus au bout de 65 minutes, presque à regret, nous aimerions y rester encore et encore. Le debrief se passe avec Loïc à la fois dans le sous-marin et à l’accueil, puis entre Polygamer dans la rue, par messenger dans la nuit, devant une bière le lendemain, nous n’arrivons pas à nous sortir cette aventure de la tête.

Après tant de compliments, vous comprendrez que l’on classe à l’unanimité Nautilus l‘expédition Aronnax dans nos incontournables. Cette salle mériterait presque que l’on ajoute une nouvelle catégorie, encore plus haut dans le classement !

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Unleash Escape.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Unleash Escape

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Territoire du nord

10 août 2019Laisser un commentaire

Un croisement entre Ayers Rock et Kings Canyon, en Australie.

· 28/07/2018 · Australie
· Olympus E-M1mk2 · 12 mm (equ 24) · 1/640 s · ƒ/9 · 200 ISO
· © Sébastien Mougey · Tous droits réservés · All rights reserved
· Sur 500px

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