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Archives pour novembre 2016

Saurez-vous vous évader d’un livre ?

20 novembre 2016Laisser un commentaire

Il n’y a plus trop de doutes sur notre passion des Escape Games, et quand un livre propose de retrouver l’ambiance des rooms et des énigmes, il nous est assez difficile d’y résister…

Le livre dont vous êtes le héros, genre très populaire dans les années 80, a petit à petit cédé sa place aux jeux d’aventure sur ordinateur et consoles, au point de quasiment disparaître. Les aventures virtuelles ont écrasé ce domaine ludique, et les quelques soubresauts du physique, comme les GN ou de rares jeux de société d’enquêtes, n’ont survécu que de manière confidentielle. Le retour au réel s’est fait au milieu des années 2000 au japon, avec l’apparition des premiers Escape Games, puis a déferlé sur le reste de la planète. La boucle est aujourd’hui bouclée, et les aventures retrouvent le papier avec les livres Escape Games, lointains cousins des premiers ouvrages…

escape_game-couvertureDepuis l’arrivée de la première room fin 2013 en France, plusieurs livres ont tenté de reproduire l’ambiance d’un Escape Game, le défi des énigmes et la pression du temps. Le dernier en date a été réalisé par de grands passionnés, des joueurs compulsifs qui ont écumé tout Paris et l’au-delà, Mélanie Vives, Rémi Prieur et Benjamin Bouwyn. Nous avons été conviés fin octobre à la soirée de présentation de ce livre. Tout a commencé par une éditrice qui a eu un coup de cœur pour la salle Saw, pour se terminer quelques mois plus tard par trois aventures. Restait pour nous joueurs le plus simple, trouver le bon moment pour les résoudre, et c’est dans le bruit d’un TGV ou au calme d’un salon que nous avons pu vaincre les énigmes.

Ce livre propose des aventures totalement différentes, tant par le thème, l’époque, la réalisation, les interactions, et même l’ambiance graphique. Les pages du livre sont volontairement entremêlées et différents mécanismes permettent de suivre l’histoire et se repérer dans « l’espace ».

Le dernier trésor de Louis XVI

En pleine révolution Française, vous êtes emprisonné pour un vol de bijoux qui a mal tourné. Vous devez vous échapper et tenter de nouveau de vous emparer du trésor de la couronne.

Cette aventure historique est basée presque totalement sur des faits réels. Elle nous amène à manipuler le livre dans tous les sens, et la progression de page en page se fait par un système bien conçu et original. Comme pour les histoires suivantes, l’habituel Game Master a été remplacé par des indices à plusieurs niveaux. C’est à vous de décider si vous bloquez un peu trop et si vous souhaitez recourir à l’aide. Si vous ne progressez toujours pas malgré les indices, vous pouvez aller jusqu’à lire la solution et passer à l’énigme suivante. Mais retenez-vous et profitez pleinement de l’histoire, quitte à dépasser les 60 minutes…

Petit message à l’intention des auteurs, est-ce que l’on pourra guillotiner Louis XVI dans le tome 2 ?

Code Médusa

livre_rbm_2Vous êtes membre d’un groupuscule de hackers et travaillez en secret sur un projet qui va bouleverser la planète. Vous découvrez que quelqu’un veut vous en empêcher, et devez réagir au plus vite.

Le code Médusa est notre aventure préférée, son ambiance graphique est simple et épurée, mais elle fait un usage très intéressant et surprenant d’internet. Il faut que vous ayez un accès à un ordinateur ou un téléphone pendant les 60 minutes et que personne ne vous dérange. Cette aventure provoque une vraie sensation de stress, l’urgence du temps est bien palpable, et les erreurs se payent en minutes… On vous conseille de vous barricader, de faire des provisions de bières et de chips, d’aller sur jurassicsystems.com et de répéter en boucle « You didn’t say the magic word ».

Crime au parking

Vous êtes à la recherche du plus grand serial killer contemporain et vous arrivez sur une scène de crime avant vos collègues. La gloire est entre vos mains si vous en trouvez rapidement l’auteur.

Troisième et dernière aventure, le crime est présenté totalement différemment des deux autres jeux. Les dessins laissent place à des photographies des lieux, des objets, de tous les éléments de l’enquête. Par chance, le parking dans lequel a eu lieu le crime est couvert par de nombreuses caméras de surveillance, et vous devez en analyser les images. On retrouve un semblant de fouille, de l’observation, et la sensation se rapproche visuellement d’un véritable Escape Game. L’enquête est complexe, vous devez croiser tous vos renseignements pour retrouver le criminel. Préparez-vous à noter, à recouper, à remplir plusieurs pages !

