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Archives pour février 2018

Escape Game – «Titanic» Majestic

28 février 2018Laisser un commentaire

Tout le monde connaît l’histoire du Titanic, son luxe, son insubmersibilité, et sa fin en sous marin. Tout le monde sauf nous, c’est pourquoi nous avons décidé de partir en voyage sur ce superbe navire.

Il aura fallu pas moins de trois tentatives pour que nous puissions enfin embarquer à bord du paquebot de Majestic. La première traversée devait se faire le soir des 10 ans des Polygamer, en novembre dernier, mais le navire n’était pas prêt. La seconde un mois plus tard, mais une pièce du bateau avait cassé prématurément. Le constructeur et l’armateur nous assuraient qu’elle ne posait pas de problème d’étanchéité, mais ils devaient encore décaler la traversée entre Southampton et New-York. Nous avons finalement été conviés à son voyage inaugural, et c’est tout excités par l’aventure que nous nous rendons au quai Française.

Plutôt que de nous diriger vers le pont supérieur, les membres d’équipages nous accompagnent vers la salle des machines. Est-ce notre malchance habituelle ou l’un d’entre nous s’est-il encore planté dans la réservation des billets ? Peu importe, la traversé ne peut être que magique, même dans les ponts inférieurs.

Majestic a trouvé une pirouette originale pour justifier l’entrée dans l’aventure, nous sommes dans une salle de cinéma un peu particulière, et il est possible de passer derrière l’écran… de devenir les acteurs du film et de l’histoire.

Titanic

Avril 1912, le Titanic appareille pour sa première croisière et tout n’est que luxe et détente. Le voyage est parfait jusqu’au soir du 14 avril quand, au large de Terre-Neuve, le paquebot heurte un iceberg…

La lumière se rétablit par à-coups, nous sommes visiblement dans une salle technique du bateau. Malgré nos cinq jours à bord, nous n’en connaissons pas encore toutes les entrailles ni tous les équipements. Cette pièce est très belle, mais les étranges bruits que nous entendons laissent craindre le pire, le bateau serait-il en train de couler ? Le choc a tout désorganisé et nous devons trouver une sortie au plus vite. Je m’accorde malgré tout quelques minutes pour observer le décor, toucher les parois, m’imprégner des lieux. Cette première zone est assez étonnante de réalisme, je n’en espérais pas moins de Majestic et mes attentes sont largement comblées. J’ai presque l’impression que le bateau bouge réellement, j’en perds mes repères. Mes coéquipiers me rappellent malgré tout au jeu et quand je rejoins Toma, il est intégralement habillé en mi-pêcheur mi-mécanicien, il n’a pas résisté à se déguiser avec tout ce qui traine dans la salle ! On se demande parfois comment on arrive à sortir des rooms vu le temps que l’on perd au démarrage à faire n’importe quoi… Et on se demande aussi ce que pensent les GM en nous regardant au travers des caméras…

L’éclairage vacille toujours, les bruits sont de plus en plus présents et nous passons la première grosse énigme à force de cris et de coopération. Nous réussissons à avancer dans le Titanic et découvrons l’élément tant redouté, nous allons devoir progresser plus rapidement maintenant. Les épreuves se succèdent, elles sont très variées et demandent de multiples compétences. Certaines sont High Tech et ont la patte de Labsterium, d’autres sont plus traditionnelles, mais toujours bien amenées.

Vous devez commencer à savoir que nous ne sommes pas des adeptes de la cohérence des énigmes et du scénario, ou tout du moins que le manque de cohérence ne nous dérange pas. Mais cette fois nous sommes bluffés par la perfection atteinte, et ce que cela apporte dans le jeu. Nous résolvons une énigme un peu par tâtonnements alors que nous avons en fait tout entre nos mains, ou plutôt dans nos têtes, et que tout se tient incroyablement.

Le GM incarne un personnage de l’aventure et son moyen de communication est bien vu pour une salle des machines. Ses interventions sont un mélange de messages prévus dans le scénario, qui servent à rythmer l’histoire, et d’aide adaptée aux joueurs.

Après avoir visité une partie du navire, nous récupérons de quoi nous délivrer et enfin accéder au pont supérieur, vers les rares chaloupes, et nous sortons en 49 minutes. Benjamin nous rejoint dans la salle pour un long debrief. Il coupe les bruitages pour que nous puissions parler tranquillement de notre expérience, le silence nous fait réaliser d’un coup que nous étions complétement plongés dans l’aventure, la rupture est presque violente. Ah, tiens, nous sommes tous les trois déguisés maintenant, quelle équipe de cinglés…

Les décors sont inimaginables, à la fois dans le traitement des murs, des équipements, mais aussi dans la conception des pièces. Nous n’en dirons pas plus, mais la surprise est très forte, déstabilisante même. Cette salle est pour moi une réussite et je la place sans aucun doute tout en haut de mon top perso, aux côtés d’un Lost Asylum de One Hour ou d’un Métro de The Game. Elle est parfaite à trois joueurs et devrait passer à quatre.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Majestic.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Majestic

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Au revoir Nikon, bonjour Olympus

4 février 20181 commentaire

Récit d’un switch de reflex FF à mirrorless µ4/3…

Il peut paraître surprenant de décider de remplacer un reflex plein format encensé par un hybride à capteur plus petit, et pourtant ! Après des mois d’hésitation, j’ai fini par prendre cette étrange décision, et je ne regrette pas une seconde.

