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Escape Game – «La disparition du train Zanetti» Secrets Hunters

7 mai 2023Laisser un commentaire

Faire disparaître un train à vapeur de plusieurs milliers de tonnes semble impossible, et pourtant, c’est arrivé en 1911 !

Nous ne pouvions passer à côté d’une nouvelle enseigne sur Paris, encore plus quand le thème d’une de leurs salles est un vieux train disparu. Nous avons écumé les escapes de cet univers et c’est toujours un plaisir de se retrouver dans ces décors de trains qui permettent toutes les folies. La deuxième salle de Secret Hunters a pour thème une Fête foraine, ce qui complique d’autant notre choix. Si encore ils avaient eu l’idée d’un thème un peu nul, ça aurait été facile de se décider entre les deux, mais là…

Pour laisser la surprise à l’équipe, je suis le seul à connaître le sujet en arrivant sur place. Malgré tout, quand Laurent, l’un des deux créateurs de l’enseigne nous demande si nous savons ce que nous venons faire, je ne peux que bredouiller un penaud «retrouver un train» ? Un train ne disparait évidemment pas comme ça, il y a forcément bien d’autres secrets à découvrir.

Les locaux sont immenses, nous déambulons dans de longs couloirs (ce qui semble logique pour réussir à planquer des wagons et une locomotive) avant d’arriver devant la porte qui nous enverra au siècle dernier. Mais je m’emballe peut-être, il n’y aura sans doute aucun train et ce ne sera que de la fouille le long de vieux rails rouillés.

La disparition du train Zanetti

Un train a disparu en 1911, entre Rome et Milan, plus trace de ses passagers. Il a été vu pour la dernière fois à l’entrée d’un tunnel, nous partons sur place pour recueillir des indices et tenter de comprendre cette disparition…

Voyager dans le temps n’est jamais très simple, même au XXIème siècle. Secret Hunters semble avoir trouvé un bon moyen de nous envoyer en 1911, et on ressent très vite les effets du voyage temporel. Nous arrivons alors dans le tunnel, et nous entrapercevons au loin dans la pénombre ce qui pourrait bien être un wagon. Les premières énigmes sont assez simples et correspondent bien à notre montée en régime, il nous faut toujours un peu de temps en début d’aventure pour nous mettre dans l’ambiance et commencer à réfléchir. Mais leur apparente simplicité cache néanmoins des pièges, ils faisaient les choses différemment au début du siècle dernier.

Nous progressons dans le tunnel et le train est bien là, caché sur une voie détournée. Les décors sont de toute beauté, et pourtant nous n’avons encore rien vu. Parler du wagon restaurant ne dévoile aucun secret puisque ce sont les photos de communication de l’enseigne, et tout le reste est à l’avenant. Si nous devions faire un reproche à ce moment de l’aventure, ce serait sur les éléments de décors collés, qui cassent un peu l’immersion. Fylo en parlera sans doute dans sa partie, pour ma part ça ne me dérange pas outre mesure.

La suite du train est vraiment superbe, il fallait beaucoup de wagons pour accueillir les 104 passagers avant leur disparition ! Mon côté ferrovipathe ne peut qu’apprécier cette mise en scène, et si j’ai toujours rêvé de monter avec un conducteur de TGV, je n’ai jamais pensé me retrouver dans un tel train (même si j’ai conduit un jour un RER, ce qui n’est d’ailleurs d’aucune utilité dans ce train Zanetti).

Les énigmes sont variées, fluides, et nécessitent -au moins au départ- pas mal de fouille. Elles évoluent en énigmes collaboratives, avec une coopération de plus en plus poussée, jusqu’à l’apogée asymétrique, chacun ayant un rôle et des éléments que les autres ne connaissent pas. Ces moments sont toujours très agréables, mais exigent une mise en œuvre complexe pour les enseignes. Les décors de ce train s’adaptent parfaitement aux variations du nombre de joueurs pour rendre ces épreuves toujours jouables et agréables.

La technologique d’un train du début XXème permet quelques mécanismes hi-tech qui ne dénotent pas avec le thème. Enfin, de multiples effets Waouh parsèment l’aventure, superbement intégrés aux décors. Les créateurs se sont fait plaisir !

Nous sortons du train au bout de 49 minutes, dans une très belle aventure qui n’est pas si simple. En dehors de quelques passages funs, le train Zanetti est relativement sérieux et surtout très collaboratif. L’histoire se dévoile au fur et à mesure, ce train n’a pas disparu sans justification, même si nous n’en comprendrons totalement les raisons que lors du debriefing. Un beau scénario dans un superbe décor font de ce train un Escape Game très réussi.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Secrets Hunters.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Secrets Hunters

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Escape Game – «L’expédition maudite» One Hour

26 février 2023Laisser un commentaire

Le cinquième escape de One Hour nous emmène au fond d’une vieille mine abandonnée. Une occasion rêvée de se débarrasser de certains membres de l’équipe.