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Ce livre est au final assez réussi et très agréable à jouer. Il tente de reproduire ce que l’on retrouve dans un Escape Game et s’en sort plutôt bien, malgré les contraintes du passage d’un espace physique clos à un livre ouvert. La fouille est presque présente dans le Crime, le stress est bien là dans Code Médusa, les énigmes des aventures sont bien calibrées pour 60 minutes, il y a des pièges, des rebondissements et assez peu de textes. Il manque juste l’habituel rendez-vous dans un bar un quart d’heure avant la room, mais ce n’est peut-être qu’un truc de joueurs de l’équipe Polygamer.…

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N.B. J’ai tenté de garder une objectivité dans la critique de ce livre, tout en connaissant personnellement les auteurs et la victime du crime. Tout le monde se connaît en effet un peu dans le microcosme des blogueurs Escape Games, j’ai déjà été coéquipier d’évasion avec Mélanie et j’ai participé aux Escape Games Awards 2016 de Rémi et Benjamin.

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com.
Plus d’informations sur le livre Escape Game : Saurez-vous vous évader ?

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : © Sébastien Mougey à l’exception de la couverture du livre

Classé sous :Escape Games Laisser un commentaire

Le train électrique pour grands…

17 novembre 2016Laisser un commentaire

Si depuis tout petit vous rêvez de monter dans la cabine d’un conducteur du Métro, n’hésitez pas, assumez votre esprit d’enfant ! Voici comment je me suis retrouvé à conduire un RER…

Aout 2012, Charles de Gaulle-Étoile, le trafic est totalement interrompu sur le tronçon central du RER A. Une rame est à l’arrêt à la station et les voyageurs ne savent que faire sur le quai. Le conducteur discute devant sa porte, je m’en approche et lui demande s’il est parfois possible de monter dans la cabine pour faire un trajet. J’y pense depuis des années mais je n’ai jamais osé jusque-là. C’est effectivement faisable, cela dépend des conducteurs et il accepte lui-même souvent, mais ce ne sera pas pour ce soir puisque les trains ne repartent pas, en tous cas pas pour le moment.

Plutôt que de prendre une correspondance, je monte dans le premier wagon et patiente un peu. Par chance le trafic reprend plus tôt que prévu, et la rame démarre ! A la station suivante je me décide, descends sur le quai et frappe à la porte de la cabine. Le conducteur me reconnaît et me propose de monter avec lui. Ça y est, mon rêve d’enfant ferrovipathe va se réaliser, et au-delà de mes espérances…

rer_2Le conducteur m’explique entre Auber et Chatelet le fonctionnement des différents équipements, mon sourire est indescriptible et la vue depuis la cabine incroyable. L’arrivée en gare de Chatelet se fait par un virage en montée, à peine sensible en tant que passager mais bien visible d’où je suis. Il démarre, sort de la gare, et me propose de prendre les commandes. Ai-je bien entendu ?

Je me retrouve à conduire un RER à 90 Km/h, les lumières défilent dans le tunnel, j’ai l’impression d’être dans wipEout. La Gare de Lyon approche, il me montre la manette de freinage, je ralentis par à-coups et immobilise la rame un peu brutalement, quelques mètres trop tôt. Je redémarre doucement pour m’aligner au bon endroit et n’ose penser aux voyageurs qui sont secoués par mes manœuvres. Ouverture, puis fermeture des portes, le train repart. Je profite du calme du tunnel quelques instants, jusqu’à Nation. Le quai est bondé, j’ai l’impression que tout le monde me fixe. Mon second arrêt est bien meilleur, mais je suis presque en nage et préfère laisser le conducteur reprendre les commandes pour la suite. La fin du trajet est plus contemplative, la vue est vraiment étonnante…

Depuis ce jour, je frappe de temps en temps aux portes et les conducteurs acceptent une fois sur deux. J’ai pu monter dans trois générations de rames sur le RER A, l’ancienne MS 61 aujourd’hui réformée, la MI 79 rouge, et la récente MI 09. J’ai même fait un trajet en compagnie de l’auteur de «Mesdames et messieurs, votre attention s’il vous plait», le conducteur Cédric Gentil (@GentilCedric). Les gares apparaissent tout autrement depuis la cabine, les perspectives changent et certaines gares deviennent très esthétiques. Un des plus beaux moments était après une nuit de neige sur l’ile de France, les voies étaient blanches, tout était calme, presque magique.

rer_1

Les conducteurs sont généralement accueillants, même s’ils n’ont en théorie pas l’autorisation de faire monter les passagers. L’un d’eux m’a raconté qu’il avait été surpris en passant de la conduite du Métro au RER, que le public n’était pas le même, plus distant, et qu’il avait beaucoup moins de demandes. Si vous n’osez pas frapper à la porte, vous pouvez avoir un aperçu des sensations en montant dans la première voiture du Métro ligne 1, cette rame est automatisée et vous pouvez vous placer derrière le «pare-brise».

