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Archives pour novembre 2020

FlashInvaders, une folie de 4 ans !

13 novembre 20205 commentaires

Si j’ai croisé de nombreuses mosaïques d’Invader depuis des années, le véritable point de départ de ma dernière folie ludique date précisément du 13 novembre 2016, il y a quatre ans, le jour de l’installation de FlashInvaders sur mon téléphone. Récit de quatre années de jeu, de recherches, de rencontres…

Comme je l’écrivais dans FlashInvaders, le street art est une drogue, l’artiste Invader a eu la très bonne idée de lancer en 2014 l’application FlashInvaders. C’est un exemple de Gamification (ou Ludification pour éviter l’anglicisme même s’il est plus courant) parfaitement réussie. Avec cette appli, les amateurs de Street Art deviennent joueurs et plus seulement spectateurs. Et tous les codes du jeu sont là, les points, les scores, jusqu’au classement mondial des flasheurs et la petite montée d’adrénaline quand le classement évolue.

J’ai réussi à résister et ne pas être obsédé pendant mes deux premières années. J’avais déjà d’autres passions geolocalisées et je ne voulais pas tout cumuler, j’avais donc moins d’une dizaine de flashs par mois, au gré des hasards de mes promenades dans Paris. En vacances à l’étranger, seuls un ou deux flashs me suffisaient, comme à Berlin ou Hong Kong. A l’automne 2018, j’atteignais donc à peine la centaine de flashs.

Cartographier les œuvres

La folie guettait, sournoise, et j’aurais dû me méfier au printemps 2018 lors de la création de ma première carte des Invaders parisiens. Je voyais ça comme un loisir un peu geek, le plaisir de rechercher et reconnaître les emplacements depuis des photos, mélangé au plaisir du développement logiciel pour agréger des données de sources différentes et générer une cartographie. Mes copains geocacheurs plongeaient de plus en plus dans ce monde des Invaders, mais je pensais pouvoir résister.

Tout a dérapé en octobre 2018 quand j’ai trouvé le moyen d’importer ma carte directement dans Cachly, l’appli que j’utilisais jusque-là pour le Geocaching. J’avais toutes mes données au même endroit, photos comprises, je pouvais facilement marquer les mosaïques déjà rencontrées et m’organiser des sorties dans l’unique but de flasher. Mon rythme mensuel s’est alors multiplié par dix, et est resté quasiment constant pendant deux ans, en dehors du confinement.

Les premiers jalons sont tombés, atteindre les 10.000 points, flasher 1000 Invaders, entrer dans le top 1000, se rapprocher du top 500, tout ça rendant le jeu encore plus excitant. Et toute période sans flash se payant immédiatement, avec une chute inéluctable dans le classement.

Quatre ans résumés en deux courbes… Un peu flippant non ?

Situations étranges

Une fois les Invaders parisiens les plus accessibles flashés, l’appel du score et de la curiosité m’a poussé à continuer, au risque d’oublier le Street Art pour ne plus penser qu’aux flashs, de ne plus me laisser le temps d’admirer les œuvres. Entrer dans un restaurant, un bar, un musée quelques secondes, ou une piscine en étant tout habillé, est devenu presque normal puisqu’il y avait un Invader.

Mes pauses déjeuner sont devenues des traversées de Paris, juste le temps de flasher deux ou trois œuvres, de retirer une affiche qui masquait un Invader, de gratter les traces de colles pour en rendre un flashable…

Si je me moquais à une époque des copains et copines qui passaient leurs week-ends sur les autoroutes d’Ile de France, sans aucun doute les endroits les plus bucoliques de la région, je n’allais pas tarder à faire la même chose. Le plaisir inimitable de la promenade le long de la bande d’arrêt d’urgence.

Rencontres impromptues

A force de me promener d’un bout à l’autre de Paris et de la région parisienne, j’ai fini par tomber par hasard sur des joueurs, dans de multiples circonstances bizarres.

Une anecdote est assez représentative de cette folie. En février 2020, je pars flasher les quelques Invaders de l’A86 Est. Pour atteindre PA_526, je me gare le long de l’autoroute, traverse un camp de caravanes dont les habitants m’ignorent, et dévale un talus pour me rapprocher de l’Invader. Après avoir réussi à le flasher, je me retourne et je vois arriver à une centaine de mètres un groupe qui me regarde avec des grands sourires. Qui d’autre que des flasheurs pouvaient se balader dans un tel environnement ? Ils étaient une petite dizaine, guidés par Doud1er, et ils venaient justement de se dire qu’ils ne croisaient personne sur les flashs. J’ai fini la sortie sur d’autres Invaders avec eux, un très bon souvenir.

Et que dire des fois où l’appli fait son « tut-tulu-lulu » caractéristique d’un flash, et qu’un passant non loin se retourne dans la rue en disant « Il y a un Invader ici ? ». Ou de la rencontre du premier du classement sous un déluge de pluie et de vent en haut de la tour Eiffel… Des réactivateurs croisés le matin qui viennent admirer leur œuvre de jour (merci à eux)… Des sourires de connivence devant les mosaïques…

Et la suite ?

En ayant terminé Paris et en ayant flashé 13 autres villes, même si certaines sont partielles, mon rythme va forcément baisser. Un nouveau petit grain de folie risque d’éclore dans ma tête en 2021 si la situation sanitaire le permet, pourquoi ne pas faire un aller-retour à Marseille en TGV d’une journée ? Ou Londres ? Et surtout, prendre le temps d’observer de nouveau les oeuvres, d’apprécier les plus belles à leur juste valeur.

