Le cinquième escape de One Hour nous emmène au fond d’une vieille mine abandonnée. Une occasion rêvée de se débarrasser de certains membres de l’équipe.
Nous le répétons sans doute à chaque nouvel article sur One Hour, depuis Lost Asylum, mais cette enseigne a une place toute particulière dans notre équipe. Si la perfection du Game Mastering était la marque de fabrique de l’enseigne dès ses débuts, ils ont su ajouter au fil des années la qualité du Game Design, des décors et des mécanismes, pour devenir incontournables sur Paris et dans nos cœurs. Si bien qu’à chaque nouvelle salle, l’envie de tous les joueurs de notre équipe de ne pas rater l’aventure, mélangée à une organisation légendaire, fait qu’il nous faut des mois pour enfin y jouer. Deux équipes se sont succédées à six mois d’intervalle dans cette Expédition Maudite, l’une à l’été 2022 et la seconde à l’hiver 2023.
Pour ma part, c’est Thibault qui nous accueille et nous apprend avec passion ce que nous venons faire aujourd’hui. Comme souvent, nous ne savons pas vraiment ce que l’on attend de nous, les autres ne nous ont quasi pas spoilés. Il nous parle aussi de missions plus ou moins annexes et de pierres précieuses.
L’expédition maudite
Des explorateurs se sont perdus dans une vieille mine abandonnée, les derniers signaux envoyés sont assez incompréhensibles. Si c’étaient des connaissances, nous les laisserions volontiers au fond, mais il semblerait que des scientifiques ou archéologues importants soient bloqués sous terre et comptent sur nous.
L’accès à la mine se fait par un vieil ascenseur tout rouillé. Avant d’y monter, notre GM nous équipe de gilets, genouillères et casques. Nous ne savons pas encore si c’est pour la mise en ambiance ou si la mine est réellement dangereuse. Il ajoute toutefois qu’une « Safe zone » a été créé au fond, juste à la sortie de l’ascenseur, au cas où nous ferions de mauvaises rencontres.
Dès la descente, nous sentons l’excellent travail fait sur les décors. L’arrivée au fond confirme ce ressenti, et nous n’avons pas encore vu la suite de l’expédition. L’architecture de la mine, et surtout ce qu’en a fait One Hour, rend la mission très ludique, les genouillères ne sont pas inutiles. Les premières énigmes, agréables sans être difficiles, permettent de nous chauffer.
Les profondeurs de la mine débouchent sur une belle salle. A cet instant, j’ai une sensation étrange, je me dis que pour une fois, ils n’ont pas fait dans l’originalité. Mais c’est comme si j’avais bêtement oublié que j’étais chez One Hour et que rien n’est jamais prévisible, cette sensation est balayée aussitôt. Un mécanisme envoutant se dévoile sous nos yeux, simple et magique.
Les énigmes, mécanismes, manipulations, surprises s’enchainent. La salle est à la fois dense et fluide, il y a énormément de choses à faire, mais tout s’agence parfaitement. Les missions principales et annexes s’entremêlent, nous ne distinguons pas ce qui est important pour la progression et ce qui ne l’est pas, et c’est tant mieux. Cela évite le coté parfois un peu artificiel des missions annexes.
Comme une signature de l’enseigne, notre GM n’est pas que derrière ses caméras et écrans à nous suivre. Il interagit avec notre aventure, notre progression, il en est partie prenante, il peut adapter certaines énigmes aux équipes. Mais il est aussi là pour les quelques moments où nous doutons.
Au moment de remonter à la surface, nous repassons devant la « Safe zone ». Je suis le premier à passer devant sa lourde porte et une lointaine vengeance liée à la Station Athéna me vient à l’esprit. Je referme la porte derrière moi et bloque mes coéquipiers au fond, je suis le seul à remonter victorieux ! Il m’aura fallu 54 minutes pour être riche et enfin débarrassé des autres, à moi seul la gloire. En discutant plus tard avec les créateurs de One Hour, j’apprendrai que seules deux équipes ont eu cette idée débile et jouissive de bloquer ses copains au fond, une pendant les betas et la seconde avec nous.
L’expédition maudite est encore une réussite. Elle ne joue pas sur la peur comme peuvent le faire Lost Asylum ou l’Abattoir, même s’il y a quelques frissons, mais plus sur les surprises de parcours, de décors, de mécanismes. Et toujours du fun, les créateurs ont envie que l’on prenne du plaisir à jouer leurs salles, cela fait tellement de bien…
Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de One Hour.
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Crédits Photos : © One Hour
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