En cas de problème…
A apprendre par coeur…

Crédits Photos : © Sébastien Mougey

Classé sous :Geek et High-Tech, Top Laisser un commentaire

Escape Game – «Very Bad Night» One Hour

6 novembre 2016Laisser un commentaire

Nous attendions avec impatience l’ouverture du second Escape Game de One Hour, une enseigne qui incarne la perfection du game mastering. Mais sa visite a provoqué chez nous une étrange perte de mémoire…

Quitter Paris, se reposer, et enfin se souvenir. J’écris cet article dans le TGV, entre un bébé qui hurle et un couple de vieux qui parle de liqueurs, mon corps se révulse à l’idée de reboire de l’alcool. Ma tête est lourde, j’ai un souvenir très diffus de ma soirée d’hier, il s’est passé de nombreuses choses, je vais essayer de tout remettre dans l’ordre.

onehourTout a commencé par une fête, enfin je crois que c’était une fête mais je n’en suis plus très certain. Je revois un panneau « One Hour », un couloir blanc, un escalier peut-être. Il me semble que nous étions déjà venus ici dans d’autres circonstances, plus effrayantes. Est-ce les cris de Toma qui résonnent encore, cela semble impossible pourtant, si longtemps après… A moins que ce soit le bébé de la place 60.

C’est François, Gabriel et Etienne qui nous ont invités, on a beaucoup discuté, c’était sympa. Ils nous ont offert à boire, ou à manger, nous aurions dû nous méfier. C’est à partir de ce moment-là que ma mémoire s’est troublée, qu’avons-nous bu, qu’avons-nous avalé ?

Very Bad Night

D’un coup une image me revient, une pièce, tout est en désordre. Quelqu’un me glisse à l’oreille qu’il va vite falloir quitter ce lieu, le propriétaire que nous ne connaissons pas va bientôt rentrer. Nous sommes cinq, au petit jour, et aucun de nous ne se souvient de la soirée…

Nous regardons tout autour, il y a de nombreux cadavres de bouteilles, nous avons visiblement participé à une grosse fête et sommes les derniers sur place. La lumière tournoie toujours et projette ses halos bleutés sur les murs, cela n’arrange rien à mon mal de crâne. Je n’en peux plus de cette musique, est-ce que l’un de nous pourrait arracher le câble de la chaine ?

verybadnight_1

Notre état ne nous permet pas de juger convenablement de l’urgence de la situation, et nous préférons nous déguiser avec ce que nous trouvons dans la pièce, comme avec cette coiffe d’indien ou cette tête de licorne… Matt est affalé dans un coin et s’amuse avec une guitare, ce n’est pourtant pas le moment.

Fouiller, c’est ce qu’il faudrait faire pour trouver des éléments qui permettraient de reconstituer notre soirée. Nous reposons nos déguisements et essayons de nous organiser. Les premiers souvenirs reviennent petit à petit, nous commençons à comprendre, c’est une enquête bizarre sur notre propre nuit…

Nous manipulons d’étranges objets et devons observer cette pièce comme nous ne l’avions pas fait hier soir. Un meuble est fermé par un cadenas, difficile de dire si c’est l’un de nous qui l’a enclenché dans la nuit, mais nous devons trouver maintenant comment l’ouvrir. Nous sommes face à de nombreuses énigmes, toutes liées à notre soirée. Elles ne sont pas complexes mais l’ambiance ne favorise pas la réflexion, et nous réussissons même à nous tromper sur de simples calculs. Alors que le chrono tourne, Toma a une fringale de fin de nuit et se jette sur tout ce qu’il trouve à manger.

Nous bloquons à un certain point, et n’arrivons plus à progresser. Un de nos potes de la soirée d’hier, GéhèM, nous appelle et nous propose de l’aide. Comme il est un peu vicieux et un peu animateur de colo, il échange les indices contre des défis. On s’éclate bien à les remplir, mais on se demande s’il ne veut pas nous faire perdre du temps et choper par le proprio.

verybadnight_2Alors que nous pensions être proches de la sortie, nous découvrons que nous en sommes encore loin et qu’il reste peu de temps. C’est un choc, cela nous fait débourrer immédiatement et tout nous revient enfin en mémoire ! Nous accélérons et franchissons la porte au bout de 58 minutes, nous dévalons les escaliers pour nous enfuir…

Comme vous l’aurez compris à la lecture de ces quelques lignes, cet Escape Game ne ressemble à aucun autre. One Hour avait su renouveler formidablement le concept avec « Lost Asylum » et son exceptionnel game mastering. « Very Bad Night » est une nouvelle réussite, avec une grande originalité et des interactions du GM parfaites. Cette salle grimpe sur les plus hautes marches de notre classement ! Nous vous la recommandons, vous irez de surprise en surprise dans cette room, mais devrez rester concentrés alors que tout est fait pour vous distraire.

Si vous êtes très joueurs ou si vous avez un événement particulier à fêter, nous vous conseillons de choisir une « victime » dans votre équipe au moment de la réservation. L’aventure peut en effet être fortement personnalisée, et vous devriez vous en souvenir longtemps…

Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de One Hour.

Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.

Crédits Photos : Les photographies de cet article proviennent de One Hour

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