Nous le répétons sans doute à chaque nouvel article sur One Hour, depuis Lost Asylum, mais cette enseigne a une place toute particulière dans notre équipe. Si la perfection du Game Mastering était la marque de fabrique de l’enseigne dès ses débuts, ils ont su ajouter au fil des années la qualité du Game Design, des décors et des mécanismes, pour devenir incontournables sur Paris et dans nos cœurs. Si bien qu’à chaque nouvelle salle, l’envie de tous les joueurs de notre équipe de ne pas rater l’aventure, mélangée à une organisation légendaire, fait qu’il nous faut des mois pour enfin y jouer. Deux équipes se sont succédées à six mois d’intervalle dans cette Expédition Maudite, l’une à l’été 2022 et la seconde à l’hiver 2023.

Pour ma part, c’est Thibault qui nous accueille et nous apprend avec passion ce que nous venons faire aujourd’hui. Comme souvent, nous ne savons pas vraiment ce que l’on attend de nous, les autres ne nous ont quasi pas spoilés. Il nous parle aussi de missions plus ou moins annexes et de pierres précieuses.

L’expédition maudite

Des explorateurs se sont perdus dans une vieille mine abandonnée, les derniers signaux envoyés sont assez incompréhensibles. Si c’étaient des connaissances, nous les laisserions volontiers au fond, mais il semblerait que des scientifiques ou archéologues importants soient bloqués sous terre et comptent sur nous.

L’accès à la mine se fait par un vieil ascenseur tout rouillé. Avant d’y monter, notre GM nous équipe de gilets, genouillères et casques. Nous ne savons pas encore si c’est pour la mise en ambiance ou si la mine est réellement dangereuse. Il ajoute toutefois qu’une « Safe zone » a été créé au fond, juste à la sortie de l’ascenseur, au cas où nous ferions de mauvaises rencontres.

Dès la descente, nous sentons l’excellent travail fait sur les décors. L’arrivée au fond confirme ce ressenti, et nous n’avons pas encore vu la suite de l’expédition. L’architecture de la mine, et surtout ce qu’en a fait One Hour, rend la mission très ludique, les genouillères ne sont pas inutiles. Les premières énigmes, agréables sans être difficiles, permettent de nous chauffer.

Les profondeurs de la mine débouchent sur une belle salle. A cet instant, j’ai une sensation étrange, je me dis que pour une fois, ils n’ont pas fait dans l’originalité. Mais c’est comme si j’avais bêtement oublié que j’étais chez One Hour et que rien n’est jamais prévisible, cette sensation est balayée aussitôt. Un mécanisme envoutant se dévoile sous nos yeux, simple et magique.

Les énigmes, mécanismes, manipulations, surprises s’enchainent. La salle est à la fois dense et fluide, il y a énormément de choses à faire, mais tout s’agence parfaitement. Les missions principales et annexes s’entremêlent, nous ne distinguons pas ce qui est important pour la progression et ce qui ne l’est pas, et c’est tant mieux. Cela évite le coté parfois un peu artificiel des missions annexes.

Comme une signature de l’enseigne, notre GM n’est pas que derrière ses caméras et écrans à nous suivre. Il interagit avec notre aventure, notre progression, il en est partie prenante, il peut adapter certaines énigmes aux équipes. Mais il est aussi là pour les quelques moments où nous doutons.

Au moment de remonter à la surface, nous repassons devant la « Safe zone ». Je suis le premier à passer devant sa lourde porte et une lointaine vengeance liée à la Station Athéna me vient à l’esprit. Je referme la porte derrière moi et bloque mes coéquipiers au fond, je suis le seul à remonter victorieux ! Il m’aura fallu 54 minutes pour être riche et enfin débarrassé des autres, à moi seul la gloire. En discutant plus tard avec les créateurs de One Hour, j’apprendrai que seules deux équipes ont eu cette idée débile et jouissive de bloquer ses copains au fond, une pendant les betas et la seconde avec nous.

L’expédition maudite est encore une réussite. Elle ne joue pas sur la peur comme peuvent le faire Lost Asylum ou l’Abattoir, même s’il y a quelques frissons, mais plus sur les surprises de parcours, de décors, de mécanismes. Et toujours du fun, les créateurs ont envie que l’on prenne du plaisir à jouer leurs salles, cela fait tellement de bien…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de One Hour.

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Crédits Photos : © One Hour

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Escape Game – «Mission spatiale» The Game

27 novembre 2022Laisser un commentaire

J’hésite sur deux introductions, sans doute deux de trop pour cet escape game qui n’en mérite pas tant…

En écrivant cet article, au moins deux introductions me viennent immédiatement en tête. L’une serait « Ça faisait cinq ans que nous n’étions pas allés chez The Game, et nous n’y retournerons pas avant cinq ans ». La seconde, tout autant agréable « Quelle enseigne peut encore oser en 2022 utiliser le morceau We are the Champions à la fin de l’aventure ? ». Mais pour préserver la surprise, et laisser un peu de suspens, je vais attendre la conclusion pour dire à quel point cette enseigne n’apporte plus rien aux joueurs d’escapes, en tous cas aux fans du genre.

Trois ans avant la mission DART de la Nasa qui vient de réussir à faire écraser une sonde sur un astéroïde, The Game ouvrait La mission spatiale. C’était en 2019, encore l’âge d’or des Escape games, les budgets de créations des salles étaient fous, les idées plus incroyables les unes que les autres, le Covid n’avait pas encore provoqué l’énorme coup d’arrêt.

