
Lower Antelope Canyon, un lieu totalement inimaginable à quelques mètres sous terre.
· 30/07/2015 · Page – Arizona – USA
· Nikon D750 · 44 mm · 1/100 s · ƒ/4 · 1100 ISO
· © Sébastien Mougey · Tous droits réservés · All rights reserved
· Sur 500px
chroniques geeks, ludiques, photos et autres trucs…


Lower Antelope Canyon, un lieu totalement inimaginable à quelques mètres sous terre.
· 30/07/2015 · Page – Arizona – USA
· Nikon D750 · 44 mm · 1/100 s · ƒ/4 · 1100 ISO
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Conclusion d’une année 2015 riche en Escape Games, avec un retour sur trois salles que nous n’avions pas eu le temps de chroniquer.
Le décor de Gamescape est travaillé dès l’accueil, avec un bureau très rétro futuriste qui nous met immédiatement dans l’ambiance. A notre arrivée, on nous annonce que Mr Gustave Eiffel est trop occupé pour nous recevoir, notre recrutement sera donc conditionné à la réussite de notre aventure. Une tenue correcte est exigée, le gilet et le chapeau haut de forme sont de rigueur.
 Le bureau début XXè est sobre, réaliste, et truffé d’énigmes et d’objets. La fouille est importante, les casse-tête mathématiques omniprésents, et quelques mécanismes originaux viennent parfaire le tout. Un élément important de la salle nous indique notre progression dans les énigmes, cela nous permet de savoir où nous en sommes, mais retire peut être une partie du stress du chronomètre.
Le bureau début XXè est sobre, réaliste, et truffé d’énigmes et d’objets. La fouille est importante, les casse-tête mathématiques omniprésents, et quelques mécanismes originaux viennent parfaire le tout. Un élément important de la salle nous indique notre progression dans les énigmes, cela nous permet de savoir où nous en sommes, mais retire peut être une partie du stress du chronomètre.
Cette salle m’a replongé dans l’ambiance de «La Pièce», et procuré un grand plaisir de fouille et d’énigmes. Ai-je été conditionné par mon premier Escape Game au point de rechercher maintenant des ambiances similaires ?
Le taux de réussite est de 35% et nous avons bouclé notre entretien en 46 mn. Plus d’info sur la salle.
Nous sommes prévenus par email quelques jours avant notre aventure, l’accès aux locaux de Team Break nécessite de mémoriser un mot de passe imprononçable. Nous arrivons à franchir cette étape, pour le plus grand plaisir des passants de la rue des Martyrs qui profitent d’un étrange spectacle, cinq aventuriers hurlant devant un interphone et une porte cochère.
 Une fois dans les locaux, nous enfilons notre tenue de combat pour affronter un improbable dictateur, Pedro Aziz Jevedezcou. La mission est simple, localiser une bombe, la désamorcer, et sortir à temps du bunker.
Une fois dans les locaux, nous enfilons notre tenue de combat pour affronter un improbable dictateur, Pedro Aziz Jevedezcou. La mission est simple, localiser une bombe, la désamorcer, et sortir à temps du bunker.
Les décors sont sombres, surtout au début, et la fouille bien présente. De nombreux objets sont placés uniquement pour l’immersion, et le résultat est réussi. Les énigmes sont agréables, peu répétitives, et deux ou trois mécanismes High-Tech sont originaux.
Nous sortons du bunker en 45 mn pour un taux de réussite de 30 %. Ce taux est plutôt de 40 % aujourd’hui. Plus d’info sur la salle.
Nous décidons de ne pas rester sur notre succès à «Mission impossible» et de retenter immédiatement une nouvelle room. Le temps de quelques bières au café d’en face, l’équipe de Team Break nous prépare «Contagion» dans sa nouvelle configuration de 60 mn.
 L’ambiance est cette fois totalement différente, beaucoup plus froide, médicale. Nos blouses blanches sont un faible rempart face au virus de Pedro Aziz Jevedezcou et Olga Touchpasmozcou. Si leurs noms sont de mauvais jeux de mots, leur virus mutant semble efficace et nous devons tout faire pour trouver l’antidote.
L’ambiance est cette fois totalement différente, beaucoup plus froide, médicale. Nos blouses blanches sont un faible rempart face au virus de Pedro Aziz Jevedezcou et Olga Touchpasmozcou. Si leurs noms sont de mauvais jeux de mots, leur virus mutant semble efficace et nous devons tout faire pour trouver l’antidote.
