Utilisateur passionné de plusieurs générations d’iPod depuis 2003, l’annonce de l’iPhone au début 2007 fut pour moi révélatrice de ce que serait le futur de la gamme. Je rêvais dès lors d’un iPhone sans phone, qui sera finalement commercialisé quelques mois plus tard avec l’iPod Touch.

Cet iPod est donc un iPhone sans la partie téléphone (sans GSM/Edge, microphone, bluetooth ni appareil photo). Il est plus léger (120 g contre 135 g), et de dimensions moindres (110x62x8 contre 115x61x11). Son autonomie est aussi un peu réduite (22h en audio, 5h en vidéo, contre 24h et 7h). Il embarque par contre 16 Go de mémoire flash dans sa version la plus chère, contre 8 Go pour l’iPhone.
Une fois ces différences énoncées, le produit est aussi magique que son aîné. L’intégration de Mac OS X dans un baladeur est une réussite totale, et l’utilisation du multi-touch une révolution dans l’interfaçage homme-machine. Apple avait su trouver une excellente ergonomie, dès la première génération d’iPod, grâce à la molette rotative. L’écran tactile en apporte un nouveau fonctionnement, tout aussi réussi.
Coté audio, pas de différence de qualité, c’est encore très bon. La navigation est toujours possible par genres, artistes, albums ou morceaux, de manière hiérarchique, par déplacement tactile dans une liste verticale. La grande nouveauté apparaît en liste d’albums, où un basculement de l’iPod à l’horizontal fait apparaître le «Cover flow», la navigation graphique dans les pochettes des albums. C’est esthétiquement très réussi, tout le monde adore… sauf qu’il manque un tri par artiste, ou mieux, un «Artist flow» qui représenterait des mosaïques des albums de chaque artiste.

Ce que pourrait être un «Artist flow»
Alors que les iPod précédents pouvaient être manipulés du bout des doigts au fond de la poche pour les opérations les plus simples (changer le volume ou le morceau), l’écran tactile montre ses limites en baladeur nomade. Il faut sortir l’iPod, réveiller l’écran tactile (un double clic sur le bouton), effectuer son réglage de volume ou de titre, et le ranger. On regrette alors le microscopique iPod Shuffle (qui devrait être offert pour tout achat d’un Touch). Point de critique par contre en lecteur de salon, ou la navigation est alors excellente, et le produit parfait.
Coté vidéo, la qualité et la résolution de l’écran donnent un résultat époustouflant. Uniquement compatible mpeg4, l’iPod Touch nécessite néanmoins l’utilisation de logiciels comme Handbrake pour convertir ses DVD ou Divx. L’écran sur la surface totale du baladeur prend ici vraiment tout son sens, et c’est un sans faute.
Si les fonctions de téléphonie ont été supprimées, il reste tout de même le Wifi qui est principalement réservé à la navigation sur internet. La version iPhone/iPod de Safari est surprenante, grâce encore une fois au multi-touch. C’est étonnamment utilisable, quel que soit le site visité, et permet réellement d’accéder à ce que l’on veut, n’importe où…
Enfin, il présente des fonctions annexes, comme un Youtube amusant mais anecdotique, un visualisateur de photos, un gestionnaire de contacts, un calendrier et une calculatrice… Il faudra attendre l’ouverture aux applications tierces prévue pour 2008, pour voir apparaître de nouveaux logiciels.
Cet iPod est donc une grande réussite en vidéo (en nomade) et en audio (en lecteur de salon).

L’évolution des supports musicaux de ces dernières années a entraîné de profonds changements dans l’approche de la musique. La dématérialisation, avec le passage du support physique CD vers les fichiers mp3, a offert une souplesse jusque-là inconnue. Néanmoins, que ces fichiers soient piratés, extraits de CD originaux, ou achetés sur les plateformes légales, leur classement suit des règles très proches de celles déjà présentes à l’époque des vinyles…
La rumeur de début août est enfin confirmée, les Xbox 360 Premium arrivent cette semaine en version HDMI
Pour ne pas choisir l’ancien modèle en magasin, il faut faire attention à la présence du discret logo HDMI à l’arrière de l’emballage.
Le passionné Mac, souvent considéré par son entourage comme une bête à part pour son amour immodéré des produits Apple, a un dégoût viscéral pour les produits Microsoft. Cela dure depuis des dizaines d’années, et rien ne pourrait changer cette haine. 


Il fut un temps, lointain, d’un autre siècle, où Apple France dépensait sans compter. En cette époque, tourmentée par les faibles ventes des Macintosh et la concurrence de Windows 3, il y avait un événement à ne pas manquer, la conférence développeurs Apple.


Commentaires