La mission spatiale

Un astéroïde fonce sur la terre, le seul moyen d’éviter la catastrophe est de rejoindre la station spatiale et la dévier pour la placer sur la trajectoire de l’astéroïde.

Notre équipe est séparée, afin de doubler les chances au décollage et qu’au moins une partie des astronautes arrive à rejoindre la station. Ceci est évidemment prétexte à une collaboration un peu artificielle, mais nous sommes encore dans une phase ouverte et curieuse et nous nous amusons. Par chance, les deux groupes se retrouvent juste à l’arrivée de la station spatiale, les décors sont petits, mais plutôt jolis.

Les premières énigmes sont malheureusement totalement incohérentes, et surtout totalement rébarbatives. J’avais critiqué l’Avion de The Game pour une trop forte cohérence, à vouloir absolument que tous les éléments soient crédibles dans un avion, au risque de retirer tout fun. Dans cette mission spatiale, on n’a ni cohérence, ni fun, ce qui va finir par être la marque de fabrique de l’enseigne. Dire que nous étions ébahis il y a des années par le Braquage à la Française ou le Métro. En en parlant avec des copines blogueuses Escapes, elles qualifiaient l’enseigne de « trop sage », tout est peut-être effectivement là.

A la moitié de l’aventure, un bel élément de décor provoque son effet. Il est cependant sous exploité et ne provoque pas le stress qu’il aurait du, c’est encore raté. La suite est à l’unisson, toujours pas de fun, des énigmes que nous enchainons en bons élèves.

Seul Hugo, notre GM, arrive à sauver tout ça. Il est parfait dans son rôle, mais il sent bien à voir nos têtes que nous avons trouvé ça plutôt moyen. On va nous rétorquer sans doute que nous sommes blasés, sauf qu’en repensant à nos dix dernières salles jouées, nous nous sommes totalement éclatés dans au moins huit d’entre elles ! En conclusion, The Game n’est tristement plus pour nous. J’espère qu’il l’est encore pour vous…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de The Game.

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Crédits Photos : © The Game

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Escape Game – «Le studio» Joueurz

2 octobre 20221 commentaire

Enfin reconnus à notre juste valeur artistique, nous allons pouvoir enregistrer notre premier single !

Au fil de nos années d’aventures, nous avons pu constater que notre équipe était douée pour tout, sauf les compétences habituelles des escapes. Nous écrivions en 2016 un petit guide de l’aventurier que nous avons aussi vite oublié. La fouille, la communication, la répartition, bref l’organisation, ce truc assez abstrait auquel nous préférons les déguisements, les conneries, les coups fourrés entre coéquipiers, tout ce qui fait que nos GM deviennent fous en deux minutes.

Quand Joueurz (ex Leave in time Paris) nous a proposé de venir dans leur Studio, on s’est dit que pour une fois, nos multiples talents allaient servir à quelque chose. Notre vision presque artistique (qui est un synonyme de bordélique) du jeu allait grandement nous servir pour enregistrer enfin notre premier single. Nous avons composé tranquillement le morceau dans notre coin, puis nous avons envoyé la maquette à notre producteur, juste à temps pour en faire le son de l’été.

Le Studio

Comme tout salopard qui se respecte, notre producteur a décidé de faire enregistrer notre morceau par un autre groupe. Nous profitons de la pause des musiciens pour nous incruster dans le studio, effacer leur travail et prendre leur place pour enregistrer NOTRE morceau. Le temps est compté.

Le décor est parfaitement dans l’imaginaire d’un studio, la cabine d’enregistrement et ses instruments en grand nombre, ses câbles partout, la régie derrière la vitre (la vidéo en fin d’article est tournée dans les décors). Le lieu donne assez rapidement envie de s’amuser, plein d’accessoires permettent de se déguiser, notre boys band ressemble de moins en moins à un groupe cohérent et je commence à comprendre notre producteur.

Les énigmes sont parfaitement et logiquement dans le thème, avec une progression assez linéaire liée à l’enregistrement du morceau. Avec un tel sujet, Joueurz avait tellement de possibilités pour imaginer des énigmes, la difficulté de conception se situant sans doute plus dans l’intégration technique des épreuves. Nous remarquons d’ailleurs le superbe travail réalisé sur ce point. Si certaines énigmes instrumentales sont classiques pour les habitués d’escape games, d’autres sont hyper originales et vraiment funs à manipuler ou résoudre, le plaisir est là d’un bout à l’autre du jeu, même sans aucune compétence musicale. Le thème est léger et nous passons l’heure à sourire. Il y a aussi un peu de collaboration, comme dans un vrai groupe !

De très belles surprises émaillent l’aventure, dont l’une qui fait largement son effet et a un impact sur le décor, on sent que l’enseigne a déjà plusieurs salles à son actif sur Nantes et Paris pour oser. D’autres surprises sont bien vues, jusqu’aux dernières secondes du jeu.

