Le diable s’habille en console

Le passionné Mac, souvent considéré par son entourage comme une bête à part pour son amour immodéré des produits Apple, a un dégoût viscéral pour les produits Microsoft. Cela dure depuis des dizaines d’années, et rien ne pourrait changer cette haine.

Très fier de son écosystème Mac-iPod-iPhone-Airport-Apple TV-Pixar, il n’a pas besoin des autres gadgets des autres marques. Et quand ses amis PC lui répètent que l’on ne peut pas jouer sur mac, il s’embrouille, parle de Bootcamp, des derniers portages, et sort sa DS de sa poche, parce que jouer sur console c’est tout de même nettement mieux.

Du coup, il repense à la Pippin, commercialisée en 1995 par Apple et Bandaï. Une console formidable, sous Mac OS, avec des dizaines et dizaines de jeux, enfin 20. Et des milliers et milliers d’exemplaires vendus dans le monde, enfin 45.000.

Et un jour, il tombe par malheur sur une Xbox 360 reliée à une télé HD. Il hésite, s’en approche en vérifiant que personne ne le regarde, essaye, et se retrouve profondément troublé par cette console griffée Microsoft. Il critique, «elle est énorme», «elle chauffe», essaye de ne plus y penser, en fait des cauchemars la nuit… Jusqu’au petit matin où il va courir en acheter une, dans un emballage discret, et va pour la première fois de sa vie introduire dans son antre un produit de Bill Gates.

Tout se perd…