Les bières ne favorisent pas la concentration et j’ai plus envie de me déguiser avec le contenu des armoires que de résoudre les énigmes. Nous arrivons tout de même à progresser, et les éléments du puzzle se mettent en place. La fouille n’est pas ici l’élément le plus important, la difficulté se situe plutôt dans l’association des objets. Cette salle est assez simple mais plaisante.
Virus vaincu en 50 mn et taux de réussite de 40%. Ce taux tend vers les 60 % aujourd’hui. Plus d’info sur la salle.
Trois expériences très différentes, mais beaucoup de plaisir dans ces trois Escape Games que nous recommandons.
Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.
Crédits Photos : Les photographies de cet article proviennent des salles Gamescape et Team Break

Le magasin «amiral» de Nespresso, avenue des Champs-Élysées à Paris, offre à sa clientèle un espace libre service où le client évolue dans un univers à la «Playtime», froid et technologique.
Dans ce monde futuriste voulu par la marque, l’expérience est déroutante par sa froideur et sa déshumanisation. Même si nous rencontrons déjà des automates tous les jours, et s’il n’y a pas réellement de différence entre se servir soi-même dans une station service ou un magasin de café, le ressenti est ici étrangement différent.
 Les distributeurs de café, ou plutôt d’étuis de capsules, sont disposés dans un alignement très graphique et esthétique. On retrouve l’idée des boutiques M&M’s, mais sans les couleurs et la chaleur des bonbons. Les étuis sont disposés à l’horizontale, en profondeur et par rangées de 5. Le client équipé de son sac, les récupère un à un. Chaque espace vide est immédiatement comblé par un nouvel étui, dans un ralenti très étudié, presque cinématographique. Ni trop lent, le client ne doit pas attendre, ni trop rapide, il ne doit pas être surpris ou stressé.
Les distributeurs de café, ou plutôt d’étuis de capsules, sont disposés dans un alignement très graphique et esthétique. On retrouve l’idée des boutiques M&M’s, mais sans les couleurs et la chaleur des bonbons. Les étuis sont disposés à l’horizontale, en profondeur et par rangées de 5. Le client équipé de son sac, les récupère un à un. Chaque espace vide est immédiatement comblé par un nouvel étui, dans un ralenti très étudié, presque cinématographique. Ni trop lent, le client ne doit pas attendre, ni trop rapide, il ne doit pas être surpris ou stressé.
Une fois sa sélection terminée, le client se dirige vers les caisses, d’étranges cubes lumineux dans lesquels il pose son sac. La magie du RFID opère, le sac est analysé, chaque étui est reconnu, et une pesée finale confirme qu’il n’y a pas d’erreur. Il ne reste plus qu’à payer par carte et ressortir du magasin.
La froideur vient de l’apparence des lieux -même si les matériaux utilisés sont nobles-, des technologies employées, et de l’absence de tout contact humain.
L’expérience est déroutante car elle laisse présager un futur de plus en plus individuel, distant, inamical. Nous nous y habituerons sans doute, au point même d’en redemander. Un jour viendra où tous les articles des supermarchés seront équipés de leur étiquette RFID, le caddy scannera au fur et à mesure les articles, et le passage en caisse ne sera plus nécessaire.
Si j’ai abordé ce sujet aujourd’hui, ce n’est pas par rejet de la technologie. Il y a bien sur à craindre des dérives de la radio-identification et de la traçabilité. Quand nos habits seront truffés d’étiquettes RFID, les publicitaires et marchands se feront un plaisir de nous scanner à notre insu pour nous proposer des produits de plus en plus adaptés, auxquels nous ne saurons résister.
Cet article est l’expression d’un ressenti, d’une sensation étrange devant une évolution inéluctable de notre société.
[EDIT 31/10/2019: Ce magasin ferme ses portes aujourd’hui]
 La radio-identification, ou RFID, est une technologie qui permet de lire à distance des données stockées sur des radio-étiquettes.
La radio-identification, ou RFID, est une technologie qui permet de lire à distance des données stockées sur des radio-étiquettes.
Ces étiquettes sont minuscules et peuvent être collées sur des objets ou implantées dans des organismes vivants.
 Playtime est une dénonciation de l’ultra-modernisation et de ses absurdités. Ce film mythique de Jacques Tati est considéré par certains critiques comme l’un des meilleurs films de tous les temps.
Playtime est une dénonciation de l’ultra-modernisation et de ses absurdités. Ce film mythique de Jacques Tati est considéré par certains critiques comme l’un des meilleurs films de tous les temps.
Son échec commercial en 1967 a malheureusement quasiment ruiné son auteur.
Crédits Photos : © Sébastien Mougey, à l’exception de la capture du film Playtime qui provient du site Musselsoppans Vänner’s
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