Notre GM/ingénieur du son nous accompagne à distance, avec les petites aides nécessaires, particulièrement sur nos « points forts », la fouille et l’observation. Après 49 minutes à torturer les instruments, mais pas que, notre single est prêt et nous quittons le studio. Confiants de notre réussite, le producteur ne pourra qu’apprécier notre travail. S’en suit un long débriefing et une visite de la seconde salle, organisée différemment mais identique sur ses mécanismes.

Le Studio est un très bel Escape Game, d’une thématique très originale et jamais vue sur Paris. Ses surprises et ses mécanismes en font une salle excellente, à la fois pour le plaisir du jeu et pour son ambiance propice aux délires de l’équipe.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Joueurz.

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Crédits Photos : © Joueurz

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Escape Game – «La pierre de lumière» Masterio

6 février 20221 commentaire

Quand un Escape Game Heroic Fantasy cherche des aventuriers de Niveau 1, il ne peut pas mieux tomber qu’avec notre équipe.

Dans ma folie statistique et « data addict », je maintiens depuis des années une carte des escape games parisiens. Elle ne sert pas à grand-chose, mais elle permet de visualiser d’un coup l’énorme concentration des enseignes dans le centre et l’est de Paris, ou de calculer qu’à peine 15% se situent rive gauche. Mais pour une fois elle a été utile, car un des membres de l’équipe a décidé de partir vivre en Bretagne. Ce n’est pas une légende, les bretons sont perdus dès qu’ils s’éloignent un peu trop de la gare Montparnasse, nous avons donc dû trouver un Escape que notre nouveau breton pourrait rejoindre sans problème. L’emplacement de Masterio en plein XIVeme arrondissement semblait parfait, mais il s’est quand même perdu…

Heureusement, en plus d’un accueil hyper chaleureux par l’équipe de Masterio, ils ont prévu qu’un des joueurs puisse arriver en retard. On discute évidemment de leur toute nouvelle enseigne, de leurs travaux, mais aussi d’une mini aventure qui se trouve… dans les toilettes ! Y entrer est simple, mais en sortir demande de résoudre une énigme en plusieurs étapes qui met la pression. On se sent bête, enfermé tout seul dans cette pièce, à tout analyser, et à entendre les autres équipiers se marrer de l’autre côté de la porte.

Mais l’essentiel est évidemment ailleurs, une histoire de mage, de nain, d’heroic fantasy. C’est avec nos rôles, quelques sorts et accessoires que nous allons découvrir la véritable aventure.

La pierre de lumière

Un mystérieux personnage recrute des aventuriers pour une mission périlleuse, trouver la pierre de lumière. L’avenir du monde en dépend.

La mise en ambiance est immédiate, un décor de caverne quasiment dans le noir, une fouille assez succincte, d’étranges torches et rapidement une énigme. Si la première pièce est tout à fait crédible, c’est surtout dans la suite des décors que Masterio a déployé tout son savoir faire médiéval. Les lieux sont beaux et « s’animent » sous nos yeux, un mécanisme superbement original m’éblouit et me convainc totalement.

Nous avons chacun nos rôles, et dans la perfection de son role play, le nain de l’équipe décide de ne plus se déplacer qu’à genoux. Celui qui a le grimoire ou le guide d’aventurier ne sait pas vraiment lire, ce qui complique particulièrement les énigmes où il faut un peu de réflexion. Comme à notre habitude, nos débuts sont assez lents et nos délires en rajoutent, mais qu’importe, le temps n’est pas compté dans cette aventure. Tout est basé sur un système de points, de quête annexe, de pièces d’or, on s’éloigne de l’Escape Game classique pour s’approcher du jeu de rôle, au moins dans sa partie score.

L’aventure devient de plus en plus dense, tendue, les décors de plus en plus travaillés. Si nous étions calmes pendant la première partie du jeu, nous sentons petit à petit la pression monter. De nombreux mécanismes jalonnent la mission, les énigmes sont variées, high tech, fun, surprenantes, collaboratives. Elles nécessitent parfois les sorts du mage, la petite taille du nain, plus rarement la bêtise ou la gourmandise de l’équipe. Vu la quantité d’épreuves, nous donnons du travail aux GM, qui nous aiguillent avec justesse.

Après une heure quinze de jeu, il est temps de quitter les lieux, nous sommes à quelques minutes et quelques neurones de réussir la quête annexe, mais nous devons l’abandonner et rentrer au XXIè siècle. Le long debrief nous permet de découvrir tout ce que nous avons raté, et pourquoi notre classement aurait pu être meilleur. Mais puisque nous avons toujours nos pouvoirs fantastiques, nous en profitons pour envouter le compteur et obtenir un score jamais atteint…

La pierre de lumière est une très belle salle, dans une thématique pas si courante. Elle n’impose pas le role play et chacun pourra vivre son aventure comme il le souhaite, même si incarner un minimum les personnages ajoute du plaisir, forcément.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Masterio.

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Crédits Photos : © Masterio

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Escape Game – «Le crime de l’Orient Express» The One Escape

20 novembre 2021Laisser un commentaire

Un luxueux train qui file vers Istanbul, un crime, des suspects. Un scénario qui rappelle d’anciennes lectures, et que nous allons pourtant vivre dans un exceptionnel mélange d’Escape Game et de Murder Party !