Le plaisir du reflex numérique

Petit retour sur mon passé de photographe passionné pour comprendre cette lente évolution.

Août 2003, Canon annonce l’EOS 300D, le premier reflex numérique grand public. Cette déclinaison du 10D offre de bonnes caractéristiques pour un prix “accessible”. Je craque quelques mois plus tard et abandonne définitivement l’argentique. Le temps passe, ce Canon est remplacé par un autre Canon, puis par un Nikon de milieu de gamme, toujours en APS-C.

Plusieurs (dizaines de) milliers de prises de vues plus tard et comme beaucoup de photographes, je regarde de plus en plus les pleins formats et leur superbe montée en ISO, la faible profondeur de champ des grands capteurs, tout plein d’arguments imparables. A l’occasion d’un voyage au bout du monde en 2015, nouveau changement et le Nikon D750 devient mon nouveau jouet. Quel plaisir, quelle qualité, l’optique associée est magique et c’est une belle histoire entre ce Nikon et moi… Il est parfait en toutes situations, paysages, photos de rue, portraits, urbex en faible luminosité, etc.

Mais… …il y a évidemment un “mais”, le poids augmente à chaque changement de gamme. Je passe successivement de 800 g à 1,2 Kg, puis à 1,6 Kg. Le poids des boîtiers évolue peu, mais pas les optiques ! Un Nikkor 24-120 f/4 n’est franchement pas neutre, et franchement pas discret. Mon usage étant uniquement amateur, je commence à moins sortir le Nikon, à ne plus avoir envie de porter tout ça. A bout de bras en vacances il passe encore, mais au quotidien ou pour les petites sorties, non.

Hybride, mirrorless ?

Première alerte fin 2016 ou début 2017, je commence à regarder les hybrides, ces boitiers dépourvus du complexe mécanisme de visée reflex, aussi appelés mirrorless. Les micro 4/3 sont tous mignons et semblent offrir des caractéristiques surprenantes. Mais le format 4/3 n’est-il pas un peu étrange, comparé à l’habituel 3/2 ? Je ne suis pas encore prêt à changer de ratio, à réduire la largeur de l’image, et les avis sur la visée électronique me refroidissent.

Deuxième alerte à l’automne 2017 lors d’un voyage à Berlin. Le Nikon est avec moi mais la météo est moyenne et je le promène pour ne quasiment pas déclencher, je le trouve de plus en plus gros, lourd, intrusif… Je profite des vacances pour me documenter, me replonger dans les forums, lire les différents avis, consulter les copains. Fuji est hors course avec ses raw qu’aucun logiciel ne développe, Canon n’a quasiment pas d’objectifs EF-M, Sony propose des mirrorless aussi gros que les FF des autres marques, reste Olympus et Panasonic.

De retour sur Paris je découvre qu’Olympus propose via son réseau de revendeurs des prêts d’appareils, ils sont clairement en phase de reconquête et veulent se distinguer des autres constructeurs. Un après-midi avec un “E-M1 mk II” suffit à me convaincre, et je n’ai pourtant pas encore découvert toutes les possibilités de ce boîtier. Le Nikon se revend en quelques jours, les différentes optiques partent aussi rapidement et l’Olympus est mon nouvel ami.

Je découvre avec surprise que Canon et Nikon se sont totalement endormis, que leurs évolutions depuis des années sont d’une étrange frilosité. Tout n’est pas lié à l’hybride et son absence de miroir et de prisme, mais plutôt à une vision très traditionnelle de la photographie et a un manque de curiosité de ces marques.

A côté, cet Olympus propose tant de nouveautés (en tous cas pour moi) que j’en suis surpris. Si mon but premier était de réduire la taille et le poids, but largement atteint pour une qualité très proche avec des optiques de la gamme pro, les autres possibilités renouvellent mon plaisir de photographe.

Je ne vais citer que deux exemples que je n’avais pas imaginés. Contrairement à mes craintes, le viseur électronique se classe du côté des points positifs. L’image rendue est en effet très proche du résultat final et la visualisation de la photographie qui vient d’être prise permet de corriger les réglages sans quitter l’œil du viseur, les compensations d’expo ou la fermeture du diaphragme deviennent naturels, immédiats. Autre point, la dimension plus réduite du capteur permet une stabilisation par déplacement de celui-ci, sur plusieurs axes. Elle est vraiment très efficace, un temps de pose de 2 secondes à main levée devient possible, ce qui n’était pas du tout le cas de mes précédents boîtiers et leur stabilisation par l’objectif. Il y a des dizaines d’autres points que les pros trouveront sans doute geeks et inutiles, mais ça tombe bien, je ne suis pas un pro !

Cet Olympus équipé d’une focale fixe équivalent à 30mm f/1,7 m’accompagne bien plus fréquemment, pour ne pas dire tout le temps. C’est un plaisir, et ça ne fait que commencer…


Nikon D750 24-120 f/4 à gauche, Olympus OMD E-M1 mk II 12-40 f/2,8 à droite

Crédits Photos : © Olympus et Camerasize.com

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