Pour me rassurer, je me dis que je suis encore loin des copains qui organisent leurs vacances en fonction des Invaders, mais la folie est toute relative.

Tous les articles sur FlashInvaders et les Invaders.

Classé sous :Space Invaders, Une 5 commentaires

Escape Game – «The Prime» Artifact

7 novembre 2020Laisser un commentaire

Et si l’essentiel d’un Escape Game n’était finalement pas la surprise ? Chez Artifact, cela commence dès la porte d’entrée pour ne plus jamais s’arrêter.

Le petit monde des Escape Games Parisiens est en perpétuelle évolution et fourmille d’idées depuis la première aventure en 2013. De nouvelles enseignes émergent tous les ans et créent la surprise. Aux côtés des excellentes One Hour ou Lock Academy maintenant bien établies, des plus petites apportent de la fraicheur, comme Immersia et Unleash, et entrent d’un coup dans nos cœurs. Une enseigne créée fin 2019 pourrait de nouveau provoquer cette indescriptible excitation, ce petit truc qui confirme que nous ne sommes pas blasés et qu’il y a encore des idées et concepts inexplorés.

Artifact est un peu étrange et atypique. Par son emplacement déjà, puisqu’elle se situe à Clichy, à presque 600 mètres des portes de Paris, ce qui est insurmontablement loin pour certains membres de l’équipe. Par sa structure ensuite, c’est une enseigne créée par un couple de passionnés un peu cinglés, une création familiale dont vous comprendrez plus tard ce que cela signifie. Et enfin par le terrain de jeu en lui-même, très très proche de leur habitation !

Si Artifact a bien fait les choses et envoyé un bel sms avec plein d’indications, nous ne le lisons forcément pas et sonnons tout naturellement au portail. Un jardin, un chien rouge géant, une entrée de chapiteau de cirque ou de théâtre, des petits lampions, où sommes-nous ? Une hôtesse nous accueille et nous remet des billets, puis nous dirige vers une petite salle d’une vingtaine de fauteuils rouges de cinéma. Nous nous asseyons presque sagement, et attendons comme des enfants l’ouverture du rideau. Un magicien arrive et nous raconte une des plus belles entrées en matière d’escape games que nous ayons vus (même s’il est nul en magie). Nous sommes déjà quasiment conquis, et quand le fond de scène s’ouvre sur les loges et qu’une collection de déguisements apparait, nous ne résistons plus.

The Prime Artifact

L’artefact primordial est en danger et nous rejoignons la société secrète des Archivistes pour tenter de le retrouver et le protéger. Notre piste commence à l’approche de l’entrepôt d’un des membres de l’ordre…

Les loges donnent sur une petite porte, et l’aventure démarre aussi étonnamment que la scène d’ouverture d’Indiana Jones et les aventuriers de l’arche perdue. Nous avons souvent fait référence à ce film dans nos critiques d’Escape Games, comme dans la Jungle de GG Escape, mais pas de grosse boule en pierre ici, juste un passage étonnant qui nous enivre.

Les décors changent et rechangent, passent du moderne à l’ancien, du tout blanc au tout noir, du technologique au végétal. Les surprises sont permanentes, on monte, on descend, on voyage dans le temps, ou tourne et on se faufile dans d’étroits passages, il ne manque que la tête en bas pour être dans toutes les positions, sans compter sur Tom et Tso qui font des roulades en se jetant au sol ! Quand les gamins que nous sommes rencontrent des créateurs qui sont encore plus gamins que nous, ça ne peut qu’être explosif.

Les énigmes sont funs et variées, avec quelques très beaux mécanismes. Un élément me fait immédiatement penser à Silent Hill et son « Conte des oiseaux sans voix ». Le thème permet toutes les extravagances et les délires sont forcément cohérents quand il y a de la magie dans l’air. Les artefacts sont nombreux et l’un d’entre eux se met à nous parler ! Le GM communique avec nous d’une manière très originale, et se permet même de bouder quand nous l’ignorons.

Après une dernière salle où nous tentons quelque chose de surprenant, mais qui fonctionne, nous finissons le jeu au bout d’un temps assez indéterminé, sans doute proche des 1h30. Non seulement cette aventure est folle, mais elle est en plus non chronométrée. La famille de créateurs et leurs (grands) enfants se sont autant amusés à inventer ce jeu pour le plaisir de la création que de le faire jouer, et cela est sensible d’un bout à l’autre du concept. Le spectacle de magie initial le prouverait à lui seul, mais cela se ressent à d’autres moments, d’autres rencontres, et jusqu’au long débrief final de nouveau dans la salle de spectacle. Ils sont passionnés et partagent volontiers leur amour du jeu.

Le home made est ici à double sens, non seulement tout a été créé par Artifact, mais tout se situe aussi à coté de leur maison, pour ne pas dire plus. Et le home made est élevé au rang d’art, simplement exceptionnel. Il y a très peu de créneaux disponibles, juste trois ou quatre par semaine, en fonction de leurs envies et disponibilités. Il faut donc se précipiter et ne surtout pas rater cette aventure !

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Artifact.

Crédits Photos : © Artifact

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