Impossible de résister au sifflement de l’Orient Express ! Après nos Hallucinations chimiques chez le Dr. Grant cet été, nous avions parlé avec le créateur un peu fou de The One de sa seconde salle. Entre la surprise que nous venions de vivre sur ces Hallucinations et la curiosité qu’avait su faire naitre Damien pour cet Orient Express, nous ne pouvions pas vraiment attendre longtemps et il nous fallait vite revenir.

C’est donc avec une excitation palpable que nous nous rendons de nouveau chez The One en ce début septembre. S’il est facile d’être très agréablement surpris quand nous n’avons pas d’attente sur un jeu, nous craignons secrètement un peu l’effet inverse cette fois, puisque nous sommes tous les quatre impatients d’embarquer dans cet étrange mélange d’Escape Game, de Murder party, de jeu de rôle. Nos expériences précédentes d’aventures orientées Role play ont souvent été mémorables, que ce soit dans la Mission Evolvis ou le Live Thriller, et nous avons théoriquement tout pour apprécier. Mais nous ne savons pas encore à quel point ce mélange va être réussi, ni ce que certains d’entre nous vont être capables de faire pendant 70 ou 80 minutes, offensichtlich !

Après nous avoir remis nos fiches de personnages, notre GM nous reçoit un par un pour nous fournir nos déguisements et répondre à nos questions avant d’embarquer. Nous avons chacun un rôle et des origines différentes. Je vais incarner un voyageur italien, quand certains autres sont américains, allemands ou irlandais.

Le crime de l’Orient-Express

Hiver 1934, l’Orient-Express est en route vers Istanbul quand un cri résonne, un des voyageurs est assassiné. Nous sommes les passagers de ce train, et l’un d’entre nous est forcément le coupable. Avec l’aide du Chef de cabine, nous devons trouver le meurtrier avant la prochaine halte.

Confortablement assis dans le wagon bar, nous sommes dans un luxueux train du siècle dernier. Les fenêtres montrent la gare dans laquelle nous sommes provisoirement arrêtés. Le GM/Chef de cabine nous parle du cadavre de Samuel Lioretti trouvé mort dans sa cabine, porte fermée de l’intérieur, et nous demande qui nous sommes, le but de notre voyage et nos alibis. Chacun raconte sa petite histoire, mélange de sa fiche de perso dont nous en avons retenu quelques bribes et d’une improvisation assez surprenante. L’un de nous incarne un allemand et commence ses explications avec un fort accent. La crédibilité n’est pas l’essentiel, le plus important est le rôle. Le chef de cabine retient quelques fous rires derrière son masque, tant le joueur part dans son délire, et ce n’est que le début. Il va réussir à garder son accent improbable pendant toute la durée de l’enquête.

Une fois les présentations faites, le train quitte la gare, des décors de campagne nocturne défilent par les fenêtres et des vibrations résonnent sous le plancher. L’aventure commence réellement, et retrouve son côté Escape Game et coopératif. Nous devons à la fois jouer tous ensemble pour progresser dans le train, mais aussi ne pas oublier nos missions annexes et secrètes. Cet étrange mélange est très excitant et surprenant, presque déroutant. Comment dissimuler cet élément que les autres ne doivent pas voir ? Comment détourner l’attention des membres de l’équipe ? Et comment en même temps tous avancer vers le même but, enfin presque ?

Les décors du train sont superbes. Nous pouvons voir le couloir qui mène aux cabines par un hublot dans une porte en acajou, nous devinons que la suite va être folle. Les énigmes sont réussies, dosées comme il faut pour nous rappeler que c’est aussi un Escape Game. Les mécanismes sont très variés et ne dénotent pas dans un train des années 1930.

Nous progressons dans le train, nous jouons avec le décor, nous nous cachons quand c’est nécessaire, enfin surtout certains. Quand l’arrivée en gare est proche, et avant que la police ne monte dans le wagon, le chef de cabine nous rassemble de nouveau. L’enquête est terminée, nous devons déterminer le coupable. S’ensuit des discussions enflammées, des accusations, des démentis. Un coupable probable est décidé par les trois autres joueurs, le quatrième ne peut se défendre. Mais ont-ils trouvé le meurtrier ?

Nous avons largement dépassé le temps de jeu, pourtant déjà très long puisque prévu pour 70 minutes. Notre GM, Damien, nous a accompagné avec finesse dans toute cette histoire incroyable, nous a guidés, recadrés même, quand c’était nécessaire. Il nous a aussi individuellement rappelés nos missions annexes, quand nous en venions à (presque) les oublier tant nous étions dans le jeu. Son rôle est incroyablement important, le jeu serait totalement différent sans cette présence prépondérante et formidablement incarnée. Comme souvent d’ailleurs dans les enseignes qui mettent en avant le GM.

Notre classement des Escape Games en «Coups de coeur» ici et en «Incontournable» sur Polygamer est la consécration, il reflète des aventures qui ne peuvent exister ailleurs, qui sont mémorables, quelle qu’en soit la raison. La folie créative des enseignes en est souvent à l’origine. Cet Orient Express entre dans tous ces critères, nous allons y repenser longtemps ! Il demande un investissement des joueurs dans leur rôle, du plaisir à incarner un personnage, mais si vous et votre équipe aimez le Role play, préparez vos improbables imitations d’accents et foncez.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de The One.

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Crédits Photos : © The One

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Escape Game – «Règlement de contes» Pandore & Associés

4 septembre 20211 commentaire

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, le monde magique des contes ne tourne pas tout seul et a besoin d’entretien régulier. Empoisonner une pomme n’est pas à la portée de la première sorcière venue.

Après des mois de buzz quasi immanquable pour les Parisiens fans d’escapes, Pandore et Associés ouvraient à la fin du printemps 2020 leur première salle, le Règlement de Contes. Ce n’est qu’un an plus tard, à l’été 2021, que notre équipe de maintenance a enfin pu venir en aide aux contes du monde entier, pour une mission en apparence toute simple.

Alexis nous accueille dans les surprenants locaux de Pandore. Du sol au plafond, les murs sont recouverts de caisses et de malles. Chacune d’entre elle contient un objet magique devenu trop encombrant ou dangereux pour son propriétaire, et tout est soigneusement étiqueté. Une invitation à la curiosité.

En dehors du thème des Contes, nous avions eu le temps d’oublier ce que nous venions faire ici. Notre GM doit donc nous rappeler que le monde des contes a besoin en permanence d’entretien, qu’il faut par exemple remplacer les pommes empoisonnées de la sorcière de blanche neige, ou tant d’autres accessoires utilisés par Grimm et Perrault. Un « transconteur » nous permet de créer des portails de conte en conte, et d’avancer dans notre mission. Il permet aussi de rester en contact avec la directrice de Pandore.

Le règlement de Contes

L’unité LXR de Pandore est en charge de la maintenance et de la protection des Contes. Nous sommes recrutés pour de simples opérations de routine, mais une menace plus importante pèse sur cet univers magique.

Après notre rapide interrogatoire de recrutement, nous entrons dans la première salle et sommes propulsés dans un univers très technologique. Cette partie est réservée aux équipes de maintenances des contes et n’est donc habituellement pas accessible au public. Mais puisque nous avons été embauchés, nous pouvons découvrir l’envers du décor magique et la dure réalité de la production imaginaire. La salle semble être notre réel concours d’entrée chez LXR, nous sommes impatients d’enfin basculer dans le monde des contes et réussissons brillamment l’épreuve.

Les aventures suivantes changent du tout au tout, chaque pièce colle à l’imaginaire d’un conte et est superbement décorée. Les cheminements dans les décors sont très ludiques et notre équipe de quatre oublie son rôle d’agents LXR pour redevenir des enfants, à escalader, ramper, explorer les lieux. Nous sommes cependant rapidement confrontés à une histoire dans l’histoire, un drame moderne qui rompt volontairement avec la féérie du thème pour ajouter le stress nécessaire à la réussite de tout Escape Game.

Les énigmes sont globalement simples et linéaires, mais aussi collaboratives et fun. L’humour est très présent et si Pandore pouvait se prendre au sérieux avec la superbe qualité de leurs décors, ils ont su imaginer un scénario et des épreuves souvent drôle.

Les thèmes s’enchainent dans un parcours de 75 minutes qui pourrait faire penser à une attraction de Disneyland ou d’Universal. L’immense surface de 120m2 permet à deux équipes de jouer simultanément, et sans doute trois quand le Covid aura disparu. Quand une équipe a passé la première moitié des pièces, une seconde peut entrer dans le jeu sans jamais croiser la première, ni même savoir que des joueurs l’ont précédée peu de temps avant. Nous avions déjà été confrontés à une telle organisation chez Lock Busters, mais elle était autant ratée qu’elle est réussie chez Pandore et associés.

Ce Règlement de Contes mérite sa réputation de salle exceptionnelle. Il est d’une grande inventivité, ses décors sont superbes et l’ensemble est très ludique. Il frôle notre classement en « Incontournables » par l’esprit grincheux d’un nain de l’équipe, qui lui retire une poussière d’étoile. Mais qu’il soit « Incontournable » ou « Excellent », il est à faire absolument.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur cette création par Eludice et Coqs en pâte, il y a un billet de blog qui détaille la conception sur le site d’Eludice.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Pandore & Associés.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Pandore & Associés

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Escape Game – «Mission Yakuza» One Hour

17 juillet 2021Laisser un commentaire

On se demande toujours pourquoi la police fait appel à nous pour résoudre des trucs bizarres, et encore plus quand il s’agit de la disparition d’un parrain des yakuzas.

Nous l’écrivons à chaque fois, mais si vous espérez un peu d’objectivité sur One Hour, ce n’est pas forcément ici qu’il faut venir lire des avis de joueur, cette enseigne fait partie de nos chouchous depuis Lost Asylum en 2016. On se précipite évidemment à chaque ouverture d’un nouvel escape game chez eux, et si nous avions raté les quelques disponibilités d’avant le confinement d’octobre 2020, nous sommes dès le 9 juin devant leur locaux, date à laquelle les salles peuvent rouvrir en France.

Quentin est le GM / Policier qui nous accompagne dans notre mission. Il nous présente le problème du ministère de l’intérieur dans un décor de bureau de commissariat que l’on imaginerait bien tiré des années 60, tout recouvert de bois. Le briefing d’introduction se fait en étant déguisés, lui comme nous, et nous immerge très rapidement dans l’enquête.

Mission Yakuza

Le ministère de l’intérieur nous charge de retrouver un parrain de la mafia japonaise qui s’est volatilisé. L’inspecteur qui était sur l’enquête est retrouvé mort et les pistes refroidissent, ou l’inverse.

Nous débarquons dans les labos de la police scientifique, sombres et high-tech. La petite pièce est remplie d’équipements les plus divers qui vont nous permettre d’enquêter sur cette affaire. Cette pièce est le point de départ vers les nombreux autres lieux de l’enquête, évidemment inaccessibles en début de jeu. Notre manque de concentration du début fait halluciner le GM, tant nous faisons n’importe quoi, avec le plus grand des sérieux.

Les décors changent du tout au tout, nous évoluons dans les différents endroits liés à Kinechi Shonida, le parrain de la mafia recherché. Contrairement au Live Thriller pour lequel on doit réellement se déplacer dans les rues de Paris pour passer de lieux en lieux, l’espace est forcément plus rétréci dans cette Mission Yakuza. Ce sont des couloirs qui mènent aux différents sites, couloirs que l’on pourrait imaginer comme des portails dimensionnels si le thème était futuriste. Cela pourrait surprendre certaines équipes, mais tout l’art des Game designers de l’enseigne est de réussir à nous faire oublier ce détail.

Alors que nous craignions le coté enquête policière souvent un peu rébarbatif dans son déroulé et les centaines d’éléments à lire, c’était sans compter sur l’inventivité de One Hour. Une photo de la salle montre un mur rempli de clichés, de plans, de textes, de flèches liants les éléments, telles les obsessions les plus extrêmes d’une Carrie Mathison dans Homeland. Mais ce n’est presque que du décor, et le jeu est ailleurs. Une énigme est par exemple totalement jubilatoire et jamais vue, parfaitement dans le thème de la police scientifique. Et ce n’est pas la seule…

Une des habitudes de One Hour est d’impliquer les Game Master dans le jeu, et pas uniquement dans un rôle play d’apparence. Si l’ambiance permet moins de folies que dans L’Abattoir, Quentin se déchaine tout de même, pour notre plaisir et le sien.

Nous ne dirons évidemment rien sur la fin de la mission, mais elle montre encore une fois tout le savoir-faire de l’enseigne. Entre certaines énigmes qui s’adaptent à la progression des joueurs, les rebondissements, l’imagination débordante, les six ou sept fins différentes, on sent tout le travail de conception. Cet Escape Game nous a une fois de plus conquis, comme les trois précédentes salles de One Hour !

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de One Hour.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © One Hour

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Escape Game – «Le Cartel» The Box Metz

6 juin 2021Laisser un commentaire

Le Mexique, ses plages, ses narco trafiquants, ses tacos, ses cités Maya, sa tequila et surtout ses agents du FBI en perdition ! Tout pour faire un escape game finalement.

Ça deviendrait presque une routine, à chaque confinement un nouvel Escape Game en visio de The Box. Après le Casse du Siècle qui offrait un final presque aussi stressant qu’une vraie salle, après l’Entrepôt 13 et ses délires que permettaient son scénario barré, nous voici confrontés à un cartel de Mexico.

Pour cette nouvelle aventure, nous nous attendions à retrouver Tom, notre précédent GM de l’Entrepôt 13. Mais des rumeurs indiqueraient qu’il ne s’est toujours pas remis de ce que nous lui avions fait subir pendant les 45 minutes de jeu, et qu’il serait interné dans une belle chambre molletonnée d’un hôpital de Metz.

C’est donc Reda qui va s’occuper de nous, chaleureux et confiant, il ne sait pas encore ce que l’on fait des GM, ou plutôt fait faire aux GM dans les salles en visio. Il nous présente l’aventure, puis coupe quelques instants la vidéo pour incarner son rôle de Sam Parker, agent du FBI…

Pour vous mettre dans l’ambiance, lisez la suite avec la musique du Mexican Institute of Sound en fond sonore.

Le Cartel

Un agent du FBI avait réussi à infiltrer le dangereux cartel de Mexico et tentait de le démanteler, quand il s’est fait démasquer. Il croupit depuis, déguisé en Dalton au fond d’une cellule.

…l’image revient et on retrouve Reda enchainé et en mauvaise posture. Plus proche d’Averell que de Joe, il semble perdu et nous demande de l’aider, d’autant qu’un décompte dans la salle laisse penser qu’il va très vite mourir, bien avant les 75 minutes de l’aventure. On peut entrevoir le décor par ses mouvements de caméra, et c’est à six et au chaud de nos appartements que nous essayons de le faire progresser. La cellule et le reste des bureaux du Cartel sont décorés simplement, mais suffisamment pour donner le change au travers des caméras. Des bruitages et musiques sont en plus diffusés via la visio et appuient l’immersion.

Comme pour ses autres expériences, The Box a su intelligemment faire évoluer cette salle traditionnelle en un Escape Game jouable à distance. Une partie des énigmes est adaptée et transférée en version web, nous pouvons analyser et manipuler certains éléments comme si nous étions sur place. L’observation est évidemment très importante, et Sam Parker fouille les recoins que nous lui indiquons. Ses indices restent discrets.

Les énigmes sont assez old school, mais se prêtent finalement bien à la visio. On a d’ailleurs presque l’impression que cette salle gagne à être jouée dans sa version «en ligne» et qu’elle serait trop classique en version physique, mais c’est aussi une salle historique de The Box.

Après plusieurs retournements, surprises et 63 minutes de jeu, nous parvenons à libérer Sam Parker et démanteler le réseau de trafiquants. Le rôle play est moins poussé que dans l’Entrepôt 13, qui avait été conçu exclusivement pour la visio et pour déconner entre amis, le Cartel se rapproche logiquement plus des Escape Games classiques où la réflexion et la rigueur priment. Une « salle » très agréable pour des joueurs aux quatre coins de la France et du Mexique, qui se retrouveront tous sur Zoom pour fêter leur libération à la Tequila. ¡ Salud !

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de The Box.

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Crédits Photos : © The Box

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Escape Game – «Entrepôt 13» The Box Metz

19 décembre 2020Laisser un commentaire

Si l’essence même d’un Escape Game est de vivre physiquement une aventure, les expériences visio de The Box s’en rapprochent par l’implication des GM, comme nous allons une nouvelle fois le découvrir avec l’Entrepôt 13.

Notre première expérience d’Escape Game en visio date du confinement du printemps dernier. Nous avions à l’époque pu assouvir notre manque d’évasion (pour l’enfermement, nous étions par contre comblés) avec l’adaptation réussie d’une des salles physiques de The Box Metz. Leur Casse du siècle avait été modifiée pour être jouée à distance, dans une version remaniée avec un GM pour complice.

Devant le succès rencontré et des équipes dans plus de vingt pays, l’enseigne a renouvelé l’expérience avec une salle conçue uniquement pour la visio et des énigmes imaginées pour bien passer à l’écran. C’est par l’intermédiaire de Zoom que nous nous retrouvons, entre Paris et Caen pour notre équipe et Metz pour notre GM. Le pauvre ne sait pas que GM peut aussi être l’acronyme de Gentille Marionnette.

Entrepôt 13

Un célèbre Youtubeur nous présente sa dernière découverte Urbex *, un entrepôt à moitié abandonné. Il se demande si un objet qu’il avait commandé et jamais reçu ne serait d’ailleurs pas caché dans ce bâtiment.

Tom, notre GM, ne sait pas encore ce qui va lui tomber dessus. Il se présente comme le Youtubeur Roxxor et se trouve devant la porte de l’entrepôt 13. Il a besoin de nous pour réussir à entrer et semble prêt à exécuter nos idées les plus cinglées. Nous sommes six derrière nos écrans, et dans une entente spontanée et l’habituel manque de sérieux de nos escapes, nous lui proposons tout et n’importe quoi. Et puisque nous ne pouvons pas nous déguiser comme nous le faisons habituellement, c’est Tom/Roxxor qui va le faire pour nous.

Les premières énigmes sont un mélange d’observation au travers des caméras et d’analyse des données à notre disposition sur différents sites web. L’entrepôt n’est finalement pas si abandonné, et une société de vente à distance d’objets bizarres et ensorcelés y officie, la H.E.L.L Company. Une fois la porte fracturée, à nous les poupées zarbies et le slip des ténèbres. Mais ce n’est évidemment pas si simple, et nous devons maintenant aider Roxxor à retrouver son âme, partie assez peu crédible puisque tout le monde sait que les Youtubeurs n’en n’ont pas…

La suite est plus sombre, l’antiquaire cache des objets à ne pas mettre entre toutes les mains. Roxxor continue de se plier à tous nos délires, et nous arrivons à le convaincre de ramper sous une table pour accéder à l’énigme suivante. Pourquoi contourner, le chemin le plus court est bien la ligne droite, surtout dans un Escape Game où le temps est compté !

Les énigmes sont globalement simples, et le GM sait nous guider. Les interactions sont variées, une séquence un peu high tech permet même de jouer avec une photo panoramique 3D comme si nous pilotions une petite caméra à distance.

Si nous avions bien senti le stress de fin de mission dans le Casse du siècle, malgré la distance imposée par la visio, la fin est moins réussie dans cet Entrepot 13. Elle nous surprend, nous nous attendions à devoir continuer encore un peu l’aventure. Mais les énigmes sont calibrées pour 45 minutes de jeu, ce qui peut expliquer ce ressenti. Nous sommes aussi une équipe de six, ce qui est sans doute un peu trop, il vraudrait mieux se limiter à quatre joueurs.

Ce scénario est finalement un bon support pour déconner entre potes, et jouer avec le GM. Il permet de bien délirer, pour peu que ce soit ce que cherchent les joueurs, mais décevra sans doute un peu les cérébraux qui veulent du challenge et du sérieux. Dans notre cas, Tom a su parfaitement s’adapter à nous et entrer dans nos conneries, à donner de sa personne et se marrer avec nous.

* Pas vraiment Urbex finalement

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de The Box.

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Crédits Photos : © The Box

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